PDV Elikia
J'étais tellement triste et pensive que j'avais besoin de sortir, et voir un peu ma sœur, j'avais envie d'écouter ses histoires à deux balles qui allaient me faire rire et penser à autres choses.
J'étais si fière de ce petit bout de femme.
Elle jouait son rôle d'épouse quasiment à la perfection, son mari faisait d'elle un trophée,
Cela me rappelait drôlement le verset 28 du proverbe 31, lorsque je les voyait ensemble.
sa maison était toujours bien apprêtée, elle était très bien organisée, en peu de temps déjà, son mari et elle était tellement complices qu'ils se comprenaient en se regardant, je sais que comme dans chaque mariage il y'avait toujours des accrochages, en tout cas, ces deux là les géraient bien. Ils étaient un bon exemple du couple chrétien vivant dans l'amour, l'harmonie et la discrétion. Le saint esprit m'enseignait beaucoup au travers de leur attitude.
Sachant qu'ils étaient encore dans leur début,je demandais toujours à Dieu de protéger le foyer de ma sœur, de préserver leur amour et leur complicité, parce qu'ils le méritaient tous les deux.J'arrivais devant leur porte, sonnais, et ma sœur viens m'ouvrir avec des yeux rougis, mais tout de même avec le sourire.
Hum. Bizarre.A peine entrée la porte fermée, elle me serra dans ses bras, et se mit à pleurer à chaude larme.
Je ne savais pas encore la cause de ses larmes mais je savais qu'elle craquait parce qu'elle avait beaucoup accumulé.
J'essayais de la réconforter pour qu'elle se calme, et la rassurait qu'elle n'était pas toute seule parce que j'étais là, et que Dieu aussi était là.
Elle avait réussi à se calmer après une vingtaine de minutes, elle avait tellement pleuré qu'elle parlait avec difficultés, mais je l'encourageais pour qu'elle poursuive, parce qu'en se confiant elle se libérait un peu de ce poids qu'elle portait.
Il s'avérait que, Monika avait la facilité de tomber enceinte, mais qu'au bout du second mois, elle perdait son bébé.
Elle venait de perdre son bébé pour la troisième fois, et Jérémie, l'accusait cette fois de faire exprès de perdre ces bébés, parce qu'elle préférait faire la secrétaire à l'église, plutôt que de rester chez elle et se reposer.
Après m'avoir expliqué, elle pleura de plus belle.
J'avais beaucoup de peine pour ma sœur, mais surtout j'étais en colère contre Jérémie, mais qu'est ce qui lui prenait de dire de telles choses a une femme qui perd son bébé pour la troisième fois.
Je comprends qu'il était blessé, qu'il souffrait de cette perte, mais sa douleur n'était sûrement pas comparable à celle de sa femme.
Les larmes montaient à mes yeux aussi, mais il ne fallait pas que je pleure, Monika avait besoin de la force de sa sœur en ce moment, et je n'allait pas lui rajouter du chagrin,surtout qu'elle n'avait pas le soutien de sa moitié.
Il y avait deux solutions, la première prier et la seconde aller voir un gynécologue.
J'appelais tout de suite mon gyneco pour prendre rendez vous, et toutes les deux avons mis nos genoux à terre et avons commencé à prier, prier pour que le Seigneur nous parle,
« Toute chose concourent au bien de ceux qui aiment Dieu »
J'avais tellement de peine pour ma sœur, que j'ai commencé à implorer la grâce du Seigneur, dans la vie et dans le mariage de Monika.
J'implorais en pleurant, j'avais tellement mal, là je n'étais plus l'évangéliste, j'étais juste une sœur qui avait mal, qui était affecté pour sa sœur, à côté de moi je sentais que Monika ne parlait plus, elle pleurait juste, comme Anne, je savais que dans son cœur elle parlait à son Dieu mais que sa douleur lui empêchait de sortir les mots de sa bouche.
J'ai pris ses mains, et désormais je priait pour son cœur, qu'il demeure un cœur joyeux et en paix, mais surtout que son cœur ne s'arrête pas de glorifier Dieu. Je demandais à Dieu de fortifier ma sœur, qu'elle soit consciente de toute la force que Dieu avait mis en elle. Je l'aimais tellement cette petite femme, c'était mon bébé, on s'était beaucoup rapprochées et je l'avais redécouverte, je la voyais nan seulement avec des yeux physiques mais aussi spirituels, parce qu'elle m'enseignait beaucoup de choses au travers de son caractère, de sa discipline et pleins d'autres choses.Lorsque je passe un moment dans la prière, je termine toujours par une adoration, j'ai toujours ce besoin de dire à Dieu ce qu'il est pour moi, j'ai besoin de le glorifier, de lui dire merci, parce que lorsque tu essaies de compter les bienfaits de Dieu dans ta vie, tu réalises que ses bénédictions sont plus grandes que toutes les difficultés que nous pouvons traverser. Et il permet toute chose pour que sa gloire à lui se manifeste. Il est un père, et un père ne veut pas de mal à ses enfants, toute difficultés dans nos vies, sont permises par Dieu, et ce n'est pas pour nous faire du mal. Alors j'ai encouragé Monika à juste bénir le nom du Seigneur et de rester dans la paix, d'être confiante, d'être fortifié. Surtout la rassurer qu'elle n'étais pas toute seule. Je n'allais pas la laisser vivre cette épreuve toute seule. Et en ce qui concernait Jérémie j'allais m'en occuper, mais avec beaucoup de sagesse.
A mon départ elle avait l'air plus apaisée, nous avons pris rendez vous pour le lendemain chez mon gynécologue.
En rentrant je n'avais qu'une seule envie, celle de parler à Jérémie, de l'écouter, surtout de comprendre ce qui lui passait par la tête pourquoi il avait sorti des mots si durs à sa femme, alors qu'ils devraient tous les deux très soudés pour traverser cette épreuve.
En tant que belle sœur, si je lui parlais de cette histoire, il allait peut être le voir comme une intrusion dans son foyer, ce qui allait encore créer des problèmes à ma sœur.
La seule personne qui pouvait m'aider dans cette situation, était son frère jumeau, Messiyah.
Il devait être en train de ranger ses affaires et se préparer à quitter le pays mais je n'avais jamais vu ma sœur aussi désemparée, je me devais de l'aider du mieux que je pouvais. Et le mieux que je pouvais était de parler à Messiyah. Le but n'était pas d'incriminer Jérémie, parce que je savais que c'était un bon mari, je voulais le comprendre et l'aider au mieux.
Alors je laissais un message à Messiyah, lui disant que j'avais besoin de son aide.
Vu la vitesse avec laquelle, Messiyah avait rappliqué, mon message avait du lui faire une petite frayeur.
Il m'avait appelé, et me demanda l'air inquiet ce qui m'étais arrivé. Je le rassurais, mais lui répondait que s'il avait encore un peu de temps à m'accorder, je voulais le voir et lui parler de quelque chose d'assez important.
Il m'avait donné son adresse, je l'avais rejoint parce qu'il n'était pas très loin du domicile de Monika.Lorsqu'il est venu m'ouvrir la porte, je n'avais qu'une envie, celle de le prendre dans mes bras, lui dire à quel point je l'aimais, essayer de le convaincre de rester.
Mais je me ressaisie, je n'étais pas là pour ça.
Il fallait qu'on discute à propos de son frère et non de nous.
Il était beau, comme d'habitude, au fond je bénissais Dieu pour la beauté de cette homme, c'était une chose que l'on ne pouvait pas lui refuser.
On s'était contenté de se faire la bise, il m'invita à entrer ainsi qu'à m'asseoir, ce que je fis naturellement.
Puis, au moment où j'allais commencer mon petit speech pour que Messiyah parle à son frère, c'est lui qui se mit à me parler.
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un mariage, mais à quel prix
Storie d'amorec'est l'histoire de deux jeunes chrétiens que Dieu a unis et que la réalité voulais séparer. Mais seul Dieu a le dernier mot.