Chapitre 4

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PDV Érin

3 semaines déjà que j'avais été embauchée, 3 semaines que je devais supporter les remarques sexistes des clients et leurs mains un peu trop baladeuses sans broncher. Antoine s'en sortait plutôt bien mais pour l'instant nous n'avions réussi à dénicher aucunes informations. En revanche on savait que les meurtres avaient un rapport avec un trafic de filles. Jay était le plus susceptibles de trouver des indices car en seulement 3 semaines il avait réussi à avoir la confiance absolu de Stan, et je dois dire que j'étais fière de lui : c'est mon coéquipier en même temps et surtout mon ami. J'avais eu peu de temps pour le voir ces derniers jours mais il semblait se porter bien.
A-Manon!
L'appel de Amanda, ma patronne, me tira de mes pensées.
E- Oui?
A- Vient par là.
Je m'approchais et m'assit sur le siège qu'elle m'indiquait.
A- Plusieurs clients aimerai bien que tu reste le soir après minuit pour profiter de services plus particuliers.
E- Mais.....je...je suis pas une pute!
A- Oh tout de suite les grands mots!
E- Je regrette mais je suis dans l'obligation de refuser.
A- Ils payent bien!
E- Je n'ai pas besoin d'argent à ce point, désolé.
A- Bon d'accord. Si tu changes d'avis tu sais à qui t'adresser.
E- Bien sûr.
Je retournais laver le comptoir, je frottais le chiffon sur le vieux bois tout en réfléchissant. Je ne pouvais pas faire ça, jamais.

PDV Jay

Attendant devant la porte que mon patron sorte, je l'entendais s'énerver. Enfin il se décida à sortir.
S- Vite allons à ma planque! Je dois régler une affaire, je t'expliquerai en route.
On se mit rapidement en chemin et pendant que je conduisais Stan me raconta son appel téléphonique.
S- C'était l'un de mes associés, il vient de m'annoncer que la police était au courant!
J- Au courant de quoi?
S- Tu n'as pas besoin de savoir.
Déçu de ne pas avoir d'aveu
je roulai en silence. Enfin ont arriva à la planque de Stan. Malheureusement pour lui le bâtiment était vide. Stan énervé frappa le mur de son pied.
S- Et merde! Les flics ont déjà fait une descente! Reste là je vais voir si il reste du monde.
Stan s'engouffra par la porte me laissant en plan. J'en profitais pour sortir mon portable et téléphoner à Antonio.
J- C'est quoi ces conneries!
A- Calme toi Jay on est déjà sur le coup pour savoir qui a fait la descente.
J- Ça a tout gâcher! Il va se méfier de tout maintenant!
A- On y peut rien c'est sans doute les affaires internes qui ont exigé ça.
J- Bon je te laisse, Stan va pas tarder. Je t'appelle ce soir.
A- A plus et fait gaffe.
Je raccrochai juste à temps car déjà j'entendais les jurons de Stan.
S- On rentre!
Le retour se fit dans un silence absolu.

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