Chapitre 38 : Une visite incongrue

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Une tasse de thé dans la main, je regardais attentivement mon ancien ami tout en posant sur la table basse, la tasse devant lui. Juste après, la porte d'entrée se met à toquer.

- On dirait bien qu'elle est arrivée plus tôt que prévu, bon pas grave. Il s'enfonce encore plus profondément dans mon canapé, prenant aussi la tasse de thé dans ses mains. Va ouvrir, tu vas être autant surpris que quand tu m'as vu.

- Tch, fais gaffe de pas en faire tomber Farlan !

Quittant le petit salon, je suis maintenant devant la porte abaissant la poignée pour enfin découvrir qui était la personne derrière. Dès la porte ouverte, la seule chose que j'entraperçu était la lame d'un couteau placée devant ma gorge. Le souffle stoppé, deux couettes brunes s'échouèrent sur mon visage ma brouillant la vue. Un lourd poids se fit sur moi me faisant presque basculer en avant sauf que je sus enlever cette charge en donnant un coup de tête vers le haut, ce qui fait valser la personne sur le sol. Sentant une légère douleur au cou, je touche la partie et vois une tâche de sang alors je me retourne rapidement vers la personne et découvre une fille aux cheveux bruns coiffés en deux queues basses, une peau blanche et des vêtements à la limite de la déprave.

- Je t'avais dit de faire attention Isabel ! Crie Farlan depuis le salon. Tu prends vraiment tout à la légère.

- Je ferais mieux la prochaine fois ! Dit-elle en se relevant et en posant ses deux yeux verts sur moi. Salut Livaï !

- S-salut ... je suis un peu confus là, comment vous pouvez être encore vivant ? Je vous ai clairement vu il y a des années, mou..

- Tututu ! N'en dis pas plus, lance Isabel, maintenant qu'on se revois autant en profiter pour se reparler mais ... d'autre chose. Elle me prend le bras et me tire vers le salon et m'oblige à m'assoir juste à quelques centimètres de Farlan pendant que elle saute presque pour se poser juste entre nous deux. Go pour une soirée discutions entre anciens potes !

Ca n'avait même pas encore commencé que je voulais déjà m'enfuir pour échapper à leurs questions. Finalement, tout ça à durée environ dix heures, ouais dix heures de questions non-stoppe. Les deux étaient partis quand il était très exactement quatre heures du matin, encore une nuit de gâchée et tout ça à cause de deux mort-vivants surexcités. Allongé sur mon canapé, je me posais toujours la même question, comment ça se fait que ces deux là soient encore en vie alors que je les avais clairement vu en train de mourir dans les flammes de notre immeuble délabré. Me massant les tempes, je suis parti dans mon lit pour pouvoir me reposer même si mon réveille allait se situer dans les heures du soir du lendemain.

La tête dans les choux, je m'étais réveillé avec un horrible mal de crâne alors que je n'ai pourtant qu'écouté des questions. Faisant vite fait mon lit, j'ai prit mon téléphone dans mes mains et suis aller dans ma messagerie parce que maintenant que j'ai vu les deux zigotos d'hier, j'ai évidemment dû accepter d'avoir leur numéro de téléphone. Je vérifiais mes messages et j'ai vu que j'avais loupé pas mal de textos venant de Farlan.

De Farlan - 7 heures 35 - :
Eh ! C'est Farlan, je t'envoie ce texto parce que, malgré qu'on t'ai posé des milliers et des milliers de questions, j'ai oublié de t'informer d'une chose.
Le fait est que, lors du 'kidnapping' de ta chère maman Kuchel, on a pour le coup grandement participé voir on était sur le podium juste en face de toi. (Bien évidemment masqué sinon c'est pas drôle)

8 heures 26 - :
Vu que tu ne me réponds pas ça veut dire que tu ... dors ? J'te laisse, Isabel à encore fait cramer les oeufs, on se reverra sûrement bientôt enfin je l'espère ?

Je te jure ... une vraie bande de bras-cassée. Dans le kidnapping de ma mère, je vois bien Farlan être celui qui me parlait et Isabel derrière en train de surveiller tout mouvement suspect en hauteur. Mais à coup sûr, elle a dû s'endormir alors Farlan ne pouvait pas savoir pour mes coéquipiers. Au moins, j'ai eu un grand éclaircissement sur cette affaire. Je pourrais peut-être bientôt vibre en paix et avoir que des dossiers insignifiant à résoudre ou à classer. Me reposer tranquillement sans rien autour de moi. Le paradis. Reprenant mes esprits grâce à l'énorme grognement qu'à produit mon ventre, je suis directement allé manger un plat prépare vu qu'il était 13 heures 12. J'espère vraiment ne plus avoir d'emmerde et si j'en ai, j'aimerai bien que se soit avec Eren et non quelqu'un d'autre. Je m'amuse beaucoup plus et il y a plus d'action, c'est plus attrayant. Mais demain, je suis de retour à faire des rangements dans mes centaines de milliers de dossiers, je ne vais jamais en voir le bout.

Je vais t'arrêter... [Ereri]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant