Sissi

12. De retour au poste

Mon Oncle avait décidé d'ouvrir le bar afin que l'on gagne plus d'argent pour pouvoir payer un bon avocat à James. Encore faudrait-il en trouver un bon. Jusqu'ici, j'arrivais à m'en sortir mais James me manquait terriblement et le procès approchait très vite. Plus il approchait et plus je ne le sentais pas. J'étais tellement inquiète que je me donnais d'horrible douleur à ma plaie poignardé. Isabelle devait me donner des calmants. Dieu merci, James aussi avait toujours droit à ce traitement. Mais y aurait-il toujours droit? Isabelle me disait de ne pas m'inquiéter car, la police n'avait pas le droit de refuser des soins à un de leur détenu. J'espérais qu'elle avait raison.

-Sissi il faut que tu restes tranquille. Sinon ta plaie ne guérira jamais.

-Oui mais c'est plus fort que moi.

-Il faut que tu sois forte sinon tu risques de me faire une crise de nerf. Ce n'est vraiment pas le moment.

-Je vais essayer de me calmer je vous le promet Isabelle.

-Bien. Je reviendrais ce soir voir comment tu te sens d'accord?

-Oui. Je la regardais s'éloigner. Quand elle fut partie, je me dirigea vers la cuisine, pris le téléphone et composa le numéro de l'hôpital.

-Hôpital de Perpignan accueil vous désirez?

-Bonjour madame je désirerai parler à mon ami monsieur Rico.

-Vous savez son numéro de chambre.

-C'est la numéro 54.

-Je vous le passe.

J'entendis un ''bip" puis, le silence sur la ligne. Quelques secondes plus tard, je réentendis le "bip" puis la voix de Carl parla:

-Allô?

-Carl c'est Elisabeth .

-Ah Sissi comment vas-tu?

-Ça peut aller. Tu es toujours d'accord de témoigner devant l'inspecteur pour James?

-Bien sûr. On ce voit quand?

-Je serai là dans 2h. Je viendrais devant ta chambre. Ensuite on ira au poste de police pour déposer ton témoignage.

-Pas de soucis je t'attend.

-A toute à l'heure. Je raccrocha

***

Je marchais jusqu'à la chambre de Carl lorsque je rencontra son infirmière à qui j'avais demandé des informations.

-Bonjour madame.

-Bonjour mademoiselle. Comment allez-vous?

-Bien et vous?

-Très bien merci. Vous venez chercher vote ami?

-Oui. On va... en sorti pour lui changer les idées.

-C'est très gentil de votre part.

-Merci.

-Je vous laisse aller le voir.

-Merci, au revoir.

-Au revoir.

Je me dirigea versa chambre lorsque la porte s'ouvrit et Carl passa la tête dans l'entrebâillement.

-J'ai bien entendu que l'on partaient en sorti? Dit il avec un grand sourire.

-Ne te fait pas d'idées! J'ai dis ça parce que je n'ai pas envie de lui dire que tu vas témoigner pour mon frère. Les gens ne sont pas censés être au courant.