𝑯𝑶𝑼𝑺𝑬𝑾𝑰𝑭𝑬 [TERMINÉE]

Volonté ( II)

_ donc tu va gentiment descendre avec moi et rassurer la réceptionniste et tu va me suivre

Je voyais qu'elle tremblait de tout son corps, elle me regardait tout en entourant son corps de ses bras puis hochait la tête positivement avant de m'emboîter le pas

Je suivais ses moindres gestes, l'envie de la buter ici même était omniprésente mais je prenais encore sur moi pour ne pas faire foirer mon plan.
Arrivé au rez-de-chaussée, elle joua bien la comédie comme je lui avait indiqué et nous nous dirigions vers la voiture.

_ Naruto...

Je l'entendit murmurer pour mon plus grand  mécontentement.

_ la ferme imbecile ! Tu crois que ton prince charmant viendra te secourir c'est ça ? Eh bien tu te trompe !  Je lâchais le volant un moment et me tournai en sa direction, caressant son visage du revolver que je tenais en main, il viendra pas pour la simple et bonne raison qu'il s'en fou de toi ! Tu comprend ça ! T'es juste une bonne à rien !

_ sale folle ! Jurait-elle entre ses dents

_ répète !

_ sale folle ! criait-elle de plus belle t'en a pas marre de quémander de l'amour ? Tu es vachement pathétique!

Par automatisme je garais, lui fit face et lui assimila une gifle retentissante !
Elle me regarda avec des yeux globuleux, muette.

_ ne t'amuse plus jamais à m'offenser. De toute façon tu va mourir ! Donc cesse de jacasser !

Je pris une corde dans mon coffre arrière et une serviette. J'attachais ses membres et mis la serviette sur ses yeux pour éviter qu'elle voit le lieux où je l'emmenais.

_ crois pas que tu va t'en sortir ! Tu va me le payer !

🍥
{Hinata}

J'étouffais sous cette serviette qui recouvrait tout mon visage, mon sang ne semblait plus circuler normalement à cause des cordes qui me serraient.
Mon coeur battait à 100 à l'heure et ma tête me faisait horriblement mal. Mon corps me paraissait très lourd à supporter et je suffoquais de plus en plus.

_ tu commence à crever ou quoi ?

Elle se délectait de la situation, pouvait-on être aussi machiavélique ?
Plus elle roulait dans cette destination qui m'était inconnue, plus je me sentais vide de mon sang.

_ mon bébé...mon bébé je murmurais ces mots comme un cri de coeur...

Puis petit à petit je me sentit faiblir et je m'abandonnais dans les bras de l'oublie...

_ allez Aurore ! Nous somme arrivé ! Descend !

Elle me poussa sur ce qui me semblait être un gazon et me frappait au sol au niveau du dos puis me prit par les cheveux, mes racines capillaire saignaient presque.
Puis elle me traîna jusqu'à dans une sorte de cabane où elle débanda finalement mes yeux.

_ voici ta nouvelle demeure, jusqu'à ce que tu crève ou jusqu'à ce que Naruto trouve la bonne initiative, c'est à dire m'épouser.

Je n'avais plus les mots, je me contentais de la regarder de la manière la plus acerbe possible. Cette femme était malade, je ne devais pas lui en vouloir...

_ tu devrais te faire soigner.... ça ne va plus.

Elle me regarda avec amusement et s'en alla.