34- Demande importante

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PDV Messiyah
En voyant Elikia se comporter comme elle l'avait fait, je savais que ce n'était qu'une attaque inutile de l'adversaire qui voulait fragiliser mon couple mais aussi me rappeler mon passé, je ne savais pas ce quelle avait entendu, mais mon devoir aussi était de lui raconter dans les moindres détails mon passé, pas tout en un bloc mais petit à petit, car j'ai réalisé que si Eli savait, elle n'aurait pas douté, c'est vrai que sa réaction n'avait pas été la meilleure, mais d'un autre côté ce sont des choses qu'elle ignorait, et j'avais préféré ne pas lui en tenir rigueur mais plutôt la rassurer.
Parce qu'une femme a besoin de ça, d'être rassurée.
Je ne sais pas si j'avais eu les bons mots, mais je savais que j'avais parlé avec mon cœur.
On avait passé un beau moment à cette plage, j'aimais le bruits des vagues, le sourire de Elikia devant ce schéma paradisiaque, en voyant cela, elle me regarda et dis, que Dieu était le plus talentueux des artistes, moi je confirmais non seulement à cause de la beauté de la mer mais aussi à cause de la beauté de celle qui allait être ma femme, je n'avais d'yeux que pour elle, elle était si belle, non pas seulement physiquement mais aussi et surtout mentalement. Elle avait une si belle âme, un si bon coeur, qu'elle n'avait pas pu voir que cette personne qui lui avait faites des révélations voulait juste la détruire, elle, l'avait pris comme elle était, bienveillante.
Je ne savais pas comment mais, je me sentais en sécurité avec cette femme. Je savais qu'au travers de sa vie, Dieu allait faire des choses exceptionnelles dans la mienne.

«Le charme est trompeur, la beauté ne dure pas. La femme qui respecte le Seigneur, elle seule est digne de louanges.»
‭‭Proverbes‬ ‭31:30

En rentrant, Elikia m'avait fais la promesse que de la même manière elle ne mettait personne dans sa relation avec Dieu, elle n'introduirait plus rien ni personne entre nous deux.
Elle m'avait demandé pardon, et j'étais heureux, parce que moi son pardon m'avait rassuré.
J'étais désormais rassuré que, lorsqu'on se marierait, chacun de nous, aurait la sagesse de bien gérer les conflits de reconnaître ses erreurs et de demander pardon.

En parlant de mariage, je n'avais toujours pas, fais ma demande officiellement.
Mais je voulais bien faire les choses, il fallait d'abord que je demande sa main à son père.
Sachant qu'il était déjà le beau-père de Jérémie, il fallait juste que je trouve le moyen d'aller chez lui, avec Jérémie sûrement pour lui présenter comme il le fallait ce que je voulais.
Je me posais quand même des questions, est ce qu'il allait accepter que ses deux filles soient mariées à deux frères jumeaux, au final elles allaient avoir le même nom de famille.
Franchement auparavant je ne le réalisais pas, que ma femme était la sœur de celle de mon frère, sa sœur était la femme de mon frère.
C'était un peu effrayant, mais secrètement c'est un peu le rêve de tous les frères jumeaux.
Pour ma défense, c'est grâce à Elikia et moi que ces deux-là s'étaient rencontrés. J'étais content pour eux, j'espérais juste que leur enfant allait bientôt pointer le bout de son nez.
Elikia et Monika se ressemblaient beaucoup mais étaient aussi très différentes, ce que j'aimais chez elles, c'est que toutes les deux étaient des femmes actives et travailleuses, ambitieuses et qui prenaient toujours soin d'elles.
Heureusement que Dieu avait permis que j'ai un travail qui me permettait de bien prendre soin de ce bijou que j'avais entre mes mains.
Elle était tellement élégante cette demoiselle, j'avais hâte de la présenter au monde entier comme étant ma femme.

Jérémie, comme s'il avait senti que j'avais besoin de lui, m'avait rejoins à mon bureau, pour qu'on discute.
Il était arrivé tout honteux, il ne me regardais même pas dans les yeux, puis je compris, qu'il se sentait coupable de m'avoir évité pendant que son foyer traversait cette situation. Au fond, je ne lui en voulais pas, c'était assez grave parce que sa femme avait voulu mettre fin à ses jours, mais en réalité, il s'agit de son foyer, il le gère comme il pense bien faire.
Je lui répondis juste que je n'avais aucune rancoeur, je ne lui en voulais pas du tout, mais par contre j'avais besoin de lui, de Haün et Kün parce que je voulais demander la main de celle que je voulais épouser.
Jérémie était heureux pour moi, il appela aussitôt les jumeaux qui étaient ensemble comme toujours.
Ils étaient tous partants, il fallait désormais trouver un jour où le père de Elikia était chez lui, sachant que lui habitait dans un autre pays.
Jérémie s'en chargea aussi, parce qu'il avait une bonne relation avec son beau-père.
On avait donc calé le rendez-vous pour le week-end. Jérémie lui avait juste dis qu'il viendrait le voir avec ses frères.
J'espérais que cela n'allait pas trow mal se passer.
J'étais un peu stressé, je voulais faire bonne impression, mais rester moi même surtout. Le plus dur était de garder ce stress pour moi puisque je ne voulais pas le dire à Elikia, je voulais lui faire la surprise avec la demande en mariage.

