Chapitre 9 : Maman

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Après que Yoshi soit sorti à la hâte du café, j'ai bu mon cappuccino plus rapidement et ai laissé l'argent sur la table avant que moi-même parte de cet endroit.
Je marche dans la rue par la faible lueur du soleil qui commencé à se coucher. Je regarde l'heure en sortant mon téléphone de ma veste.

Il est bientôt 18h, je ferais mieux de me dépêcher d'aller retrouver ma maison.

Je marche rapidement sans pour autant courir, vers la direction de mon habitat.
Après une trentaine de minutes, je suis enfin arrivé à destination. Je sors mon trousseau de clés et j'en insère une dans la serrure de la porte. Je l'ouvre rapidement et me dépêche de fermer la porte après être entré.

Il vaux mieux être prudent en les temps qui courent.
Je me dévéti de ma veste ne la posant sur le porte-manteau et je me déchausse. Je remarque qu'une deuxième paire de chaussures est présent sur le célier.

Rapidement, je me muni de mon pistolet et parcours le couloir sur la pointe des pieds, du bruit se fait entendre dans ma cuisine alors je m'y dirige.
Je suis l'entrebaillement de la porte et je m'apprête à l'ouvrir mais je n'ai pas le temps, que la personne à l'intérieur de ma cuisine ouvre la porte.
Je me dépêche de me redresser et de pointer mon arme sur l'intrus.

- Alors comme ça on pointe son pistolet sur sa propre mère ? Suis-je une intruse ?

- Maman ? Qu'est-ce que tu fais ici ? M'exclamais-je, surpris.

J'abaisse mon arme et la pose sur une commode proche.

- À ton avis, Pourquoi je serais venue voir mon fils adoré? À moins que c'est interdit par la loi. M'informe-t-elle.

- Ah... non, haha... désolé.

- Arrête de t'excuser, je ne fesais que rigoler. Ricanne Kuchel. Allez rentre dans la cuisine, je t'ai préparé un bon petit plat !

- D'accord Maman.

Je rentre dans la pièce, à la suite de la très cher mère, et je m'assois sur une des quatre chaises de la table. Je découvre que le plat que ma mère m'a préparé était des quenelles. Ma mère se mets à ma droite puis me sert deux quenelles avec de la sauce béchamel puis elle fait la même chose pour elle.

Elle s'assoit à mon opposé et commence à manger, alors je l'imite et je commence à manger. Étrangement, elle ne m'a pas adressé énormément la parole à part pour me demander si ça allé et si le travail n'était pas trop dur.
Bien sûr, je lui ai répondu dans le positif.

Après avoir terminer nos assiettes et les laver, nous nous sommes mis sur le canapé, le silence était permanent. On s'entend très bien ma mère et moi, mais nous ne discutons pas souvent.

Les minutes passent sans que nous nous en apercevions, quand je remarque qu'il est 20h30 et que ma mère était endormie, limite en trAin de baver, je me suis permis de la prendre sur mon dos et de l'amener dans ma chambre.
Je la pose délicatement, en attendant, sur le fauteuil près de mon lit et je dépêche de défaire les draps pour que je puisse insérer ma mère à l'intérieur de mon lit.

Tout ça fait, je me dirige vers mon salon et ouvre une partie de mon armoire, je sors un drap housse et un oreiller et je les positionne correctement sur le canapé.
Je vais, sans doute, me lever demain avec énormément de courbatures mais je préfère que se soit moi que ma mère.

Je m'installe confortablement sur mon nouveau "lit", et je m'endors rapidement après avoir activer le réveil de mon portable.
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|Le lendemain|
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La sonnerie de mon téléphone me réveille, je me lève pour vite l'éteindre pour ne pas réveiller ma mère, je me dirige ensuite vers ma cuisine et prends un bol, une brique de lait demi-écrémé à moitié vide, des céréales et une cuillère.
Je mets le lait dans mon bol puis je verse mes céréales "Weetos".
Je prends ma cuillère, je touille un peu pour que les céréales se ramolissent et enfin, je commence à les manger.

J'essaye de faire le moins de bruit sachant que ma mère a un sommeil assez léger. À la fin de mon petit-déjeuner, je vais discrétement dans ma chambre et je prends mes affaires que j'avais préparé hier pour aujourd'hui.
Je me dirige vers la salle de bain pour me laver et ensuite m'habiller.

Je laissa un mot pour ma "veille colocataire" puis je pris ma sacoche et mon manteau et je sortis à l'extérieur.

Je me dirige pour une nouvelle journée qui me semble être très ennuyante.

||Ellipse travail||

Je sors de mon lieu travail qui n'a été composé que de réunion et de séance de drague pour une de mes coéquipières, Petra.

Je traverse le passage quand le bonhomme est vert, ça sert à quoi si on est policier et qu'on ne respect pas ça au moins, puis je continue de marcher sur le trottoir adjacent.
Un mauvais pressentiment me saisi, alors je cours le plus vite possible vers mon chez moi.

Je sors mon trousseau de clé et ouvre la porte, je ne prends pas la peine ni de refermer ni de me déssaper.
Un silence est présent, alors je me dépêche d'aller dans le salon en ayant le plaisir de voir ma mère mais quand j'y arrive enfin, je ne vois aucune trace d'elle.
Paniqué je fouille dans les coins des pièces, ma chambre! Peut-être qu'elle est en train de dormir.

Je m'y rends mais je ne la trouve toujours pas. Je suis désespéré.. j'ouvre la porte de la salle de bain, elle peut être en train de se faire une manucure ou un autre truc du genre.
Mais je ne la vois pas ici non plus.

Je pars vers ma cuisine, dépité. Quand je regarde en direction du réfrigérateur, je trouve un mémo écris sur un post-it. Peut-être qu'elle est parti faire des courses?

J'arrache le post-it de son support et le lis.

"Je suis sortie prendre l'air, ne t'inquiète pas pour moi. Ce soir ce sera raviolis.
Bisous,
Maman."

Je pousse un soupir de soulagement, je me suis, effectivement, inquiété pour rien. Mais je ne me souviens pas que ma mère aimait prendre l'air et se promener, elle est plus du genre à rester à la maison tranquillement sans avoir à faire un geste.

Puis une chose suspicieuse sur le mémo m'attire. L'écriture de ma mère ne ressemble pas à ça, son écriture est moins gracieuse et surtout moins en italique.
Mes yeux se grossisse, si ce n'est pas ma mère qui a écrit, alors ... c'est qui?

Je vais t'arrêter... [Ereri]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant