4. La bagarre cruciale

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Après l'incident de la forêt, mon Oncle avait préféré ré-ouvrir le bar malgré le peu de monde qu'il y avait, afin que nous aillons l'esprit occupé. James ne cessait d'avoir plusieurs états d'âme dans la journée. Il pouvait être calme, comme très énervé ou encore ce prendre la tête avec un client pour un oui ou pour un non, ou bien être muet comme une carpe pendant des heures. Il avait préféré attendre qu'il n'y est plus personnes afin de faire son travail sans être entouré. Le reste du temps, il restait dans des endroits sombres comme: la cave, les coins de pièces non éclairé, sa chambre quand il fermait les volets ou encore la cuisine lorsqu'il mettait le rideau face à la fenêtre. Il déprimait et s'en voulait de ce qu'il s'était passé. Le voir ainsi me brisait le cœur. Will était resté normal, il essayait de parler à James mais celui-ci le rejetait. Cela lui faisait mal même si il ne le montrait pas. Mon Oncle s'inquiétait. Il craignait qu'un jour James est l'envie d'en finir pour de bon avec Carl. Quand à moi, seul le travail me permettait de garder le moral à peu près haut. C'était dur mais je devais faire avec. Je termina de servir les clients, me dirigea vers la cuisine et trouva James, assis sur un chaise me tournant le dos. 

-James?

-...

Je pris une chaise et m'assied à côté de lui. Il avait le regard vide mais dur, le teint pâle, des cernes noirs sous les yeux. Il me semblait qu'il avait maigrit.

-Est-ce que ça va? Demandais-je.

-...

-Tu as besoin de quelque chose? Une boisson?

-...

-James s'il te plaît dit quelque chose n'importe quoi, ce que tu veux mais je t'en pris dit quelque chose!

-Je le tuerai! Lâcha-t-il avec une pointe de rage dans la voix.

-Cela n'est pas une solution crois moi.

-Moi je pense que si.

-Non! James ressaisis-toi. Ne laisse pas la colère te submergé. C'est fini. Je vais bien, Will nous ai venu en aide et Carl n'est pas réapparu depuis. Arrête de te mettre martèle en tête. Si seulement tu pouvais te voir dans l'état ou tu es. On s'inquiète pour toi!

-Carl nous brise et on ne fait rien pour l'arrêter et tu veux que je reste tranquille? Non Sissi. Pas question!

-James, il y a toujours une solution. Il suffit simplement de la trouver et de l'exécuter. Écoute, je te demande juste d'être toi même, ce qui n'est pas le cas en ce moment. Tu nous fait peur James, très peur.

-...

-S'il te plaît, ne fait rien qui pourrait compromettre le peu de famille qui nous reste.

James ce laissa glisser de la chaise. Il tomba à genoux au sol, ce plia en deux et cacha son visage dans ses mains. Il fondit en larmes. Je m'agenouillai à côté de lui et le pris dans mes bras.

-Calmes-toi. Chuchotais-je. On va trouver une solution je te le promet.

James pausa sa tête contre ma taille et continua à pleurer toute les larmes de son corps. Will entra à l'instant dans la pièce. De nos deux regards, il compris ce qui tracassait James. Sans dire un mot, il s'accroupit de l'autre côté de James, ce pausa près de lui et le serra dans ses bras. Mon Oncle entra à son tour et vint près de moi. Un énorme silence régna dans la pièce. On n'entendait que les plaintes de James. Will semblait au bord des larmes, mon Oncle ne savait quoi faire et moi... noué dans tous l'intérieur du corps, j'étais incapable de pleurer, de bouger ou je ne sais quoi. Ce fut une véritable déchirure qui ce créa en moi.

                                                                                    ***

L'après-midi fut extrêmement pénible pour tous le monde. James c'était enfermé dans sa chambre, Oncle Henry était assis dans une chaise longue bouteille à la main et la regardait sans même l'avoir ouverte, Will main dans la vaisselle, restait là, légèrement plié sans bouger. Quand à moi, j'étais sortie et m'était assise sur le banc et observait tous ce qui m'entourait. Dieu merci, aucuns clients. Mon Oncle ce leva et vint s'asseoir à côté de moi.

SissiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant