Chapitre 7

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PDV Jay

J'entendis Érin crier puis plus rien, ils avaient dû refermer la porte. Puis je senti une douleur vive derière la tête et le noir.
Je me réveilla assis sur une chaise, les mains attachées dans le dos et le crâne douloureux. La pièce dans laquelle je me trouvais était sombre et sentait le renfermé. J'entendis des pas puis la porte s'ouvrit sur les même hommes qui, quelques minutes auparavant, m'avaient emporté ils étaient accompagné de Stan. Le premier, qui était plus baraqué que le second, portait une grosse caisse, qui n'augurait rien de bon. Il la posa sur une table et l'ouvrit. J'essayais, avec difficulté, de ne pas montrer mon horreur. Dedans se trouvait tout les ustensiles pour mener à bien une bonne séance de torture. Après mûre réflexion Stan choisi une clé anglaise et s'approcha de moi.
S- A nous deux mon gaillard. Alors dis moi ton nom car j'imagine que Mathéo n'est pas le vrai.
J-...
- Je vois on ne veux rien dire.
J- Tu dois bien le savoir, ce petit con de barman à dû te le dire.
S- Je vais finir par perdre patiente, alors je te le répète une dernière fois, quel est ton nom?
Je fini par lâcher du bout des lèvres:
-Jay
Il parcouru le contour de mon visage avec sa clé puis se recula de quelques pas.
S- Très bien, dis moi Jay qu'est tu venu faire dans mon bar? Pour qui tu travaille?
J- Je voulais juste gagner de l'argent rien de plus.
S- Pour qui tu travaille?
Je lui cracha à la tête:
- Pour ta mère, enfoiré!
Son visage prit une teinte rougeâtre et il s'énerva.
S- Fais pas le malin avec moi petit con! Je vais finir par savoir ce que tu es venu faire ici! Et si c'est pas avec toi ce sera avec ta copine.
Érin! Je l'avais oublié, il ne devait pas lui faire de mal! Mais je ne devais pas montrer qu'elle comptait pour moi.
J- La fille qui est dans ma cellule? Je la connaissais pas avant la semaine dernière. Vous pouvez l'interroger à ma place, ça me dérange pas.
Je prenais un gros risque en dissant cette phrase, mais elle fut payante.
S- Ah ça ne te dérange pas? Et ça ça te dérange?
Il frappa avec sa clé anglaise mes côtes de toute ses forces. Un cri franchi ma bouche.
S- Tu as déjà mal? Mais on a à peine commencé à s'amuser.
Cette fois il me frappa le genou et je senti mon articulations sauter.
Dans un gémissement je lui dis:
- Ça ne sert pas à grand chose, je ne dirai rien.
S- On va voir ça.
Il donna un puissant coup de pied dans la chaise et je tomba à la renverse sur le sol. Il attrapa un chiffon de sa caisse et me couvrit le visage avec. Je savais ce qu'il allait faire. C'était ma hantise depuis que j'étais entré dans les renseignements, cette torture là était pour moi la pire et la plus terrifiante. J'entendis Stan s'approcher et l'enfer commença. Une vague d'eau déferla sur mon visage, le chiffon humide me bouchait le nez tandis que mes poumons me brûlait. J'aurais voulu crier, me débattre mais le chiffon m'en empêcha. J'avais l'impression de me noyer, je suffoquais. Alors que j'étais à deux doigts de perdre connaissance, l'eau arrêta de couler et Stan enleva le chiffon. Je me mis à tousser puis à cracher de l'eau. Il ne me releva pas et je cru qu'il allait recommencer mais il posa le bidon d'eau. Il fouilla dans sa caisse et en sorti un ciseau avec lequel il découpa mon tee shirt. Puis il attrapa une machine. Je la reconnu, malheureusement. C'était une machine qui envoyait d'énorme décharge électrique. Il approcha l'embout de ma poitrine.
S- Alors toujours pas décidé à parler? Pour qui tu travaille?
J- J'en sais rien.
C- Mauvaise réponse.
Il posa l'embout sur mon torse et je senti une décharge électrifier tout mon corps. Je poussa un long cri.
J'entendis Stan me dire que j'allais regretter de m'être foutu de lui avant de m'évanouir sous la douleur.

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