Sissi

35. Fameux trio

Je me réveille enfouit sous ma couverture. Mon réveil indique 5h du matin. Je me sens terriblement fatiguée. Je me tourne sur le côté et voit une ombre. Quelqu'un était assis au bord du lit et me fixait. Mes yeux mirent quelques instants pour s'habituer au noir. Je le reconnais. il me regardait tendrement et me souriait.

-James?

-C'est moi. Chuchota t-il.

-Mais qu'est-ce que tu fais là?

-Je suis venue te voir.

- A cette heure-ci?

-En faîte, je suis monté il y a une heure. En passant devant ta porte j'ai entendu du bruit dans ta chambre.

-Ho! J'ai encore du me cogner ou un truc dans le genre.

-... Je suis donc entré et je t'ai remis en place. Sinon tu serais tombé du lit. Et je me suis assis et je n'ai plus bougé.

-Merci monsieur le gardien. Mais ou sont les autres?

-Les invités sont repartit. Oncle Henry à un peu trop bu qui fait que... avec Will on a du l'aider à monter dans sa chambre. Et Will est entrain de dormir en ce moment. 

-Mais toi tu...?

-Je n'arrivais pas à dormir alors j'ai commencé à faire du rangement en bas.

-Pff ce doit être en bazar. Je n'ose même pas imaginer l'état de la pièce.

-Non ça va. Elle aurait pu être pire.

-Oui. Enfin nous verrons demain. Ou plutôt dans quelques heures je devrais dire.

-Je croix aussi. J'ai des nouvelles de Cortana par le juge qui est venu à la fin de la fête.

-Alors?

-Cortana aura son procès comme tous les criminels. La justice va faire se qu'il faut. Mais je pense qu'il sera nommé coupable à cause de son passé.

-Je l'espère.

-Le juge m'a aussi présenté des excuses.

-Seulement des excuses?

-Oui.

-Non mais je rêve. Il te croyais seul coupable de cette affaire, il t'enferme et ont été près à te prendre. Et lorsqu'il découvre que nous avions raison, tous ce qu'il trouve à faire c'est de te présenter des excuses?

-C'est l'être humain.

-Répugnant.

Le silence se fît dans la pièce. James me tenait la main. Je regardais dans le vide. Lui me fixait du regard comme s'il voulait deviner mes pensées.

-James?

-Oui?

-Comment tu te sens?

-Mais très bien.

-Mentalement?

-Très bien aussi

-Tu es sûr?

-Oui pourquoi?

-Je ne sais pas... tu es à peine sortit d'une terrible affaire et tu as le comportement d'un homme à qui il n'est rien arrivé.

-Élisabeth... c'est vrai que je suis encore un peu secoué de tout cela. Mais c'est fini maintenant! L'affaire est fini. Je suis libre. Et ce qui compte pour moi c'est rattraper le temps perdu avec ma famille. Et toi surtout!

-... Tu es quelqu'un de courageux. Sincèrement, même si tu as changé peu importe comment, je t'aime comme tu es.

Il se penche vers moi et m'embrasse sur le front. Je m'assois dans mon lit et le serre dans mes bras.