Je vais t'arrêter... [Ereri]

Chapitre 18 : Le "Vieux Nain"

Après avoir bu un café et posé toutes mes questions à Dinah, je suis sorti de la salle de repos. J'ai commencé à me diriger vers les ascenseurs mais un gémissement m'interpelle, je me tourne vers sa source mais je ne trouve personne qui souffre, alors je continu mon chemin mais un autre gémissement plus prononcé parvient à mes oreilles. Je me retourne encore et discerne que les bruits ne proviennent pas d'une personne près de moi mais de la salle où Dinah m'expliquez l'état de santé d'Eren. Je m'avance lentement vers la porte et, arrivé vers elle, je n'entends plus aucun bruits plaintifs, j'ai failli faire volte-face mais j'ai réfléchi, et si la personne c'était évanoui? Cela expliquerait pourquoi je n'entends plus ses sifflements de souffrances. Du coup, j'ouvre en grand la porte et découvre Eren allongé sur le sol, je me précipite vers lui et le prend dans mes bras pour l'emmener vers Dinah. Je passe la salle pour me tenir d'avant celle de repos. J'ouvre sa porte avec mon pied gauche puis je regarde Dinah avec des yeux paniqués.

Dinah m'a directement demandé de venir avec elle pour le ramener dans sa chambre, quand nous y arrivons, je ne réfléchi pas et dépose Eren sur son lit. Une infirmière me demande d'aller dehors puisque les soins ne doivent pas être vu par les gens extérieurs au corps médical. Je patiente sur la chaise la plus proche de la chambre d'Eren, ma jambe n'arrêtant pas de frapper frénétiquement le sol, et moi, me rongeant les ongles jusqu'au sang. Je n'ai pas voulu appeler mes coéquipiers pour ne pas leur donner trop de chose a faire quand ils re-rentreront dans le commissariat. Je n'arrête pas de bouger mes yeux dans tous les coins du couloir, regardant tantôt les patients tantôt les infirmiers ou les médecins faisant leur ronde habituel.

La porte voisine d'Eren s'ouvre sur une personne ayant de grosses cernes sous ses yeux marrons, c'est un homme qui à l'aire d'avoir le même branche d'âge qu'Eren, il a les cheveux noirs et des taches de rousseurs parsemés sur son nez et ses joues, sa peau avait une couleur assez pâle tournant vers celle d'un mort. Il avait une perfusion dans sa main gauche avec beaucoup de poche accrochés dessus, il portait l'habituel vêtement d'hôpital sur lui. Je pense avoir passé un peu trop de temps à le détailler puisqu'il tourna son regard livide sur moi, ce qui me donna un frisson dans le dos. La porte de sa chambre allait se refermer mais une autre personne sorti de celle-ci, c'était aussi un homme mais qui n'était pas un patient car il portait un jean déchiré, un Tee-shirt avec un arc-en-ciel dessus et une veste en jean qui le recouvrait. Il avait des cheveux bruns sur le dessus et qui finissait par du noir.

Le noiraud continuait de me regarder et moi aussi, je les regardait en appuyant sur mon regard. J'ai l'aire d'un pur pervers, génial mais au moins, ma tension à un peu descendu. le brun prend le bras droit du noiraud et le tire un peu pour qu'il avance mais l'autre ne semble pas vouloir bouger et aussi, ne pas vouloir me lâcher des yeux. Le brun le regarde surpris et lui demande ce qu'il se passe, le noir répond en me pointant du doigt ce qui me fait directement tourner mon visage vers la droite pour ne pas paraître suspect par son ami. Pensant qu'ils étaient sans doute partis, je dirige légèrement mon regard vers eux et je découvre le brun a être à quelques centimètres de mon visage. Cette surprise me fait perdre mon équilibre sur la chaise et je tombe maladroitement en arrière. Affolé, le brun s'approche de moi et me tend sa main que je prends volontiers.

Inconnu (Brun): Je suis désolé de vous avoir fait peur, monsieur. C'est juste que mon petit-ami a dis que vous n'arrêtait pas de le regarder dans les yeux.

Livaï: C'est plutôt à moi d'être désolé, je ne savais pas que je le regardais aussi longtemps, j'étais stressé alors j'ai voulu penser à autre chose, désolé.

Inconnu (Brun): Ca ne fait rien sinon, vous ne vous êtes pas fait mal?

Livaï: Non ça va, merci... Comment vous appelez-vous?