un mariage, mais à quel prix

39- Mariage coutumier

PDV MESSIYAH

Le Seigneur me démontrait dans ces moments l'étendue de sa fidélité. Elikia s'était retirée dans un moment de retraite, et je me retrouvais a choisir quel menu on allait avoir et tout autre détail, en soi cela ne me dérangeait absolument pas, mais je ne voulais pas que Elikia ne l'apprécie pas, heureusement que Monika et Jérémie qui étaient passés par la me conseillaient, et c'est a ce moment précis que j'ai réalisé que Dieu fais toute chose bonne en son temps, si ces deux la n'étaient pas mariés et avant nous, ca aurait été un peu plus compliqué pour nous.

En ce qui concerne la liste de la dot de Elikia, Jérémie m'aidait et il faisait en sorte que je ne fasse pas les mêmes erreurs que lui avait pu faire, et je lui en était reconnaissant pour cela. j'y arrivais, le temps était vite passé, j'avais organisé mon mariage, pour ma femme, pour moi, pour nous, et j'en étais honoré.

Et je ne l'avais pas précisé aux autres mais je n'avais absolument pas intégré dans la liste les fameux ufs. Avec le papa de Elikia, les choses s'étaient refroidis, sa femme lui avait révélé ce que vivait Monika dans son foyer et il avait désormais un regard méfiant vis a vis de mon frère et moi, il était encore plus frustré de pas pouvoir entrer en contact avec Elikia, vu qu'elle était coupé de tout, mais cela n'avait mis aucun frein au mariage, il était toujours d'accord mais n'était plus aussi emballé qu'au départ. Je laissais tout cela entre les mains de Dieu et refusais de paniquer pour cela, mais entre temps, comme on était parti plus tôt dans la ville de Elikia, les jumeaux et moi, avions accompagné Jérémie chez son beau-père, le même que moi d'ailleurs pour présenter ses excuses, il tenait a demander pardon a son beau-père de comment il s'était comporter, vis a vis de Monika, cette réunion était très froide, au début Jérémie, parlait, il faisait son mea culpa, le papa l'a vite coupé et lui a demandé pourquoi il avait attendu tant de temps avant de venir lui dire toutes ces choses, le pauvre ne savait pas quoi répondre a cela, ensuite il est arrivé sur moi, disant que comme, mon jumeau j'avais tenu a épouser sa fille, il n'espérait pas que je fasse pareil, sinon, il était encore vivant et que ses filles si elles étaient malheureuses, il allait nous les récupérer très vite et leur trouver lui même de nouveaux maris.

Jérémie a sursauté en entendant le ''je vais vous les récupérer'' j'avais très envie de le charrier et rire mais vu le sérieux de la situation, je n'ai pas osé sinon ,le papa allait clairement nous mettre a la porte, mais je savais pertinemment qu'au sortir de là, Haun et Kun allaient très fort se moquer de nous deux, des jumeaux avec le même beau père, ca a des avantages et des inconvénients.

Puis, Monika est passée par la, son père l'a fais asseoir avec nous et lui a demandé si elle était heureuse avec son mari, pour toute réponse Monika a répondu qu'elle était mariée au meilleur des hommes pour elle, et elle avait signé pour le meilleur et pour ses défauts.je pense qu'a ce moment Jérémie a encore réalisé qu'il avait injustement fais du mal a sa femme qui n'avait pourtant d'yeux que pour lui.

J'avais profité de ce moment pour rencontrer certains membre de la famille de Elikia que je ne connaissais pas, ils étaient très spéciaux, les congolais d'ailleurs ne passent jamais inaperçus, je les aimais bien.

Monika était retournée chez nous dans notre ville pour gérer les dernier petits détails, les garçons et moi on avait préféré rester la, jusqu'au mariage et j'avais passé des moments incroyables avec mes frères, d'une manière je les ai redécouvert, et je me sentais béni de les avoir, quelques années auparavant au même endroit, il m'avaient donné l'impression d'être un raté, mais aujourd'hui ils me valorisaient, me conseillaient, me disaient certaines choses que j'allais appliquer dans ma vie d'homme marié, je me souviens qu'on a prié ensemble, tous les quatre, et j'avais senti une telle présence du Seigneur que j'en ai pleuré, je voulais en parler a Elikia mais je me souvenais que j'allais épouser une évangéliste et elle était d'abord enfant de Dieu avant d'être ma fiancée, mais au moins j'aurais des choses a lui raconter a nos retrouvailles.

Les jours étaient vite passés, j'avais appris de Monika que Eli était arrivée la veille et qu'elle était encore plus belle, je ne tenais plus, et quelques heures avant le début de la cérémonie, je l'ai appelée pour savoir comment elle se sentais, je voulais la rassurer mais bizarrement c'est elle qui me rassurait, elle était sereine, elle me parlait de sa tenue qu'elle aimait bien, ne sachant même qu'on était assortis, ah qu'est ce que je l'aimais cette femme, j'avais juste envie de la voir.

La cérémonie débutait petit a petit, la famille de Elikia venait petit a petit, tous de pagne vêtus, ils étaient en tout cas très beau, de mon coté évidemment il y'avait mes frères et leurs épouses, mais aussi des collègues avaient fais le déplacement, je ne m'y attendais absolument pas, mais j'étais honoré de leur présence, alors autant j'aimais bien charrier Elikia et Monika sur leur culture, autant le jour de mon mariage j'ai moi aussi été charrié du fait que je sois étranger, mais je rigolais quand je voyait les autres rigoler, c'était dommage pour moi que je ne comprenne pas exactement ce qu'ils disait et mon interprète personnelle n'était pas encore arrivée.

Après la présentation de tous les éléments demandés par la famille de ma fiancée il fallait, aller la chercher, et les congolais savent qu'apparemment il faut payer le carburant pour aller la chercher, alors que les chercheuses la vont a pieds et ne font même pas 1 kilomètre, mais pour l'amour de ma femme, j'aurais même payer un billet d'avion fictif pour qu'elle vienne vite, elle m'avait trop manqué.

Elikia est arrivé, j'en ai eu le souffle coupé, j'étais tellement ébloui par sa beauté que Jérémie qui était a cote de moi, m'a secoué, mais vraiment elle était magnifique, a tomber par terre, je n'avais d'yeux que pour elle, son sourire, sa robe, son maquillage, tout lui allait a la perfection.

le moment était arrivé oú il fallait qu'elle me retrouve dans la foule, je savais qu'elle m'avait remarqué parce que nos regards s'étaient croisés mais je crois qu'elle voulait me faire languir parce qu'elle prenait tout son temps, entrait dans des rangées ou elle savait que je n'y étais pas, puis elle est arrivée devant moi, m'a regardé, souri et m'a tendu sa main. je ne saurais exprimer ce que je j'ai ressenti a ce simple contact, parce qu'il y avait une certaine fierté que ce soit moi, j'avais tellement prié pour ce moment précis ou je me senti honoré devant sa famille, elle venait d'assumer devant tout le monde qu'elle m'avait choisi, et a ce moment précis tout ce qu'on avait du traverser jusque la n'égalait en aucun cas le bonheur et la joie que je ressentais a ce moment précis.

Moi qui croyait que c'était enfin le moment pour nous de nous asseoir et de profiter, pas du tout, Elikia devait aller demander a son Père l'autorisation de se marier, et son consentement était attesté par la boisson que lui présentait sa fille, il devait la boire en entier, et quoi qu'on en dise, c'était un moment très fort en émotion, entre un père et sa fille, l'amitié qu'avait Elikia avec son papa était très forte et belle et poussait a l'admiration, c'était tout simplement beau, elle fit de même pour son oncle maternel et il bu aussi.

ensuite, elle est revenue vers moi, toujours avec son magnifique sourire et m'a fait boire aussi, puis ce fut a mon tour de la faire boire, avant cela, je lui soufflais comment elle était belle et a quel point j'étais fier aujourd'hui de faire d'elle ma femme parce qu'elle représentait tout ce que je voulais d'une femme, j'entendais derrière moi, tout pleins de cris, c'était beau, je trouvais tous les détails beaux et fascinants parce que ca rentrait dans mon histoire a jamais, on s'est enfin assis tous les deux, on a pu discuter un peu malgré tout le bruit qu'il y avait, je n'arrêtais pas de lui dire a quel point elle était belle, comment sa tenue lui allait bien, elle me remerciais puis me complimentais elle aussi, on arrêtait pas de se regarder comme si c'était la première fois qu'on se voyait.

tout allait bien, jusqu'au moment ou, pendant que les invités mangeait, on nous fis appeler pour la soit disant remise des ufs. on s'est tous les deux regardé et on a compris qu'il fallait qu'on commence a intercéder chacun parce qu'on allait pas passer un moment très agréable.