15- Encore des choix

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PDV Elikia

Je reçois un message de Messiyah, me demandant de le rejoindre au parc près de la maison de sa mère. Je me rappelais de la première fois que j'y étais, et je souris, cette époque insouciante de ma vie, qui n'était pas si loin que ça.
Beaucoup de choses avaient changées depuis ce temps.

Je me préparais donc, ferma ma maison et le rejoins en taxi, parce qu'il était sorti avec ma voiture, en même temps je n'avais aucune force pour conduire.
Le taxi me déposa vingt minutes plus tard. Je le reconnu vite, puisqu'il n'y avait personne, il était le seul assis dans ce parc. Je m'avançais, et il me sourit. Il se leva, il me prit dans ses bras. Ok
Ce n'était pas du tout le genre de Messiyah, qu'est ce qui lui prenait, il devait sûrement me dire qu'il repartait, il avait peut être du boulot là-bas, ou même une fiancée, je n'en savais rien. Il remarqua que j'étais un peu sceptique face à son geste, il me demanda de me détendre. Il me posa des questions sur mon état, si j'allais bien, ou encore s'il y avait du mieux, à vrai dire il y'avait du mieux, mais je n'allais pas totalement bien. Il sourit, et pris mes deux mains dans les siennes, me demanda de fermer les yeux, de me laisser conduire par le saint esprit qui allait se manifester. Il se mit à prier, il ne priait pas avec douceur non du tout. Il faisait une vraie prière d'autorité, il déclarait des paroles de libération, ordonnait à cet esprit de mort de sortir de ma vie. J'avais soudain le vertige, je pleurais de toutes mes forces, Messiyah ne faiblissait pas, il criait a cet esprit de partir, je sentais quelque chose me cogner la poitrine, ou quelque chose du genre, et là Messiyah me demanda de croire, parce que si je ne croyais pas j'allais continuer à être manipulée, il me dit que ma vie appartenait à personne d'autre qu'à Jésus, il avait raison, je n'avais aucune raison de ne pas croire, après tout, pourquoi avoir peur de la mort, si c'est mon Dieu qui en détient la clé?
Je reprenais courage, et je me mis à déclarer dés parole de vie à mon égard, parce que, personne ne pouvait se lever aussi mieux que moi pour cette situation qui me tracassait. Je criais aussi fort que je pouvais que j'étais libérée, complètement delivree de tout ce qui me brisait. Dieu m'avait donné la paix, l'assurance que ma situation était entre ses mains. Je pleurais en disant merci à Dieu, et pardon de toujours remettre en question son pouvoir, pardon de ne pas toujours croire en lui, pardon de ne pas être celle qu'il attend de moi. Comme je m'étais assise à même le sol, Messiyah me rejoins et me dit tout bas, que Dieu, était fier de moi, parce qu'il savait à quel point cette situation était dure pour moi. Il ne fallait pas que je culpabilise parce que Dieu lui ne m'en voulait pas. J'étais tellement touchée, que je me blottis dans les bras de Messiyah, en lui disant merci, parce que au fond, je savais que si il n'était pas là je n'aurais pas eu ce courage. On resta dans cette position pendant une dizaine de minutes peut être plus.
Le temps s'assombrissait de plus en plus, on décida donc de rentrer.
Pendant le trajet, dans la voiture, Messi n'arrêtait pas de me regarder. Pas des petits regards discrets, des regards insistants, comme s'il avait un truc à m'avouer. Au fond, je savais bien qu'il voulait me dire que son séjour était terminé, même si j'espérais qu'il reste ici, avec sa famille, avec moi. Mais je réalisais que chez lui, ce n'était plus ici, il me fallait l'accepter une bonne fois pour toutes. Je comprenais aussi son appréhension à m'en parler, parce qu'il savait que j'avais encore besoin de lui. Quand il était là, il rendait les choses plus agréables, il me redonnais de la force et de l'espoir.
Je n'étais pas du genre à avoir des amis, j'ai toujours été une personne aimable mais solitaire, je ne laissais personne entrer dans ma bulle, cela m'a été bénéfique d'une part, parce que j'ai toujours compté que sur moi même.

Arrivés à la maison, Messi exigea que je m'asseye, parce qu'il avait apparemment quelque chose de très important à me dire. Sa mine me montrait qu'il était un peu angoissé, qu'il lui fallait un peu de courage pour me dire ce qu'il avait sur le coeur. Pour lui éviter de mourrir de stress. En fait, je lui avouais simplement que, je savais que l'heure était venue pour lui de repartir. Mais je voulais le rassurer en ajoutant que je ne lui en voulais pas le moins du monde au contraire je lui en était reconnaissante. Parce que son court séjour m'avait apporté beaucoup.
Pour toute réponse, il se gratta la tête, se leva, se rassit, je ne comprenais pas encore une fois sa réaction. Je venais de lui dire que je ne lui en voulais pas, il devait se détendre et sourire au moins, mais,Il me répondît que ce n'était pas tout, il avait autre chose à m'annoncer. D'après ce que j'avais pu comprendre, Messiyah ne voulait pas que je reste seule, il ne voulait pas que je replonge dans cette routine dépressive, il voulait que je reprenne goût à la vie, il voulait que ensemble nous puissions faire face à mon problème avec un véritable combat spirituel, parce que ce n'était que le commencement, il fallait qu'on affronte cela à deux, ou du moins que je ne sois pas seule. Il me proposa donc de le suivre, ou de retourner vivre chez mes parents. Il ajouta qu'il ne me laissais aucun autre choix que ces deux là.
Après avoir analysé tout ce qui avait été dit, il me fallu du temps pour véritablement comprendre ce que tout cela impliquait.
Le suivre, dans un endroit que je ne connais ni d'Adam, ni d'Eve, sans travail, sans ressources,vivre ou ? Bref il y avait tellement de questions que je me penchais sur le second choix
Retourner vivre chez mes parents, pour moi c'était un véritable échec, mais je préférais cela à aller dans un endroit où je n'avais aucun repère. Je pensais déjà à l'interrogatoire que j'allais subir, et à la tristesse qu'ils allaient ressentir. Messiyah me ramena sur terre, il ajouta que la décision me revenait, mais il était hors de question pour moi de m'imaginer encore toute seule. Aussi, il me laissait un peu de temps pour y réfléchir et lui donner une réponse.

J'étais épuisée, je décidais d'aller me coucher, cette journée avait été épuisante .

Les jours passaient, je ne savais toujours pas quoi faire, le départ de Messiyah se rapprochait, est ce qu'il fallait le suivre ? En tant que quoi j'y allais ? Comment est ce qu'on allait s'en sortir. Messiyah, restait très bref, sur sa situation dans ce pays, ce qui ne me rassurait pas du tout. Je n'avais pas d'amis à qui me confier. Je décidais donc d'appeler Jérémie.
Il me donna rendez-vous à un café pas loin de son lieu de travail, à son heure de pause.

Ce qui ressorti de notre rendez-vous était d'après lui que je suive mon cœur, mais il ne fallait pas que j'en oublie mes rêves et mes ambitions.

Mes rêves et mes ambitions? Quels étaient-ils ?
J'avais l'impression de ne plus en avoir, ou du moins de les avoir mis de côté
Je rentrais à la maison, je trouvais Messiyah, avec sa valise, prêt à partir, j'avançais vers lui, et il y avait une deuxième valise à côté de la sienne, j'étais un peu confuse, il n'était venu qu'avec une seule valise, d'où venait la seconde. Il me fit asseoir, comme souvent ces derniers temps, il prit son air sérieux pour ne pas changer. Il était assez bizarre quand même, il n'était plus le même, quelque chose dans son regard avait changé, positivement bien sûr, il avait l'air plus sûr de lui, beaucoup plus responsable et cela me plaisait beaucoup. Il me dit que l'heure était venue pour lui de partir, il n'avait plus rien à faire là, il ne se sentait plus chez lui. Il ajouta que comme il avait dit la dernière fois, il ne voulait pas me laisser toute seule, il fallait que je lui dise, ce que j'avais décidé de faire. Il m'avait pris de cours et a vrai dire je ne m'étais pas encore décidée. J'étais une personne très indécise en effet.

Avant de me laisser parler, il se mis à me dire des choses qui me bouleversèrent...

un mariage, mais à quel prixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant