Love affair

En deux mois tout à changé ✔️

Cela fait deux mois que nous avons quittés mes parents depuis notre retour ici, notre relation a explosé. Tout est redevenu comme au début, il est froid et m'évite le plus possible, ce qui donne une atmosphère infecte dans la villa.

Je ne regrette rien de l'épisode en forêt mais j'ai tout de même mal au cœur de n'avoir été qu'un jouer et d'avoir crû en ses paroles. Il paraissait si sincère et dévoué dans notre histoire, que j'ai réussi à développer des sentiments profonds envers lui. Alors je vous explique même pas la bouillie qu'est devenu mon pauvre petit organe vital. Enfin c'est la vie...

Liora a maintenant cinq ans, dans deux semaines c'est la rentrée de septembre. Je me console grâce à elle, cet enfant émane une joie en elle qui me fait oublier tous mes problèmes et arrive à me faire sourire chaque fois que je suis en sa présence.

Mais pour l'instant les poings sur les hanches je juge mes jeans à la recherche du plus large que j'ai en ma possession. J'ai pris du poids ces derniers temps et aucun ne m'accepte. Mon choix se porte sur une robe fluide puis à peine ai-je revêtu le vêtement qu'une faim se fait ressentir dans mon estomac.

Arrivée devant une montagne de pâtisseries concoctées par Ivanka, je les engloutie tous, sans exception. Miam miam délicieux. Mais c'est pas tout, ma faim est tenace. Après c'est que qu'il ne faut pas que je m'étonne que je grossisse.
Je pars alors en expédition dans les placards à la recherche d'un quelconque paquet de nourritures. Ma main finit par trouver et saisir un sachet de biscuits.

Le plastique de l'emballage est à peine ouvert que plusieurs gâteaux sont déjà en bouillis dans ma bouche près à être avalés. Tout à coup mon cerveau me rappelle que Liora n'est pas encore réveillée.

J'ouvre doucement la porte, pose en douceur la nourriture sur la petite table basse et je m'assoie au bord du lit.

" Mon chat, il faut se lever.

Pour toute réponse elle tourne la tête à l'opposé, grogne comme son père c'est tant bien le faire depuis notre retour.

- Si tu ne te dépêches pas, tu n'auras plus de déjeuné.

La petite fille n'a pas besoin que je le répète, son corps est déjà hors du lit en face de moi.

- Je veux manger, j'ai faim. Ronchonne-t'elle avec sa petite bouille boudeuse, ses bras qui se croisent sur son vendre.

Je ris devant sa détermination à manger, ça se comprend à leurs âges, les enfants ont toujours faims.

Tout à coup son regard dévie pour se poser sur les biscuits aux chocolats. Ses yeux deviennent comparables à des étoiles dans la nuits.
Alors même pas en rêve... Trop tard elle a déjà la main dans le paquet, la bouche mâchouillant mes biscuits aux pépites de chocolats.
Nooonnnn.

Je sens une forte émotion incontrôlable venir embuée mes yeux et des larmes viennent mouiller mes joues.

- Tu pleure parce que je mange tes gâteaux ?! Me demande-t'elle étonnée de ma réaction alors que je suis adulte.

Mais que m'arrive-t'il jamais je ne pleurerais pour une broutille pareil. Mon système nerveux a une défaillance dans les cables.
Je balaie d'un revers de main, mes larmes, ma fierté vient d'en prendre un gros coup.

- Mais non voyons.

- Bah alors pourquoi tu avais des gouttes en dessous des joues.

Roh certaine fois les enfants ça posent trop de questions.

- J'avais une poussière. Mentis-je dans avec l'espoir qu'elle ne continue pas son interrogatoire. Rater...

- C'est impossible Bérangère à nettoyer ma chambre hier après-midi, je m'en souviens parce qu'elle m'a demandé de sortir. J'ai dû rec...

- Liora descend manger, j'ai des choses à faire, s'il te plais.

- Comme quoi ? Demande l'enfant curieusement.

Qu'est-ce que cela peut-être épuisant un enfant quand ça s'y met.
- Liora, obéis-moi, s'il te plais. Implorai-je presque.

- Mais maman ...

Une voix grave s'adresse avec fermeté à la petite.
- Liora descend et sans commentaire."

Je me tourne vers la porte où glaceman m'observe sans aucune émotion sur le visage. Qu'est-ce qu'il peut être beau dans son habituel smoking sombre, un vrai homme sûr de lui. Son enfant n'a d'autre choix et quitte la pièce sans broncher. Je suis prête à faire de même mais c'est sans compter sa main qui vient se refermer sur la peau de mon poignet.

" Gloria, je ne t'ai pas demander de partir.

- Et alors. Siffle-je en dégageant ma peau de sa douce main. Qu'il ne commence pas celui-la, je suis pas d'humeur, pensais-je.

- Je veux que tu sois prête dans le hall, ce soir à vingt heures."

Il ne rajoute rien et quitte le couloir. Super une nouvelle soirée dans un grand restaurant avec des supers riches qui ne savent pas quoi faire avec leurs argents.

Sur le chemin qui mène à ma chambre, il y a un grand miroir, ma silhouette se reflète dans la glace. Mes yeux se pose sur mon ventre, je suis étonnée de voir qu'il a prit du volume. Après tout c'est pas étonnant vu tout ce que je mange, il fallait bien que cela arrive. Je dois faire un régime pour ne pas finir obèse et le plus tôt sera le mieux.