Aventures Parisiennes / Nekfeu

~Chap 46~

Pdv de Ken :

Jessica : Désolé

Non... c'est pas possible.
Je ne veux pas la perdre, je ne peux pas, pas elle, je l'aimes trop pour ça.
Elle est prête à tout pour moi, alors actuellement c'est à moi d'être prêt à tout pour elle.

Je deviens fou, je me met à courir partout dans les rues du quinzième. On s'est tous dispersés dans l'arrondissement.

Il fait froid, j'ai pas pris le temps de me couvrir, quelques flocons de neiges commencent à tomber. La magie de l'hiver. J'aurais aimé que ceci se passe autrement, être assis sur un banc, avec elle, l'embrasser sous ces flocons. Ça, c'est de la magie.

Les larmes coulent de plus en plus vite, je suis à bout de souffle mais je repousse mes limites chaque secondes pour sa vie.
Si j'arrive trop tard je ne me le pardonnerais jamais.

J'en peux plus, je m'arrête quelques secondes pour reprendre mon souffle, mes cheveux transpirant tombant sur mon front brûlant.

Une sirène de pompiers se met à résonner au bout de la rue.

-Putain Jessica ! Criais je dans le vide avant de reprendre ma course en direction du camion.

Je cours le plus vite possible pour le rattraper, je le suit dans toutes les rues de paname jusqu'à ce qu'il s'arrête.

-Merde la supérette !

La sonnerie de mon téléphone me coupe dans mon élan.

-T'as des pistes ? Me demande Hackim.

-La supérette, y'a les pompiers. Dis je en reniflant.

-On arrive ! Je suis avec Deen et Spri, Fram' est avec Doums et sneazz'.

Je raccroche sans rien répondre.

Je reprends ma course en direction de la petite boutique.
Oh merde... le Samu arrive avec la police municipale.

Les pompiers ainsi que le Samu quittent leurs camions et rentrent en courant dans cette supérette.
Ils y ressortent aussitôt avec un corps recouvert d'un draps blanc, allongé sur un brancard, des gouttes de sang tombant sur le sol et ses cheveux long teints en blonds, ondulant dans le vide.

Je reprends ma course, je ne lâche rien, pour elle, pour Jessica.

-Jessica ! NON ATTENDEZ ! Criais je avant qu'ils ne ferment les portes du camion.

-Reculez monsieur ! Y'a rien à voir ! Me crie un pompier en me poussant tandis qu'un autre me ferme les portes au nez.

Le camion démarre et reprend la course que j'avais commencé, une course contre la montre, une course contre la vie de Jessica.

-Jessica. Dis je presque inaudible, seule sur le trottoir.

Je ne peux contrôler mes larmes. Je me laisse tomber au sol.

-JESSICA NON ! Criais je en sanglots.

Des passants me dévisagent, quelques un me reconnaissent, mais je m'en fou.