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PDV Messiyah

Elle avait réussi à me faire rire.
Heureusement qu'elle était là.
Je savais qu'elle allait me comprendre.
Je voulais me confier à elle, mais je savais pas comment m'y prendre.
Elle prit donc la parole.
Souvent j'oubliais qu'elle n'étais plus la petite demoiselle fragile et qu'elle était désormais une puissante évangéliste.
Elle avait réfléchi, elle avait prié me confia t-elle, et Dieu lui avait révélé que, ce n'était pas encore le moment mais qu'il fallait lui faire confiance. Quand le temps serait venu, tous les deux allions le savoir.
Cela me confirmait juste ce que mes frères venaient de me dire.
Dieu me connaissait et il connaissait sa fille, il savait ce qui était bon pour elle, et pour l'instant ce n'était pas moi, mais il me faisait comprendre que la première étape vers mon mariage, était d'être un homme accompli, un homme stable, non pas pour me marier mais d'abord pour moi, pour faire honneur au grand Dieu que je servais ensuite je pouvais prétendre au mariage.
La seule chose qui me pinçait le cœur, était que je ne savais pas combien de temps j'allais prendre avant de devenir ce que Dieu voulait que je sois. Alors, quelqu'un de mieux que moi, ayant déjà accompli certaines choses, pourrait croiser le chemin de ma Eli, et demander à l'épouser.
Je pensais mais je ne parlais pas.
Je pris donc la parole, pour lui confirmer que moi aussi, Dieu me l'avais fais comprendre.
J'étais prêt à assumer mes responsabilités et faire les choses dans l'ordre. Je savais que Elikia n'avais jamais manqué de rien, et c'est pas dans le mariage qu'elle allait connaître cela. En plus, son père même n'approuverait pas cette union quelque soit ma bonne foi.
On était tous les deux d'accord que ce n'était pas le moment.
Elikia savait que je l'aimais. Mais moi je ne savais pas, quels étaient ses sentiments pour moi.
Elle ne m'en avait pas parlé.
Ce que je ne tarda pas à lui demander.
Aux mots « Elikia qu'est ce que tu ressens concrètement pour moi »
Elle repondit, qu'elle n'attendrait que moi, et qu'elle ne se marierais qu'avec moi.
Je ne cache pas que mon cœur avait voulu sortir de sa poitrine, tellement j'étais heureux. Pour moi ce qu'elle venait de dire était plus qu'un simple je t'aime. Elle venait de me faire savoir qu'elle voyait son avenir avec moi.
Dieu est bon. J'étais ravi, heureux, béni.
Je savais désormais ce qu'il me restait à faire.
Nos chemins se séparèrent là. Chacun de nous savait quoi faire, on finirait par se retrouver, même si la date était incertaine, le temps et les circonstances ne nous inquiétait pas parce que nous savions qui en est le maître.

J'étais reparti chez moi, le mariage de mon frère s'était déroulé dans les meilleures conditions. Désormais, ils étaient tous casés, ils ne leur restait plus qu'à faire des enfants.
J'avais reparlé à mes frères qui s'étaient excusés de la manière avec laquelle ils s'étaient exprimés. En gros ils regrettaient la forme mais pas le fond. C'était déjà ça.
De mon côté, j'avais décidé de reprendre mes études. Plus le temps avançait, plus mes diplômes perdait de la valeur. Il fallait que je me forme encore.
J'avais donc commencé un cursus de deux ans.
Je faisais des cours du soir et  la journée, je faisais des prestations dans certains endroits qui m'appelaient pour mes services.
Je m'en sortais pas mal, c'est vrai que ma carrière n'était pas comme celles de mes frères mais je savais que j'allais réussir, je n'avais que 25 ans, je n'étais pas un cas désespéré au contraire.
Je continuais donc petit à petit mon apprentissage, j'aimais beaucoup ce que je faisais ce qui me facilitait la tâche, j'avais des nouvelles de Eli, de temps en temps, pas assez mais nous n'avions pas le temps.
Elle de son côté, travaillais toujours dans sa boîte, mais quand je lui avais dis que j'avais repris mes études, cela lui donnait envie elle aussi de reprendre ses études alors que la demoiselle avait déjà un bac +5.
Mais vraiment, j'étais en paix avec moi même , en paix avec mon Dieu en paix avec ma vie, je réalisais que lorsque tu suis le plan de Dieu pour toi, et que tu ne fais pas les choses à ta guise, tout est si simple, beau et paisible.
Je continuais mes cours,j'offrais mes services à qui voulais bien. Comme j'étais dans une petite ville, mon nom devenais un petit peu populaire.
J'avais de plus en plus d'opportunité. Et j'en étais ravi. Je travaillais tous les jours, plusieurs endroits, ils m'appréciaient bien ainsi que mon travail.

un mariage, mais à quel prixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant