Love affair

Le lendemain ✔️

J'ouvre avec difficulté les yeux, la nuit me revient instantanément en mémoire. Par pudeur je cherche mon maillot de bain et même si ce dernier est humide de l'enfile suivi de ma robe.

Un coup d'oeil au voisin, il dort comme une souche. Alors je sors doucement de la grotte. La forte luminosité de ce début de journée, me fait cligner des paupières.

Quand ma vue c'est enfin adapté à la lumière j'observe le paysage, tout parait neuf.

Je fais quelques pas pour me dégourdir les jambes et je ressens soudain de petites douleurs en bas du ventre. Je ne m'inquiète pas, hier nous nous sommes protégés. Le paysage me rappelle soudainement le lieu du sapin où on doit tourné vers la droit puis aller tout droit pour rejoindre le parking. Je m'approche du lieu quand j'entends une voix en colère dans mon dos.

Je me retourne pour voir, Mickael en caleçon il me regarde les yeux remplis de colère. Je reviens vers lui, une discussion s'impose, j'imagine.

" Tu es dégoutée de cette nuit donc tu veux partir ? Me demande-t'il avec une agressivité non dissimulé.

Voici le cauchemar, le parfait exemple de la discussion que je n'aime pas.

- Non, j'ai aimé. Je ne partais pas, il me semble reconnaître les lieux, dans dix minutes on peut être à la voiture alors va t'habiller.

Mais au lieu de ça, il vient à ma hauteur et me prend dans ses bras, chose que je ne m'attends pas.

- Moi aussi, j'ai aimé chaque instant. M'informe-t'il un sourire sincère plaqué contre ses lèvres.

Je lui souris et l'embrasse naturellement sans réfléchir. Au début, il ne réagit pas, sans doute étonné par mon geste ensuite il l'approfondit de lui-même en prenant mes joues en coupe.

Quand on se sépare essoufflé. Son regard perçant accroche le mien avant qu'il ne sorte de sa bouche une ânerie.

- Si j'avais su, je t'aurais perdu beaucoup plus tôt pour avoir cette récompense. "

Je rigole et fais demi-tour pour commencer à retourner vers ma voiture. Mais je me fais vite rattraper par la personne présente dans tous mes rêves.
Il porte à la main ses vêtements mouillés ainsi que ma serviette. Il me saisie la main et me la cache dans la sienne comme si c'est tout à fait normal.

Nous continuons de marcher puis enfin au loin, on perçoit ma voiture verte. Je cours vers elle que je suis heureuse.

Mon mari me rejoint et grâce à la clé, qu'il avait gardé, je ne sais où, il déverrouille le véhicule. Il monte à la place du conducteur et moi, passager. Let go.

Quand nous arrivons en face de la maison, il se gare sur la place du parking et nous sortons de la voiture, heureux d'être de retour en entier.
Sa main vient chercher la mienne quand nous rejoignons l'allée. Il frappe de son poing à la porte presque immédiatement la nourrice de Liora surgît.
Quand la petite femme nous aperçoit, des larmes de joies viennent inonder son visage ridé par l'âge.

" Mon dieu, j'ai cru que vous ne reviendriez jamais.

- Bonjour madame Hoold merci d'être restée plus longtemps, je vous doublerez votre salaire pour ce service.

- Mais monsieur, mon salair...

- Vous le méritez amplement alors pas de contestation.

Elle se décale pour nous laisser entrer, la quinquagénaire ne parait même pas se soucier du peu de vêtements que nous portons sur nos corps. Tant mieux, je n'ai guère envie d'obtenir des regards remplis d'incompréhensions surtout après cette nuit mouvementée. Madame Hoold rejoint la cuisine pour préparer le petit-déjeuner mais garde tout de même un œil curieux sur nous.

" Va te laver... Dis-je à mon époux pressée moi-même d'y aller le plus tôt possible.

- Viens avec moi, c'est non negotiable, tu es toute aussi épuisée que moi. M'ordonne-t'il d'un ton sans négociation possible.