27. L'appartement

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Ils arrivèrent devant l'immeuble (du moins ce qu'il en restait) tellement il était délabré. Des agents étaient de partout. Des voitures de police stoppaient de part et d'autre. Un commissaire tenait en main un micro déporte. Il donnait des ordres.

-Attention appel à tous les agents. Mettez-vous en place. Je veux que chaque policiers soit armé. Cet individu est dangereux! Je répète: cet individu est dangereux. Attendez mes ordres.

Logan s'approcha de lui.

-Que comptez-vous faire pour dénicher notre oiseau commissaire?

-Pour le moment, les hommes qui m'ont prévenu ne l'ont pas vu ressortirent. L'immeuble est cerné. J'attends que mes hommes soient bien en place avant de leur donner l'ordre d'entrer. 

-Y a t-il d'autres portes mis à part celles de devant?

-Oui. La porte de secours qui se tenaient derrière l'immeuble. Nous avons vérifié que personne ne s'approche.

-Et notre homme?

-Un agent est allé voir. Il y est. Si tout ce passe comme prévu, nous devrions l'avoir.

-Je l'espère.

Il eu un grésillement dans son micro. Il appuya sur un bouton et parla.

-Commissaire Mandais j'écoute... oui... Je vois... bon très bien... merci. Il ré-appuya sur le bouton.

-Bon notre homme est bel et bien à l'intérieur. Il porte une arme. En se sauvant vers le haut il a laissé tomber de sa poche quelques douilles. Un revolver. Calibre 9 mm, c'est un Luger 11.

Logan pris la balle. Il l'a regarda.

-Je vois... Il ne s'est pas contenté de se sauver les mains vide en plus.

-Que contez-vous faire?

-Hé bien... Commissaire je souhaiterai que vous reteniez vos hommes et que vous me laissiez entrer d'abord!

-Rentrez?? Non mais vous plaisantez?! Si vous croyez que je vais vous laissez entrer seul face à un fou armé vous vous trompez! Vous êtes détective certes! Mais pas suicidaire j'espère!

-Commissaire... j'ai mon plan. Votre homme sait ou sont chacun de vos hommes. Mais vous, vous ne savez pas ou il est, dans cet immeuble. Alors, en lançant vos hommes sur lui comme des chiens de chasse sur leur proie, il aura largement le temps de faire des morts parmi vos chasseurs. Comme dans ces immeubles de la sorte, les escaliers sont tellement étroit qu'une seule personne peut y monter. Les autres suivent à la file. Lorsqu'il verra un agent, il n'hésitera pas à tuer. Et fera de même avec les autres. Hors moi, il ne sait pas que je suis là, pas encore. Si vous me laissez monter avec mon collègue, nous chercherons dans chaque étages. Dès que nous le trouverons, nous nous en occuperons. Vos hommes pourront alors intervenir sans dommage. Qu'en dîtes-vous?

-...

-Je sais que cela peut vous semblez fou, suicidaire... appelez cela comme vous le souhaitez mais croyez moi, je sais ce que je fais!

-Mais je vous crois monsieur Logan. Je vous crois. Même je n'en doute pas. Mais comprenez moi! J'ai du amener "la cavalerie" pour lui tout seul. Alors, je me demande ce que vous ferez seul là-haut avec cet énergumène. Pensez que cela pour moi est... dépassé on va dire. Non monsieur Logan non. Seul vous n'y arriverai pas sans nous. C'est impossible.

-Commissaire! J'insiste! Cet homme est coupable d'un crime. Mais le pire dans tout cela, c'est qu'il a fait accusé un jeune homme à sa place qui sera pendu dans précisément 3 jours et 3h si nous ne l'attrapons pas.

-Monsieur Logan...

-Si jamais j'échoue, et que ce jeune homme dont il est question est pendu, c'est vous irai voir sa pauvre sœur pour lui dire qu'elle n'a plus de grand frère. Et j'espère que vous aurez le courage de lui en donner la raison!

-...

-Voulez-vous faire ce sale boulot? 

-Non!

-Alors faisons équipe et non ennemis! Laissez moi monter et attendez mon signal.

Le commissaire réfléchissait à vitesse grand V. Il ne voulait pas que le détective soit gravement blessé voir tuer à cause d'un psychopathe qui aurait du être mort depuis très longtemps. Mais il ne voulait pas non plus se retrouver devant une jeune fille pour lui annoncé la tragédie et pour la voir ensuite pleurer la mort de son frère. Mort innocemment qui plus est. Il pesait le pour et le contre. Les minutes défilaient lentement. Il voyait dans le coin de ses yeux, Logan accoudé à la voiture de police qui le regardait attentant impatiemment sa réponse. Tout à coup une idée lui vint en tête. Il pensait que cette idée plairait à tous le monde.

-Monsieur Logan je vous propose un marché.

-lequel?

-Très bien je vous autorise à monter avec votre collègue. A UNE CONDITION! Que quelques de mes hommes viennent avec vous. Votre sécurité sera assuré ainsi que celle de votre collègue.

-Marché conclue!

-Combien d'homme avez-vous besoin?

-Voyons... Il m'en faudrait... trois! Avec votre accord bien entendu.

-Cela me convient. Je vous laisse quartier libre. J'attendrai votre signal.

-Bien. Je souhaiterai dans vos trois hommes si cela ne vous dérange pas, un assez fort et les deux derniers rapide, agile mais qui sont aussi bon tireur.

-J'ai vos hommes. Je vais vous les chercher.

-Merci bien.

Le commissaire repartit et revient suivi de trois policiers.

-Les voici monsieur Logan. Le premier Sumer est un de nos plus fort policiers. Les deux autres: Trust et Clayon. Ils sont rapide et agile. Trust est un peu plus bon tireur que Clayon. Vous pouvez leur faire confiance.

-Merci beaucoup commissaire. Je vous les rendrais bientôt en un seul morceau et en bonne santé.

-Je l'espère.

-Bien. Messieurs suivez-moi.

Logan se dirigea vers Anderson suivit des trois policiers.

-Anderson, le commissaire nous laisse monter. Nous aurons avec nous ces trois jeunes policiers: Sumer, Trust et Clayon qui nous aiderons pour attraper notre gibier.

-Très bien Logan. Mais comment comptez-vous faire pour faire sortir.... notre gibier?

-Vous le saurez le moment venu. Pour le moment, les hommes sont en place. S'il nous échappent, il n'ira pas loin avec tous ce monde.

-Espérons que nous l'aurons. Voyez-vous je ne me suis pas encore fait à l'idée de quitter ce monde maintenant.

-Ne soyez pas étonné de l'humour "mortel" de mon ami messieurs. Dit Logan en se tournant vers les policiers. C'est juste sa façon de dire que se retrouver face à notre homme ne l'enchante guère.

-Je...

-Mais restons calme. La panique ne nous servira à rien mise à part faire de grosses erreurs. Messieurs suivez-moi!

Logan entra dans l'appartement suivi de son collègue et des trois policiers.

SissiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant