Souvenirs ( Naruto )

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Il y avait quelques chose qui n'allait pas. Je ne me sentais pas bien cependant je ne pouvais mettre mot sur mon mal, en fait il m'était totalement inconnu, du jour au lendemain je me suis retrouvé milliardaire avec une entreprise puissante et des hôtels cinq étoiles à gérer.
J'aurais dû être plus enthousiaste ! Ou du moins j'aurais pu être plus joyeux à l'idée de ne plus avoir à manquer de rien, mais malheureusement ce n'était pas le cas.

Cette nuit là, après que je l'ai laissé partir
—non— après que je l'ai fait partir, je me sentais en colère, haineux de savoir qu'un autre homme avait pu toucher son corps, je me sentais en rage de savoir qu'elle avait pu se donner à un autre que moi et je fus dans cet état jusqu'à tard la nuit, lorsque Neji était venu frapper à la porte de mes parrains hurlant de colère :

_ alors c'est comme ça que tu agis ?

Nous nous somme ce soir là, défier du regard prêts à en découdre contrairement à lui je n'avait pas de raison de me battre, je me sentais juste épuisé et lasse de la situation. Lasse de ne rien comprendre, lasse d'imaginer Hinata commettre l'adultère mais plus lasse encore de voir Sakura venir me dire ces "vérités"

_ c'est pas toi qui doit te mettre en colère Hyuga ! J'ai fait des sacrifices pour cette femme, je l'ai aimé de tout mon cœur d'accord ?! J'ai merdé, j'étais préparé au pire après lui avoir fait subir tant d'outrage, qu'elle me quitte ou pire mais pas qu'elle se respect si peu pour coucher avec une autre !!

Il m'avait tabassé comme un moins que rien sous les regards effarés de mes parrains qui ne réagissait pas tellement ils étaient dépassés par les événements.

_ mais bien sur connard ! Elle sont où ces photos hein ?

_ je les ai brûlé.

_ j'aurais tellement honte à ta place ! Oser mettre à la rue une femme enceinte !

Il m'avait quitté ainsi. Le reste de la nuit qui a suivit n'était que motifs de peine et d'amertume, enceinte , ce mots n'avait cessé de tourner en boucle dans ma tête...
Huit Années de périlleuses attentes
Huit années de lamentations
Huit Années de querelles incessantes

Accablé, je me suis rendu peu à peu compte que je venais de jeter à la porte huit Années de ma vie que j'avais désirer du plus profond de mon cœur, huit Années dans lesquelles je m'étais battu comme un lion blessé pour avoir un enfant.

C'était  dans ces moments là que mes manque de nicotine faisaient surface, j'avais désespérément cherché dans chaque recoin de ma chambre une seule cigarette mais je m'étais rendu compte avec une bombe au cœur qu'elle avait jeté toutes ces merdes

_ je n'ai pas envie d'être veuve Naruto, je ne supporterais pas si tu venais à mourir...

Comme si l'on venait de me poignarder en plein cœur, lorsque je m'étais souvenu de sa voix, de ses mots qu'elle ne cessait de me dire, je m'étais écrouler  sur le sol en carreaux de la salle de bain, j'étais comme devenu fou, je commençais à la voir partout.
Je l'avais alors appelé à la minute, que lui dire ? Je ne savais pas, peut être qu'un Allô aurait suffit à me faire passer une bonne nuit ? Un simple mot banal m'aurait permis de ne pas mourir ?

_ Naruto ?

La voix stridente qui résonnait dans la pièce me fit reprendre mes émotions et je retournais aussitôt à la réalité

_ Shion, est ce que je peux faire quelque chose pour t'aider ?

_ Eh Bien monsieur, une femme dénommé Sakura Haruno est encore venu voir.

_ a-t-elle un rendez vous ?

_ Non, pas du tout

_ Eh bien je ne la recevrais pas, tu peux disposer.

C'était probablement injuste de ma part néanmoins je ne pouvais me résoudre à la voir après ce qui c'est passé, elle avait sûrement penser a bien en m'envoyant ces photos mais après mille et une réflexion , j'en venais à me poser des questions les concernant, idiot que j'étais j'avais supprimé ces photographies car elle me rendait furieux; je ne pouvais donc plus les analyser.
Retournant dans mes songes, je commençais à réaliser qu'elle ne serait plus jamais auprès de moi, elle avait demandé le divorce.
Des semaines après mon altercation avec Neji, celui-ci était revenu voir mes parrains qui lui avait donné ma nouvelle adresse, ce fut dans la soirée comme par pur coïncidence qu'il frappait à ma porte...

_ décidément je me demande comment Hinata a pu aimer un pouilleux comme toi, tu ne la mérite même pas ! Regarde toi, regarde toi à t'enivrer de liqueur, comme si la liqueur pourrait lui faire changer d'avis.

Il m'avait craché ses mots à la figures, mais je souvenais aussi que ce soir là, j'étais dans un autre monde, un monde où tout allais encore pour le mieux et j'avais conclu que c'était mes bouteilles qui me donnait cette sensation alors pourquoi arrêter ? Pourquoi stopper la chaîne ? C'était alors un peu éméché que je lui avais répondu ceci :

_tu peux dire ce que tu veux, mais moi je la sens là,oui là près de moi.

Il m'avait sans doute regarder avec pitié et dégoût, je n'en savais rien. Tout ce que j'ai pu retenir, la seule chose qui m'avait fait quitter cet état de non sobriété, fut sa mini tirade

_he Bien réjouis toi de cette présence éphémère et chimérique que tu crois présente auprès de toi car je viens t'annoncer que Hinata demande le divorce.

Les yeux exorbités, le cœur froissé, je fixais les documents d'un regard suppliant mais me résignait à l'évidence. Elle ne veut plus de moi ; non pas après ça.  J'avais alors avalé ma tristesse et avait répondu d'un ton fier mélanger à mon abus d'alcool

_ (...) si c'est ce qu'elle souhaite qui suis-je pour l'en empêcher ?

𝑯𝑶𝑼𝑺𝑬𝑾𝑰𝑭𝑬  [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant