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« Mesdemoiselles à vous »
« Bonjour » 

« Comment allez vous aujourd'hui ? »
« Un peu stressée ... »
« Il faut pas, je suis un de vos médecin depuis que vous êtes née »
« J'avoue, c'est triste de voir que notre vie se passe par des aller retours à l'hôpital et qu'on peu pas vivre comme tout l'monde.. »
« Bon euh passons au donneur. Malheureusement Zohra est dans une très longue liste d'attente... »
-je le coupe-« Je lui donne le mien »
« Euh non ne vous inquiétez pas on va lui en trouver un »
« C'est mon choix, je lui donne le mien »
« En êtes-vous certaine ? »
« Oui, je ne changerai pas d'avis »
« Bon je vais étudier tout cela et je vous recontacterai pour un prochain rendez vous »
« Merci docteur au revoir »



Il était près de 22h on rentre à la cité. Des fleurs en bas de mon immeuble et plus aucun guetteur à l'horizon, dans aucun bloc. C'est bizarre. Fatiguée je rentre et je me couche directement. Demain, rien ne m'empêchera de le voir ! Et de lui avouer la vérité..



Le lendemain, je me réveille, me prépare comme une flèche et je monte les escaliers pour aller au toit.. Moi qui croyait qu'il avait passer la nuit ici et bien c'est raté. J'essaie de chercher mais aucune bouteille aucun bout de joint. J'ai compris que depuis la dernière fois il n'est plus revenu. Mais merde ! C'est notre endroit à nous ! Si il n'y revient plus c'est qu'il m'a oublier..



Je descend les escaliers, les guetteur baisse leur tête.. Je leur passe un selem et un il prononce une citation bizarre..



« Espérer de sortir de cette merde c'est espérer revoir un frère mort. Pourtant j'arrête pas d'espérer mais est ce que mon kho reviendra ? »



Je me retourne et je vois Badr, il a un goss' lui mais qu'est ce qu'il fou là ? Je sais qu'il traînait beaucoup avec Aymen, qu'il se considérer pas comme des potes mais comme des frères . Non... Je suis sur qu'il ne parle pas d'Aymen..



Les larmes me montent aux yeux, je cours vers la tour où habite sa maman, mon cœur bat à la chamade j'ai peur, peur de ne plus le revoir. J'arrive à son étage je sonne mais personne ne répond.. Je tape, je cris.. Une voisine m'entend et me dis : « Il n'y a personne »



Je me laisse glisser dos contre la porte et je me retrouve à terre, capuche sur la tête qui arrive au nez, je cache mes pleures, mes torrents de larmes..



Aymen est-il mort ?


Pour celles qui n'aurait pas compris, elle n'est pas au courant qu'Aymen c'est suicider. Elle espère le revoir, elle ne sait pas que Badr parlait réellement d'Aymen, elle est au courant de rien.

BanlieusardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant