11. Leçon de moral

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-Vous êtes en train de me dire que vous avez interrogé un témoin plus une infirmière illégalement? S'exclama l'inspecteur Franco.

-Je n'ai pas fait cela illégalement. Ensuite, si je suis ici ce n'est pas pour parler de ma démarche mais des informations que m'a donné l'infirmière que vous n'avez même pas pris en compte parce que vous voulez faire accuser mon frère alors qu'il n'y est pour un rien dans cette histoire! Dis-je en bouillonnant.

-Mais mademoiselle Brandtner vous voulez faire mon boulot à ma place?

-Ce n'est pas ce que je suis en train de dire!

-Bien je vous laisse 5 minutes pour me raconter vos bêtises ensuite je vous prierai de bien vouloir sortir de ce bureau! Mais sachez que vous avez fait entrave à une enquête de police.

-Fort bien inspecteur! Dis-je en m'asseyant avant même qu'il m'y est autorisé. Je lui raconta tout ce que m'avait dit l'infirmière et Carl lors de ma visite. Je n'oublie aucun détails ni informations qui étaient de la plus grandes importance. Quand j'eus fini, l'inspecteur me regardait comme si je venais de lui dire des ragots.

-Votre imagination est débordante jeune fille. Me dit-il sur un ton désespéré.

-Mais vous êtes un abruti ma parole! Allez questionné l'infirmière elle vous dira la même chose. Et monsieur Rico accepte de venir témoigner comme quoi ce n'est pas mon frère qui l'a agressé!  

-Qu'en sait monsieur Rico? Il a été agressé et est tombé dans la coma. Il ne ce rappelle peut-être plus tout les détails de cette affaire.

-Vous, vous ne vous rappelez plus comment mener un enquête sans prendre un innocent parce qu'il vous faut un coupable mais parce que vous voulez aussi vous débarrasser de cette affaire!

-Votre frère est coupable!

-Mon frère n'est pas coupable!

-Prouvé le!

-Fort bien! L'infirmière à dit que monsieur Rico avait des entailles sur les avants bras qui lui rappelait une pointe de flèche. James, ne tire pas à l'arc. Ensuite, elle a dit que vu ou ont été porté les coups, pour elle, l'agresseur fait dans les 1m 95. James fait 10 centimètres de moins. Puis, elle a dit qu'on avait essayé de l'étrangler à la main et que le tueur portait des gants en cuire noir. James ne porte jamais de gants quel qu'ils soit! Puis, elle a aussi retrouvé de la peau et du sang sous les ongles de monsieur Rico, l'agresseur doit porter de belles marques sur les avant bras à t-elle dit. J'ai vu les bras de mon frère, il ne porte aucunes marques! Et pour finir, monsieur Rico m'a dit avoir reconnu son agresseur et il m'a dit que c'était un ancien élève de son lycée actuel. Je lui est demandé et il a confirmé que cet homme n'était pas James!

-Mademoiselle Brandtner. Dit-il en joignant les mains et me regardant en souriant. Je comprend que vous voulez aider votre frère. Mais il faut voir la vérité en face, il est coupable. Et mon travail est d'emprisonner ce genre de personne comme lui. Rentrez chez vous et laisser moi faire mon boulot. Vous recevrez bientôt une lettre avec votre famille pour être convoqué au procès de monsieur Right. Bonne journée mademoiselle.

-Mais...

-Curtt!

Son collègue arriva, me pris par le bras et commença à m'emmener vers le couloir.

-Mon frère est innocent je vous le prouverais!

                                                                                      ***

-Tu as fait tout ce que tu as pu Sissi...

-Cet inspecteur est un imbécile Will. Lui dis-je.

-Mais on ne peut rien faire.

-Will, James est en prison pour le crime d'un autre. Il risque la potence.

-James ne sera pas pendu ne t'inquiète pas! Il faut garder espoir!

-Dur!

-Je sais, mais c'est la vie.

-Je n'aime pas la vie!

-Tu dis parce que en ce moment c'est dur pour nous tous.

-Non...

-Sissi, ta mère est morte, Carl a été une saleté, James est prison et nous avons des dettes à cause du bar, d'accord je te l'accorde, tout cela est dur à supporter en même temps. Certes, tu n'as pas eu une vie comme les autres jeunes filles: une vrai famille, les amis, le lycée, les soirées, un petit ami ou je ne sais quoi. Mais tu ne dois pas abandonner. James compte sur nous tu le sais ça?

-Oui.

-Alors agi et bas-toi comme tu l'as fait ce matin avec l'inspecteur. N'abandonne jamais! Tu veux être comme ta mère? Alors soit courageuse et bas-toi jusqu'au bout même si à la fin tout est échec, mais n'abandonne jamais! Ta mère s'est battu contre sa maladie, elle a échouée d'accord. Mais elle a réussi sur une tonne d'autre chose. Suis son exemple.

-T'es marrant toi. C'est plus facile à dire qu'à faire!

-Je sais Sissi, je sais. Mais on ne doit pas être ralentis par les obstacles de la vie! Au contraire, ils sont là pour nous faire une leçon. Au début on chute et ce relever est dur. On rechute, mais on n'a moins mal. Et ainsi de suite. A la fin, on ne chute plus et on avance à grand pas! Tu comprends ce que je veux dire?

-Oui.

-Promet moi de ne jamais abandonner!

-Non. Je ne préfère pas. Je ne veux pas que l'on me dise (si jamais j'abandonne) que tu n'es pas fière de moi.

-Cela fait aussi partie de la vie. Mais plus tard, je suis sûr que tu comprendras! Tu es encore un peu jeune pour tous comprendre. Mais tu verras, tu comprendras ce que je t'ai dis.

-J'espère.

-J'en suis sûr.

Il ce leva, me donna avec sa tête un petit coup contre la mienne et partit vers la cuisine. Je me leva et marcha vers la boite au lettre. Je l'ouvris et trouva une lettre avec le cachet du commissariat. J'hésitais à l'ouvrir aillant peur de son contenu. Je me décida à aller voir Will et lui demander de lire pour moi.

-Will, je viens de trouver cette lettre dans la boite au lettre...

-Donne!

Je lui tendis, il l'a pris. Il l'ouvris et l'a lu tous bas. Quand il eu fini Oncle Henry lui demanda:

-Alors?

-Le procès de James ce fera la semaine prochaine. Mardi à 11h. On nous demande d'être tous les trois présent. Et...

-Et?

Will me regarda et continua.

-Et ils disent dans la lettre que le procès pourra ce tenir car, les preuves que nous a montré l'inspecteur Franco l'autre jour devant James... sont suffisantes.

-Ho bon sang! Lâcha Oncle Henry.

Cette fois, j'avais peur qu'il n'y est plus d'espoir. Je montais dans ma chambre et m'écroulais sur mon lit. J'avais perdu mon père et ma mère. Si je perdais James, j'avais peur cette fois de ne plus rien supporter. Certes, James devait être dans un état pire que le mien. Mais ça ne m'empêchais pas d'avoir peur, très peur.


SissiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant