01h34, sur le toit d'la T..
Moi j'suis l'histoire d'un mec qu'a rien à perdre, j'ferme les yeux en fumant mon gros pilon. Toujours aux mauvais endroit en mauvaise compagnie, j'crois que je crèverai seul en voyant défilé ma putain d'vie. Habitué aux gros coup d'pute, finalement l'amitié sa dure que le temps d'un film, et sa j'le sais alors je tise et je tise , et je tise et je tise au final je saigne. Pour moi le bonheur ne vaut rien comme les paroles d'un toxicomane. J'laisse ses pd jouer les grossiste, j'sais qu'la rue s'est dangereux quand j'rentre en sang et qu'ma mère me dit « Putain tu saignes mon fils! » . Mais moi j'suis du-per, depuis que j'ai vu partir mon père. Et au final j'aime pas s'que les gens sont, putain j'ai la rage de vaincre, et la soif de vengeance. Il y a trop d'goutte de sang sur mes poings. Tout va s'arranger, putain j'ai trop sortis cette phrase à la daronne, j'lui fais croire que j'me suis rangé. En vrai c'est que des mots, car la plus part du temps si j'arrête c'est que j'suis au shtar ou que j'aurai perdu la vie. J'ai plus envie d'réflechir, plus envie d'chercher cette fail, la nuit j'compte plus les moutons mais les bouteilles de sky..
« Toi aussi tu gamberges . »
C'est qui celle-là ? Comment elle a su pour l'ouverture d'la porte du toit. Je pensais être le seul qui portait ce fardeau sur mes épaules, le seul à avoir toute la tristesse du monde en moi.. J'ai pas envie de répondre, j'ai fumé 6 joints, j'sature et si elle m'casse les couilles j'serai à deux doigt d'la violer.
« J'fume pas moi, alors dis moi comment j'fais pour oublier ? »
« C'est pas mon dos zebi j'suis pas ton psy barre ta gueule de la. »
En vrai, j'avais même pas vu son visage, il fait noir et elle était derrière moi. J'pouvais la décrire à l'aide de sa voix, j'voyais le genre de fille qu'elle était mais ce genre de meuf, avec moi sa peut pas coller. Le genre de meuf qui se braque pour tout et pour rien, cette meuf qui a trop été blessé par la vie pour sourire à tout l'monde, cette meuf qui ne laisse pas apparaître ses formes de la même manière qu'elle cache ses sentiments. Mais dis moi, deux personnes avec une fierté de merde, avec le sang chaud comment peuvent-ils se parler sans se faire la guerre ?
« J'ai pas la tête à m'embrouiller »
« Moi non plus pourquoi tu m'casse les couilles là. »
Je me retourne j'vois plus personne, j'suis pas fou ? Non Aymen t'es pas fou ! Y'avais bien quelqu'un qui t'parler. Putain, comment elle a pu disparaître comme sa ? Je sais pas pourquoi mais j'ferai tout pour la retrouver cette meuf là..
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Banlieusard
Random[TERMINÉE] Un amour pur et simple, au cœur d'une cité perdu dans l'illicite. © Par propriété exclusive de l'auteur, la copie et les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites ; conformément aux articles L.111-1 et L.123-1...