Sissi

13. Une prison effrayante

Carl me lâcha et et je rentra dans le bureau. Carl vint à côté de moi et l'inspecteur pris place derrière son bureau.

-Assied-vous.

Je pris place sur le fauteuil, Carl à côté de moi.

-Pour commencer, comment vous sentez-vous monsieur Rico?

-Je vais mieux merci inspecteur.

-Bonne nouvelle. Mais, quel bon vent vous amène avec vous mademoiselle Brandtner? Me demanda t-il.

-Le vent de la justice inspecteur.

Il me regarda en souriant.

-Je m'en doute. Alors dîtes moi, qu'elles sont ces nouvelles informations dont vous vouliez me parler?

-Voilà inspecteur... Dit Carl.

                                                                                                        ***

-C'est tout? Demanda l'inspecteur Franco.

-Je vous ai tout raconté monsieur. Dit Carl. Et c'est la strict vérité.

-Je ne met pas votre parole en doute mais est-ce possible, que le soir ou vous avez été agressé, vous aviez bu un peu?

-J'avais bu, mais pas au point de ne pas savoir ou je suis, qui m'a agressé et tout le reste.

-J'ai bien peur de devoir vous donner encore de mauvaises nouvelles à vous deux mais surtout à vous mademoiselle Brandtner.

-Que voulez-vous dire? Demandais-je très inquiète.

-Nous avons retrouvé plusieurs objets sur le lieu du crime: des chaussures à talon pour hommes qui font 10 centimètres, un masque représentant je ne sais qui, et un couteau de chasse de 20 centimètres de longueurs à dents.

-Ce qui veut dire?

-Le témoin nous a dit avoir vu votre frère ce débarrasser de tout cela.

-Qu'allez-vous faire inspecteur? Demanda Carl.

-Le procès va ce tenir et monsieur Right sera jugé. Je suis navré mais je ne peux pas l'aider, il est plus incriminé qu'autre chose. Maintenant, si vous le permettez, mais j'ai du travail.

-Puis-je voir mon frère s'il vous plaît? Demandais-je.

-Je ne peux pas vous l'autoriser mademoiselle.

-S'il vous plaît, il me manque terriblement.

-Fort bien. Barde?

Un agent rentra dans la pièce.

-Emmenez monsieur et mademoiselle à la cellule de monsieur Right s'il vous plaît.

-Oui monsieur.

Nous dîmes au revoir à l'inspecteur et suivirent l'agent Barde. Il nous emmena au rez-de chaussée, pris des clé et ouvrit une porte en acier qui menait dans un sous sol. Il descendit des escaliers. Nous le suivîmes. L'endroit était sombre, effrayant et humide. Arrivé aux cellules il ce tourna vers nous et nous dit:

-Je vous laisse le voir 5 minutes.

-Vous ne venez pas avec nous?

-Je dois surveiller la porte.

Carl enroula un bras autour de mes épaules et nous commençons à marcher en regardant les personnes dans les cellules. Je vis avec peur, des hommes de tous âges, mêmes des femmes et enfants. C'était effrayant. Je n'avais qu'une envie c'était de faire demi-tour, mais la présence de Carl me rassurait, et je voulais voir James. Certains détenu voulaient nous attraper en passant leur bras à travers les barreaux. D'autres nous regardait de travers et d'autres encore nous suppliais de les sortir de là. Au bout de 2 minutes, on trouva James assis sur un lit, main jointe, tête baissée.

-James. Appelais-je

Il leva la tête.

-Sissi! Dit-il en ce levant et venant vers la porte. Que fais-tu là? Me demanda t-il en passant ses bras a travers la grille et pausant ses mains dans mon dos.

-Je suis venue te faire une visite.

-Merci. Me dit-il dans un faible sourire. Tu me manques.

-Tu me manques aussi.

Il tourna la tête et son regard s'assombrit.

-Que fais-tu ici? Demanda t-il en colère à l'adresse de Carl.

-J'ai accompagné ta sœur figures-toi.

-Elle n'a pas besoin de toi, dégage!

-James, Carl est venu pour déposer son témoignage pour t'aider.

-Pardon? Fit James avec de grands yeux.

-Oui Junior, malheureusement ils sont incorrigible! Ton procès va ce tenir. Répondit Carl avec une pointe de colère dans la voix.

-Pour commencer ne m'appelle pas Junior! Ensuite j'espère que mon procès va ce tenir afin que je puisse me présenter à la barre, dire la vérité et aussi plaider non coupable. Après, tu me croiras si tu veux ou pas, mais je n'ai pas essayé de te tuer il y a deux semaines maintenant.

-Je sais que ce n'est pas toi James, mais eux ils sont sûr que c'est toi.

-Et moi je vais leur prouver le contraire!

-On ce calme tous les deux! Intervenais-je. On va te trouver un bon avocat James mais part pitié arrête de dire des bêtises.

-Le petit a raison, mieux vaut qu'il prouve le contraire s'il n'est pas coupable. Dit un vieil homme dans la cellule à côté.

-A oui? et pourquoi? Demanda Carl.

-Idiot que tu es jeune homme!

-Et! Ne me parle pas comme ça grand père!

Le vieil homme ignora Carl. Il repris:

-J'ai connu un homme dans ton genre petit. On l'avait accusé du meurtre de sa petite amie. Il a été plaider coupable. Personne n'a cru sa version des faits. Une semaine après, il a été pendu. Et trois mois plus tard, une autre affaire est sorti et un homme fut pendu. Quelques secondes avant de mourir, il avait dit avoir avoué le meurtre de la petite amie du pauvre garçon. Ce fut une horreur pour les juges et tous le monde. Après avoir repris les deux affaires qui apparemment étaient liées, ils ce sont rendu compte que c'était un coup monté. Mais c'était trop tard pour réparer.

-Alors pourquoi recommence t-il aujourd'hui alors qu'ils ont tort?

-Je t'explique ma grande, il y a le procureur qui essaye de condamner les gens à la potence, on le tient au courant de l'affaire et après il voit.

-Qui est-ce?

-Maître Perry. Si pour lui ton frère est coupable, croix moi, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour le condamner à la peine capital.

-Vous connaissez quelqu'un qui pourrait aider James?

-Oui, l'avocat qui m'a fait éviter la potence: Maître Watt. J'aurais du être condamner malgré le peu de preuve contre moi. Mais au lieu de cela, j'ai gagné 2 ans de prison. Encore 6 mois à purger!

-Ou peut t-on le trouver ce Maître Watt?

-Pas la moindre idée ma grande. Tous ce que je peux te dire c'est que c'est un très bon avocat. Mais si Maître Perry arrive à convaincre les jurés du contraire... Ton frère sera condamné!