Réveille tourmanté ✔️

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Des bras musclés m'extirpent de ma place puis ils le soulèvent avec force. La suite ma mémoire l'a évaporé.

Le lendemain au réveil je découvre un visage familier qui me fixe de façon gênante. Un sourire se dessine sur ce dernier quand il me voit ouvrir les yeux.

Deuxième nuits avec lui, c'est rude à dire pour mon orgueil mais j'ai dormi comme un bébé. A vrai dire, je dors toujours comme un phoque.

Je m'étire les bras puis les jambes et baille. C'est sexy tous ça. Puis me tourne vers Mickael qui n'a rien lâché de ce spectacle par très glorieux pour mon image.

" Salut.

- Bien dormi ? Demande l'homme assit à mes côtés, le visage penché vers ma personne.

- Oui comme d'habitude.

Il sourit et dit.

- Et aussi parce que tu dors avec un dieu.

- Nan où que je dors, je dors merveilleusement bien.

- Mouais elles disent toutes ça. Réplique-t'il un sourire digne des pubs de dentifrices à la télé.

Sans rien ajouter je retire la couverture et quitte mon lit. Mets mes chaussons quand une boule de nerfs me saute dans les bras sans que j'ai le temp de me préparer à cet assaut.

" Maman."

Vous l'aurez compris c'est Liora, elle a prit la mauvaise habitude d'entrer dans ma chambre en courant. Je lui ai pourtant expliqué de long en large, en travers mais ça n'a pas abouti à un résultat positif. De plus l'enfant continue à me nommer maman ce qui agace au plus haut point mon mari sexy.

1.2.3. rien bizarre. Mes yeux se tournent vers lui dans l'attente de son jugement mais il nous observe pensivement. Oulà ça pu toujours quand les gens nous observent ainsi.

Alors mon attention se reporte sur l'enfant qui n'a pas l'air de comprendre puis l'installe dans mes bras avant de quitter la pièce aussi vite qu'à son arrivée.

Mes jambes nous conduisent vers l'escalier qui rejoins à l'étage. Soudain j'ai l'idée d'aller observer le paysage urbain que nous offre une fenêtre au bout du couloir. Toujours la petite installée dans mes bras avec son doudou dans la bouche nous débouchons sur cette vue imprenable que nous offre le paysage. De nombreux buildings, immeubles, maisons couvres la surface du fond écran. Mes yeux se perdent sur les hautes structures. Tout à coup un souffle chaud vient s'abattre dans mon cou suivit par de douces lèvres frôle. Je me sens frissonnai partout et les poils de mes bras en témoignent.

" Alors comme ça on t'appelle maman ?

Heureusement ou malheureusement, Liora coupe son élan en se penchant vers lui et en lui tendant les bras.

- Papa.

Il se redresse dans toute sa hauteur pour installer sa fille contre lui et lui adresse de nombreux bisous. Alors aussi vite que je suis venue, je les quitte direction le dressing pour choisir des habits. Après quoi munie d'un roman, je vais m'installer dans la véranda inondée de plantes tropicales.

Mais à peine ai-je le temp de lire la première page que des pas lourds me font lever le visage tout en devinant aisément à qu'ils appartient.

Il ne m'a pas vu, pense-je sûre de ma déduction. Mon livre sous le bras, je me cache vite derrière une étagère remplit de grands pots de fleurs. Une bonne odeur en sort, ce qui me donne le sourire. Je peux le voir regarder autour de lui à la recherche d'un objet.

Qu'est-ce qu'il essaie de trouver ?
Soudain il disparait à l'opposé de ma cache dans l'immense véranda. Où a-t'il bien pu passer, je me tourne pour l'observer à la dérobée mais il est derrière moi, les bras croisés, le visage de glace.

Je crois qu'il a trouvé ce qu'il cherchait.

Bon autant faire comme d'habitude, fuir. Je le contourne malgré ma rapidité naturel en un rien de temp me voilà plaquée contre un torse dur comme de la pierre.

" Mickael peux-tu me lâcher ?

- Pourquoi ?

- Bon lâche-moi on dirai ... Je me taie avant d'avoir eu le temp d'exprimer ma bêtise. Toutefois cet homme est d'une curiosité agaçante et sa fille tient cela de lui.

- On dirai quoi ?

- Arrête avec tes questions.

- Dis.

J'exprime ma pensée à contre cœur.

- On dirait qu'on est en couple.

- Ça va peut-être arriver.

- Hors de question que je me fasse berner, je ne souhaite pas être ton coup d'un soir. Je ne suis pas ton genre de filles habituelles alors oublis ça.

Un silence lourd s'en suit avant qu'il redevienne glaceman grâce à son expression fermé.
- T'as sûrement raison.

Sans savoir la raison je me sens déçue de sa réponse mais à quoi fallait-il s'attendre ? On ne change pas un garçon comme lui. Je quitte son torse et repars dans ma chambre.

Love affairOù les histoires vivent. Découvrez maintenant