5:21, En Italie...
J'me pose dans un hôtel 4*, près de l'adresse où mon père est censé vivre. J'me prépare j'essaie de me mettre bien, de lui prouver que ma mère m'a élever, j'salirai pas sa dignité. J'vous avoue que ce bâtard vie la vie dont il rêve, j'arrive dans un quartier chic, j'cherche la villa en marchant. J'vois un petit courir puis il tombe, j'essaie de le relever, il devait avoir 3,4 ans pas plus.
« Papa papa ! »
« Oh toi lâche mon fils »
Première fois que j'ai des frissons, j'reconnaîtrai cette voix entre mille. Cette homme j'le reconnaîtrai entre mille. Ce visage jamais j'ne l'oublierai. C'était mon père.
« Qui est tu ? »
« Tu ne me reconnais même pas »
« Je suis censé de connaitre ? Tu n'es même pas d'ici puisque tu parle français. »
Tout mon plan tombe à l'eau zebi, il a un fils ! Il a un FILS ! J'peux pas, j'suis pas un monstre w'Allah j'suis pas un monstre pour arracher un père à un petit.
« Aymen sa te dis rien. »
« Non désolé. »
« Ok je vois selem Aleykoum »
Je fais demi-tours, retour à la case départ, retour à la casa. J'ai la rage et une envie de tout exploser. J'arrive à la cité, toujours le même décors, rien ne change tout est figé.
« Hey Aymen »
Encore quelques putes qui cours derrière moi, je calcul pas. J'rentre chez moi, j'ai mal au crâne et c'est pas qu'à cet endroit. J'ressens une drôle de sensation. Serais-je entrain de sentir des émotions ? Non impossible j'en ai jamais eu. J'ai le cœur noir, bétonner et c'est mieux comme ça.
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Banlieusard
Random[TERMINÉE] Un amour pur et simple, au cœur d'une cité perdu dans l'illicite. © Par propriété exclusive de l'auteur, la copie et les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites ; conformément aux articles L.111-1 et L.123-1...