32. Sauvé in extremis

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Mon Oncle était revenu seul. Il nous avait raconté ce qu'il s'était passé. J'avais mis cela sur le compte de la malchance de la vie. Mais j'avais repris espoir. J'espérais que monsieur Logan sauverais James. Le Docteur Anderson avait repris sa place et Oncle Henry aussi. Je m'étais assise sur les genoux de Will et je n'avais plus bougée. Je regardais par la fenêtre et attendais. Monsieur Logan serai la dans deux, trois minutes car mon Oncle était revenu il y a cinq minutes. Mais les dernières minutes me semblait durer éternelle. Will passa ses bras autour de ma taille et me tira doucement contre lui. Je le laissais faire tout en continuant à fixer mes yeux par la fenêtre. Mon dos toucha son torse. Je me calais contre lui afin d'avoir chaud. Ce mois de novembre me semblait glacial. Demain nous serions le deux. Le jour de mon anniversaire. Je m'en fichais. Après-tous, les anniversaires sont des jours comme les autres juste que l'on prend an de plus. Non, je ne le fêterais pas. Will me serra contre lui et leva son bras droit vers mon visage tout en continuant à me serrer. Il pris une mèche de mes cheveux dans sa main et commença à l'enrouler autour de ses doigts. Il pausa son menton sur mon épaule. Soudain, j'entendis pas loin un crissement de pneu. Je me levais et sortit du wagon. Monsieur Logan me faisait signe.

-Venez-vite monsieur Logan est là! criais-je en courant vers la voiture. Arrivé à sa hauteur j'ouvris la portière et m'engouffrais dedans.

Le Docteur Anderson monta à la place du passager avant et pausa un sac entre ses jambes que je n'avais jamais remarqué jusqu'ici. Will et Oncle Henry vinrent s'asseoir derrière avec moi. Monsieur Logan fit demi-tour et repartie en trombe.

-Dans combien de temps allons-nous arriver? Demanda le Docteur.

-Dans environ 3 quart d'heure.

-C'est juste. 1 quart d'heure il nous restera pour Right.

-Pitié Anderson ne me tressez pas! Surtout pas!

-Excusez-moi.

-Ce n'est pas grave.

-Monsieur Logan qui a t-il dans ce sac? Demandais-je

-Des preuves contre l'agresseur de monsieur Rico. Je les amène au juge afin qu'il libère votre frère.

-Je vois.

Je me recroquevilla et attendit que nous arrivions.

***

-JAMES-

J'étais arrivé hier au alentour de midi à la prison. Les agents m'avait tout de suite enfermé dans une cellule pour détenu qui serait bientôt exécuté. Je pensais à tout ceux qui était passé par là avant moi et me demandais dans quel état d'esprit ils étaient. Pour je ne sais qu'elle raison, le juge avait avancé de 24h mon exécution. Pour moi, ça m'était bien égale. Tout était perdu et j'allais être pendu dans même pas vingt minutes. Je me levais de mon lit et regardais pour la dernière fois ce magnifique soleil couchant que le ciel m'offrait. J'attrapais les barreaux de ma fenêtre entre mes mains et les serrais de toute mes forces. Je baissais les yeux et regardais les habits pour détenu que l'on m'avait donné. Une chemise, un pantalon et des chaussures noirs. Tout habillé en noir. Je portais déjà mon deuil avant même d'être pendu. Quel ironie. J'entendis une clef tourner dans la serrure et je vis deux agents.

-Il est l'heure! Me dit l'un deux.

Ma peur monta en flèche.

-S'il vous plaît messieurs accordé moi encore quelques minutes.

Je leur tournait le dos et souffla un grand coup. Mon ventre me tiraillait et j'avais les larmes aux yeux. Quel horreur! Mes pensées allèrent directement à Sissi. Je voyais son visage me sourire. Son beau visage... j'étais heureux d'avoir eu une sœur aussi belle qu'elle. Mais la vie avait décidé de ne pas me laisser lui dire au revoir et me laisser la serrer une dernière fois dans mes bras. Mais c'était mieux ainsi. Je respirais une dernière fois. Je me retournais et marcha lentement vers mon escorte. Les deux agents fermèrent ma prison et se mirent chacun à coté de moi.

SissiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant