Chapitre 8

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PDV Érin

Collée contre le mur je me demandais où ils avaient emmené Jay. Soudain j'entendis un cri qui me glaça les os.
- Jay!
Un second m'informa que c'était bien mon coéquipier qui se faisait torturer à quelques mètres de là. Puis plus rien. Un long silence qui était presque plus effrayant que ses cris. Quelques minutes plus tard j'entendis des pas s'approcher de la pièce. La porte s'ouvrit et je vis les hommes jeter un gros paquet par terre. Une fois parti je me précipita vers le paquet. Il faisait noir et je ne voyais rien. Soudain je senti un corps sous mes mains.
E- Oh mon dieu! Jay?
Je parcouru le corps. Mes mains montèrent sur son visage, je caressais avec délicatesse son nez droit, ses lèvres fines, sa peau... C'était bien lui, c'était Jay.
E- Jay? Jay, tu m'entend? Je t'en prie!
Je passa une main dans ses cheveux, ils étaient trempés, ainsi que le col de sa chemise.
E- Qu'est ce qu'il t'ont fait ces enfoirés?
Je continuée mon inspection quand ma main tomba sur quelque chose de poisseux, c'était son genou, mais il n'était pas orienté dans le bon angle et du sang coulait tout le long de sa jambe. Quand j'appuya dessus Jay gémis.
E- Jay? Jay tu m'entend ?
Il gémis de nouveau.
E- Je te jure Jay je vais les avoir ces connard. Ils vont payer ce qu'il t'ont fait.
J- T'in....t'inquiète pas.....pour moi.
Je le senti frissonner alors j'enlevai ma veste et la lui posai sur les épaules puis j'essayais de le redresser avant de me serrer contre lui.
J- Merci.
E- C'était horrible Jay, je t'ai entendu crier...J'ai....j'ai cru qu'ils t'avaient tué.
Je senti sa main caresser ma joue.
J- Je suis là Érin. Je te laisserai jamais avec eux. Je t'en fais la promesse.
E- Dors. Il faut que tu te repose.
Je passa mes mains dans ses cheveux et j'entendis sa respiration ralentir jusqu'à atteindre un rythme posé. Ce n'est qu'à ce moment là que je m'autorisai à m'endormir.

PDV Jay

Je me réveillai: je ne savais pas quelle heure il était mais j'avais dormi au moins quelques heures. Érin était serrée contre moi. Un rayon de lumière, venant d'une petite fenêtre à 4 mètre du sol éclairait ma coéquipière. Je posai mes yeux sur son visage parfait. Ses magnifiques yeux vert étaient fermés. Ses beau cheveux châtains tombaient en cascade sur ses épaules. Ses sourcils parfaitement dessinés était légèrement froncé et de légères plaintes s'échappaient de ses lèvres  signe qu'elle faisait un cauchemar.
Je voulu la réveiller, ne supportant pas l'idée qu'elle soit effrayée. Je posai ma main sur la joue de Érin et suivi de mon pouce le contour de sa pommette. Elle bougea légèrement et ouvrit doucement ses yeux.
J- Ça va?
E- C'est toi qui me demande ça ? C'est pas moi qui me suis fais torturé.
J- Ça va t'inquiète pas.
E- Mais ton genou?
J- Je sens rien du tout.
J- T'inquiète pas c'est rien.
Érin me  fit un sourire.
J- Qu'est ce qu'il y a ?
E- Tu minimise toujours ce qui t'arrive. C'est ce que j'aime chez toi.
J- En ce qui me concerne j'aime tout chez toi.
Érin me regarda étonnée. Je posa une main sur sa joue, caressant sa mâchoire de mon pouce. J'avais envie de l'embrassait et je savais qu'elle en avait autant envie. Je me pencha vers son visage. Nos lèvre n'étaient qu'à quelques centimètres quand la porte s'ouvrit. Je me sépara de Érin en vitesse.
Stan et John, le grand baraqué, s'approchèrent et voulurent attraper ma collègue. Alors sans réfléchir je me jeta sur eux malgré mon genou souffrant. Leur réaction ne se fit pas attendre: ils m'empoignèrent avec force et me tirèrent hors de la pièce. J'entendais Érin crier mais je préférais ça plutôt qu'elle soit entre leurs mains.
Comme la veille ils m'assomèrent.

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