Chapitre 13

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PDV Érin

Je sortie de la pièce en colère. Hank m'énervait et je préférais partir avant de dire quelque chose que je regretterai plus tard. J'étais d'autant plus énervée car Voight nous avait interrompu alors que j'allais enfin savoir si ce presque baiser avait compter pour Jay.
Je me précipitai dans ma chambre en fermant la porte à clé et je m'allongeai sur le lit d'hôpital. Un mal de tête commençai à se faire sentir dans mon crâne. Je fermai les yeux en essayant de me détendre. Alors que je me sentais mieux la poignée de la porte s'abaissa violament et j'entendis Voight s'énerver derière.
V- Érin ouvre immédiatement cette porte!
E- Laisse moi tranquille, je ne veux pas te voir, tu m'as trahi Hank!
V- Érin tu dois me comprendre....
E- Te comprendre? Tu plaisante j'espère! Tu te comporte en égoïste! Tu préfères risquer ton poste plutôt que nous venger, tu...tu.....je n'ai même pas les mots pour te décrire Hank!
V- Tu sais quoi Érin?
Il y eu une pause et Hank repris d'une voix sec.
V- Tu es mise au placard.
A cette annonce je restais ébahis. Comment il osait faire ça! Je ne savais pas quoi répondre. Et avant que j'ai pus rétorquer quelque chose il poursuivi.
V- Tu me déposeras ton arme et ta plaque sur la table à côté de ton lit.
E- Mais....Mais pourquoi?
V- Ce n'est pas parce que l'on se connaît depuis longtemps que tu dois me parler sur ce ton! Je suis ton supérieur et ça tu ne dois pas l'oublier. Je t'ai prévenu dans ta chambre hier et tu n'as pas tenue compte de mes avertissements. Maintenant il est trop tard pour les regrets.
J'ouvrit la porte d'un coup et me posta devant Hank. Il me toisa de haut en bas. Je m'énervai aussitôt.
E- Tu ne peux pas faire ça! Tu n'as pas le droit! Tu ne peux pas me virer!
Il me regarda et me répondit d'un ton monotone.
V- Je ne te vire pas, je te mets sur le banc de touche.
E- Pendant combien de temps! 1 an?
V- Ça dépendra de ton comportement. Tu dois apprendre qui est le chef et tant que tu ne le sais pas tu restera de côté.
Je senti les larmes me montés aux yeux.
E- Tu ne comprends pas! Ce travail c'est tout pour moi et tu le sais mieux que personne. Si tu m'enlève ma raison de vivre comment veux tu que j'avance.
V- Ne joue pas à ça avec moi Érin, n'essaye pas de me faire culpabiliser! Ça ne marche pas.
Autour de nous un attroupement de patients et d'infirmières se format. Et dans cette foule je vis un visage que je ne connaissais que trop bien. C'était Jay. Il se dirigeait vers moi du plus vite qu'il pouvait malgré sa béquille.
Bientôt il arriva à notre portée. Il posa sa main libre sur mon épaule. Son simple touché me procura un calme soudain dans tous mon être.
J- Qu'est ce qui se passe ? On vous entend depuis ma chambre.
V- Rien c'est.....
Je l'interrompit.
E- Hank m'a viré et....
V- Mise au placard. Je t'ai mise au placard je ne t'ai pas viré Érin.
Jay me regarda étonné.
J- Mais pourquoi? Tu ne peux pas trouver plus talentueuse que Érin.
V- Elle m'a manqué de respect. Il ne faut pas oublier qui commande dans cette équipe. Je n'ai pas besoin de me justifier plus.
Sur ces mots Voight parti bientôt suivi par la foule. Jay me poussa doucement dans la chambre et ferma la porte. Sans un mot il me fit asseoir sur mon lit et alla me chercher un verre d'eau puis il s'assit à mes côtés, son bras gauche caressant délicatement mon dos.
J- Érin....
Sa façon de prononcer mon nom me fit chavirer. Il n'y avait aucun doute je l'aimais énormément. Je me tournai vers mon coéquipier.
J- Tu te laisse toujours dépasser par tes sentiments. Tu dis tout ce qui te passe par la tête, tu devrais réfléchir avant de parler. Regarde où ça te mène Érin.
E- Des reproches ce n'est pas vraiment ce que j'ai besoins d'entendre dans cette circonstance.
J- Je suis désolé je ne voulais pas que tu le prenne mal. Tu compte énormément pour moi, tu vas me manquer. Mais tu reviendra vite je ne m'en fait pas.
E- J'en doute Jay, j'ai vraiment dépassé les bornes aujourd'hui.
J- Je le sais ne t'inquiète pas. Tu ne pourrai pas être méchante avec Hank, tu le considère comme ton père.
E- C'est bien ça le problème. Je devrai le considérer comme mon patron et pas comme mon père. Je ne sais plus quoi faire Jay je veux vraiment récupérer mon travail.
Jay me pris dans ses bras et me serra doucement contre lui. Je sentais son torse musclé à travers son tee shirt et je me surpris à penser à passer ma main le long de ses abdos.
J- Je vais essayer de parler à Hank. Ne t'inquiète pas je ferai tout mon possible pour te sortir de cette galère et bientôt on serra de nouveau ensemble pour arrêter les méchants.
Cette remarque me fit sourire.
Jay se détacha de moi et me regarda tendrement. Petit à petit je me rendais compte que je devenais dépendante de Jay, de son sourire, de ces blagues un peu bête, de son humour pas drôle, de son visage si parfait au trait si attirant. Il me sourit et je me senti fondre sur place.
J- Je vais te laisser te reposer tu as l'air exténuée. A demain, dors bien et ne rêve pas trop de moi.
Je soufflais.
E- Tu es bête. Il n'y a aucun risque.
Puis je me rappelai de son torse si bien dessiné et je me dis que ce n'était pas gagné d'oublier cette vision de sitôt.
Jay se releva et m'embrassa sur le front puis il quitta la pièce.

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