MON TYRAN BIEN-AIMÉ

Chapitre 22

PDV JUNGKOOK

Jungkook plonge ses yeux dans ceux de l'inconnu. Ses lentilles de couleur mettent en valeur ses grands yeux en amande. Il n'arrive pas à détourner le regard, mais il n'en a pas vraiment envie non plus.

L'inconnu continue de le regarder, sans bouger. Une étrange atmosphère s'installe dans la chambre. Elle est lourde de désir.

Ni l'un ni l'autre ne fait quoi que ce soit pour l'alléger. Une tension sexuelle s'installe entre eux. Alors qu'ils ne disent rien et ne font rien.

C'est à la fois agréable et insoutenable. Jungkook n'a jamais ressenti ça. Le moment dans la chambre de Taehyung était intense, dans le placard, c'était carrément chaud, mais, là, c'est bouillant.

C'est de la lave qui coule dans ses veines.

L'inconnu est très beau, il ne peut pas le nier, mais c'est plus son aura, son charme, qui le subjugue.
Il est persuadé de l'avoir déjà vu quelque part, mais il n'arrive pas à se souvenir. Il n'arrive même pas à penser là. Il est complètement captif de son regard, qui semble l'implorer de faire quelque chose, mais quoi ?

Ses muscles sont tendus, il est complètement envoûté par le magnétisme de l'inconnu.

Ses yeux sont alors attirés par un mouvement un peu plus bas. Il voit un tout petit bout rose, mouillé, humidifier les lèvres de l'inconnu. Son regard descend un peu plus bas et il voit sa pomme d'Adam, bouger, alors qu'il deglutit péniblement.

Lui aussi ressent cette tension. Lui aussi ressent ce désir primitif de me toucher, d'assouvir ce besoin de rapprochement et de contact.

Doucement, il se penche vers l'inconnu, lui laissant le temps de partir s'il le souhaite. Il semble ne pas comprendre ce qu'il lui arrive. Pourtant, Jungkook a la satisfaction de le voir se pencher aussi. Un mouvement presque imperceptible, involontaire de sa part, mais lui, l'a perçu.

Ça lui permet de franchir avec assurance la distance qui sépare encore leurs bouches.

Enfin, leurs lèvres se rencontrent. Le brun dépose un léger baiser sur ses lèvres. L'inconnu ne bouge pas. Jungkook en veut plus, beaucoup plus. Son corps est électrisé par ce bref contact et en réclame davantage.

Le souffle court, il voit l'inconnu passer de nouveau sa langue sur ses lèvres et fermer les yeux. C'en est trop. Il place ses mains de chaque côté de son visage et recommence à l'embrasser. Cette fois-ci, il ne se contente pas d'un simple baiser. Il suce, mordille ces petites lippes.
Tous ses sens sont en éveil. Son corps est parcouru de frissons. Il exerce une pression sur les lippes du bel inconnu, qui ouvre légèrement la bouche.
Il ne lui en faut pas plus. Sa langue franchit l'entrée de sa bouche et vient caresser sa jumelle. Il est parcouru de petites décharges électriques, mais ce n'est rien à côté de la vague de plaisir qui déferle sur lui quand il sent l'inconnu répondre à son baisser et sa langue se mouvoir contre la sienne.

Plus rien n'a d'importance, la fête, sa sœur, ses soucis, hormis cette langue qui lui rend caresse pour caresse et qui fait naître chez Jungkook un puissant désir.

Le rythme des mouvements de leurs muscles roses s'accélère décuplant leurs sensations. Son bas-ventre se contracte. Il a la tête qui tourne. Il est complètement à la merci du plaisir que lui procure ce baiser enflammé.

Chaque cellule de son corps le pousse vers l'inconnu. Sans quitter ses lèvres, il passe un bras autour de sa taille pour le colle à lui.

Il a de plus en plus chaud. Il en veut de plus en plus. Les soupirs de l'inconnu le rendent dingue et exacerbent son plaisir. Sa main droite quitte son visage pour descendre lentement le long de son cou, son épaule, son bras, sa jambe. L'inconnu frissonne sous sa caresse et il en tire encore plus de plaisir. Sa main continue son exploration. Elle remonte maintenant le long de sa jambe et trouve enfin ce qu'elle cherche. Toutes pensées cohérentes quittent Jungkook quand ses doigts se placent autour de l'érection de l'inconnu.
C'est maintenant de la lave en fusion qui coule dans ses veines.
Le gémissement que pousse l'inconnu dans sa bouche se répercute dans tout son corps, jusqu'à son membre fièrement dressé et douloureux.