Je m'étais mis en prière avant d'y aller, l'esprit saint, m'avais convaincu d'être en jeûne et prière, de ne surtout pas être distrait, de limiter mes moments de distraction.
Mes sujets de prière, étaient basés sur ce rendez-vous, je priais pour que je réussisse à faire passer mon message, que je reste moi-même même, que le stress que je pouvais ressentir ne m'empêche pas d'apprécier les moments que j'allais passer avec le papa de Elikia, je priais aussi pour que je vois en cet homme un véritable père pour moi, pas juste quelqu'un qui allait me donner la main de sa fille, mais comme un père qui allait m'accepter en tant qu'enfant. C'était très important pour moi parce que je n'avais plus mon père moi.
Normalement j'aurais pu partir à cette entrevue avec mon père, et laisser les pères discuter entre eux, le laisser convaincre le père de Elikia de me donner la main de sa fille. Mais il n'était plus là. Je savais que j'avais mon père céleste à mes côtés, et je savais que dans ma bouche il allait mettre les mots, les phrases adéquates pour que tout se déroule bien.
A vrai dire, j'avais confiance, ce moment de consécration dans la prière était pour moi une façon de dire à mon Dieu, que j'avais entièrement confiance en lui, et lui à son tour me rassurais.
« «Je t'ai commandé d'être fort et courageux. Ne tremble pas, n'aie pas peur, car moi, le Seigneur ton Dieu, je serai avec toi partout où tu iras. »»
‭‭Josué‬ ‭1:9‬

Le jour en question était arrivé, j'avais dis à Elikia que j'accompagnais mon frère qui allait voir son beau-père, elle savait que j'allais chez son père, mais en présentant cela comme ça, je ne lui mentais pas, mais je ne lui en révélait pas trop.
Elle m'avait l'air un peu étonné, surtout que je ne l'avais prévenu que quelques heures avant de prendre l'avion.
Elle avait quand même tenue à m'accompagner à l'aéroport. A ce moment là, je faisais le mec qui allait en week-end entre mec, mais elle était loin de se douter à quel point j'étais stressé. Mais heureusement qu'elle était venue avant que je ne parte, la voir m'avait rappelé que je faisais tout ça pour elle et notre futur, je voulais l'honorer de la plus belle des façons, et lui montrer que c'était moi l'homme et que j'allais gérer.

Avant qu'on arrive chez le beau-père, Jérémie qui le connaissais un peu bien, me donna quelque conseil, des choses à éviter surtout.
Apparemment, j'avais intérêt à ne pas regarder l'écran de la télé lorsqu'il me parlerai, il ne fallait surtout pas que mon verre soit vide avant le sien. Mais comment est ce que Jérémie avait su tous ces détails là. Pour le coup c'était drôle, le stress est descendu.

Arrivés chez lui, il était content de nous voir, cet homme un vrai journaliste, j'aimais beaucoup ce qu'il dégageait, il prenait les nouvelles de ses enfants et surtout de sa femme qui était au chevet de Monika, il nous disait à quel point elle lui manquait, il se sentait tout seul sans elle, puis il s'intéressait à moi, j'étais celui qu'il connaissais le moins, surtout qu'à l'époque du mariage de Jérémie et Monika j'étais un peu le « raté » de tous mes frères, ma gorges se noua à ce souvenir, mais je réalisais comment Dieu avait été bon pour moi. Je lui disais que je travaillais dans une organisation internationale en tant que consultant, que j'aimais bien ce que je faisais, et que ma visite n'était pas inopiné, je n'étais pas là pour accompagner Jérémie mais c'est plutôt Jérémie et les jumeaux qui étaient venus m'accompagner parce que j'avais une demande à lui faire.
Il avait l'air très confus, mais je poursuivais.
Je lui avais présenté, que sa fille était celle qui faisais battre mon coeur depuis maintenant plusieurs années, mais qu'elle et moi avions attendu que les choses se mettent en place et que ce soit le bon moment pour penser à se mettre ensemble et construire notre vie tous les deux. Je lui avais dis que je voulais vraiment qu'il m'accorde cette grâce de devenir son beau-fils mais pas seulement mais aussi son fils, parce que je n'avais plus depuis longtemps de figure paternelle, mes frères je le sentais à cette phrase étaient émus. Je sentais l'un d'eux renifler, et moi aussi ça m'avait donné de l'émotion. Mes frères et moi ne parlions jamais de nos défunts parents, alors l'entendre de ma bouche leur avaient sûrement fait quelque chose.
J'avais finis de dire ce que j'avais sur le coeur, mais dans mon coeur je fis une petite prière, je dis a Dieu, j'ai fais ma part, je sais que tu feras la tienne, je te fais confiance, au nom de Jesus, Amen...

un mariage, mais à quel prixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant