59- Les funérailles d'un grand ninja

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Konoha

Algalle eut un sommeil agité. Elle ne savait si c'était le fait d'avoir parlé de toute cette guerre ou l'absence de Gaara, mais elle fit beaucoup de cauchemars.
Kakashi vint la réveiller assez tôt avant de partir.
Algalle se doucha avec difficulté avant de revêtir une simple robe noire. Avec pitié, Ashitako lui fit passer les courbatures dans ses bras pour qu'elle puisse se coiffer et mettre ses chaussures.
Elle ramena ses cheveux en arrière et les noua en une queue de cheval assez haute puis elle attendit.
Naruto vint la chercher et ils rejoignirent Sakura et Sasuke avant de partir tous ensemble. Le temps était gris et menaçant.

- Tu as récupéré drôlement vite, souffla Algalle alors qu'ils arrivaient.

- Oui, c'est une de mes nombreuses qualités, répondit Naruto avec un sourire. Toi aussi tu guéris vite.

- J'ai une unité médicale intégrée.

Ils échangèrent un regard complice mais le cœur n'y était pas vraiment.

- Tiens, regarde qui est là, reprit Naruto en regardant par dessus son épaule.

Algalle se retourna. Elle vit alors Temari, Kankurô et Gaara, habillés de noirs. Ils se tenaient un peu en retrait comme s'ils n'osaient pas s'avancer.

- Qu'est-ce qu'ils font là, eux ? Lança un jeune ninja.

- Ils devraient avoir honte ! Ajouta un second.

- Honte de quoi ? Répliqua Naruto. Ils nous ont aidés et ils veulent rendre un dernier hommage à l'Hokage, qu'est-ce qu'il y a de mal à ça ?!

Plusieurs personnes regardèrent Naruto avec surprise mais Algalle, elle, eut un sourire.

- T'énerves pas, Naruto, souffla Sakura surprise.

- Si, ça m'énerve ce genre de comportements !

Naruto attrapa Algalle par le bras puis s'avança vers l'équipe de Suna qui le dévisageait avec surprise.

- Salut, lança le blond en arrivant à leur niveau. C'est sympa que vous soyez venus.

- C'était la moindre des choses, répondit Temari mal à l'aise.

- Vous n'étiez pas obligé, c'est très gentil à vous trois, enchérit Algalle à voix haute.

Elle se moquait bien des regards sur elle, elle était sincère et savait qu'ils avaient besoin de se sentir soutenus.
Gaara la dévisageait impassible.

_ « Son contrôle m'impressionne, on dirait qu'il te snob alors que non. » _ lança Ashitako.

- « Il n'est pas le même en privé et en public mais je comprends. »

Algalle lui adressa un sourire juste quand une sonnerie retentit.
Ils allèrent se placer devant l'autel alors que la pluie commençait à tomber. Une belle averse comme si le ciel pleurait aussi.
La jeune fille se retrouva à coté de Naruto et devant Kakashi. Elle vit qu'Anomaru était toujours avec Konoha-maru. Le chien remua la queue en la voyant mais resta aux cotés du petit garçon qui pleurait. Iruka le consola alors. 
Le sensei parla du lien qui se crée entre les membres d'une même famille mais aussi entre amis et amants. Ce lien si spéciale qui croit avec le temps et qui fait que l'on est prêt à mourir pour les autres.
Touchée, Algalle regarda par dessus son épaule et croisa le regard de Gaara, restait au dernier rang. Le rouquin la fixa, toujours aussi impassible.
Soudain un vieil homme et une femme tout aussi âgé s'avancèrent vers l'autel.

- Avant de rendre le dernier hommage au troisième Hokage, commença l'homme. Nous allons écouter ses dernières paroles qui ont été adressés à l'ensemble des habitants de Konoha. Passeur, avancez vous.

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