2.

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La voiture tourne sur un pauvre petit chemin de terre essayant de se frayer un passage entre tout ces grands arbres.

Pitier dieu des ramens sauvez moi de cet enfer, je suis trop vieille pour finir abandonnée dans un camp de vancance.

On passe devant une grande pancarte en bois avec inscrit dessus "The Dancing Shadow", puis à peine cinq mètres plus loin mon père gare la voiture sur un mini parking.

Mes parents sortent rapidement pour aller sortir mes bagages, quant à moi je sors lentement sur une chanson qui correspond parfaitement à mon état d'esprit actuel : Neurose de My First Story.

C'est avec un air de dépressive en colère que je prends ma valise noir et mon sac à dos noir. Bon j'avoue le noir et moi c'est une grande histoire d'amour. Mais en vrai, pour être honnête, à côté de mes parents je fais tâche.

Mon père est grand, des cheveux noir parfaitement coiffé qui vont parfaitement avec ses yeux marrons foncé. Ils porte une chemise bleu ciel et un pantalon noir, tout ça accompagné de chaussure de ville noir.

Ma mère, elle, est de taille moyenne, elle a de long cheveux brun attaché en un chignon et des yeux couleurs corbeau. Elle est habillée d'une longue jupe cintrée noir, d'un chemisier beige et de chaussures à talons.

Puis il y a moi, petite, cheveux long, voir trop long, de couleur brune, des yeux de la même couleur que ceux de ma mère. Un simple débardeur blanc, un jean noir et une converse jaunes et une verte.

Oui oui, une jaune et une verte.

La logique ? Je l'ai perdue en chemin il y a longtemps.

La mode ? C'est quoi ça ? J'ai jamais connue.

On va dire que au lycée je suis souvent repérée pour mon style un peu décalé. J'ai toujours quelque chose qui ne va pas avec le reste. Donc clairement moi la mode je m'en fout un peu. Pour moi, si je veux porter ça, je le porterais.

« - Allons y Jihyuk. »

Je suis à contre coeur mes parents, trainant ma valise avec ma main gauche, plaçant mes écouteurs sur mes oreilles de façon à entendre la vie extérieur et ma musique, tout ça en regardant le portail imposant du camp de vacance.

C'est pas plutôt l'armée ce truc ? Non parce que vu le bordel de surveillance et tout j'ai plus l'impression que c'est ça.

« - Bienvenue parmis nous, vous devez être Jihyuk et ses parents ? »

Mon regard parcours tout le camp en à peine trente secondes. Il y a sept chalets, dont un au centre de tous qui est beaucoup plus imposant. C'est sûrement là que ce trouve le réfectoire. Les six autres sont à peu prêt de la même taille.

Je peux voir sur l'un des chalets à droites, cinq garçons, assis sur les marches du petit chalet, entrain de regarder dans ma direction.

« - Jihyuk on t'a parlé.

- Pardon, oui ? »

Je reporte mon regard sur le garçon qui nous accueille. Le pauvre je l'ai même pas calculé. Il est grand et a des cheveux brun coiffé assez rapidement. Il est habillée d'un tshirt marron avec le logo du camp de vacance et d'un jean bleu simple.

Un leger sourire amusé s'étire sur ses lèvres en me regardant. Il se fout de ma gueule là ou je rêve ?

« - Je disais donc, je m'appelle Seokjin, je suis l'un des animateurs du camp.

- Enchanté, moi c'est Jihyuk, victime de mes parents.

- Jihyuk ! »

Ma mère me regarde avec de gros yeux colérique, ce qui me fait soupirer.

« - Pardon pardon. Victime de mon père qui me force à rester ici. »

Le prénommé Seokjin rit légèrement avant de sourire à mes parents.

« - Je ne vais pas vous garder plus longtemps ici, vous pouvez partir, vous avez sûrement des choses à faire.

- Oui beaucoup de chose à faire. »

Depuis le début mon père ne quitte pas des yeux son téléphone de boulot, envoyant sûrement des mails à ces collègues ou je ne sais qui. On voit que j'ai de l'importance pour lui.

« - Ma cherie à dans deux mois ! »

Ma mère me saute limite dessus, les larmes aux yeux et me serrant fort dans ses bras. Elle a toujours été du genre à me montrer constamment son amour, contrairement à mon père.

« - Yah c'est bon je vais pas mourir hein...

- Prends soin de toi, ok ?

- Bah euh... Ouais ? Je vais pas me laisser crever non plus. »

Elle m'embrasse la joue et laisse la place à mon père qui range enfin son portable dans sa poche. Son regard est rempli de méfiance a mon égard.

« - Pas de connerie ok ?

- Ouais ouais. »

Sa réflexion me fait regarder en l'air, agacée et désespérée de constater son peu de confiance en moi.

Bande de lacheur sans confiance.

Shadow ᵇᵗˢˑʲʲᵏ ✔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant