Retrouvée ✔️

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Soudain alors que je me crois dans mon lit, je sens deux bras m'entourer.
J'ouvre les yeux avec difficulté pour me retrouver en face d'un visage familier anxieux et crispé. Il me sert fortement contre lui et soupir de soulagement.

" Gloria tu m'as fait drôlement peur quand je ne t'ai plus aperçu derrière moi."

Il est tout aussi mouillé que moi, les gouttes continuent à tomber, sur son visage tout humide. Il fait presque nuit, tout est sombre et j'ai peur. Par instinct de survie mon corp se serre contre lui pour essayer de me réchauffer. Quant à lui il m'entoure de ses bras. Comme un koala, je ne le lâche plus.

" Tout va bien, Gloria, je suis là. Me chuchote-t'il dans les cheveux.

Malgré que je claque des dents, j'arrive à articuler cette courte phrase.
- Mickael, j'ai peur.

Il reste calme, ne dit rien et semble réfléchir. puis il se redresse et je ne sais comment je me retrouve à être perchée contre son torse.

- Mickael qu'est-ce qu...

- Il doit bien y avoir des grottes par ici, j'en ai aperçu une tout à l'heure.

Alors que la nuit tombe, moi sur son dos maintenant totalement réveillé nous cherchons un coin pour attendre une accalmie. Tout à coup j'aperçois une grosse pierre qui s'élève à un mètre cinquante maximum.

- J'ai trouvé tout droit, il y a une petite grotte.

Aussitôt, ma monture se dirige vers le lieux indiqué, il me glisse dedans avec douceur avant de me rejoindre. C'est une mini-grotte avec un sol de mousse. J'observe les milliers de gouttes de plus, heureuse d'être accompagné de mon mari.

- Tu devrais retirer tes habits si tu veux te réchauffer un minimum et approche-toi de moi.

J'exécute sa recommendation sans discuter pour la seconde fois de la journée. Je retire ma robe et la pose à mes côtés. Puis me place à côté de Mickael.

- Allonge-toi, nous allons nous réchauffer l'un et l'autre par notre chaleur naturelle. Le mieux serait que tu retires entièrement ton maillot de bain mais je connais d'ore et déjà ton refus.

Je réfléchis si on peut éviter de mourir à cause du froid autant le faire de plus il ne m'a pas laissé dans la galère. Je peux très bien laisser ma fierté de côté et retirer mon soutien-gorge de maillot de bain mais pas mon shirt. De plus il fait sombre on ne peut voir que les silhouettes.

- J'accepte mais pas touche à ma poitrine.

- T'inquiète pas, je ne suis pas pervers.

- Parfois, je me le demande. Lui dis-je pour blaguer. Et oui mon humour est toujours intact malgré le temps de chien.

Je m'allonge dos à lui et lui vient placer son torse contre ce dernier. Bizarrement je ne suis pas aussi gênée que j'aurais pu le croire et laisse ses mains venir entourer mes hanches. A l'aide de ses longs doigts, il caresse ma peau avec une grande douceur.
Il se rapproche soudainement plus de moi et emmêle nos jambes. C'est alors que je remarque.

- Mickael ! Gronde-je.

- Quoi, j'ai tout retiré pour te réchauffer ne te plains pas j'aurais pu ne pas t'aider. Souffle-t'il dans mon oreille.

- Tu aurais pu garder ton boxer, j'ai garder mon bas de maillot. Lui dis-je à la fois attendrie par son action mais affreusement gênée.

Un silence comblé par le bruit de pluie s'en suit, ses mains continue ses caresses. Alors que je vais pour tomber dans les bras de Morphée, un violent coup de tonnerre rugie dans le ciel. Je fais littéralement un bond et me retourne pour agripper mon sauveur de toute mes forces. Alors celui-ci plonge son visage dans mon cou et me l'embrasse pour m'apaiser. Petit à petit ça me calme même si un bruit terrible fait rage à l'extérieur.

- Calme-toi, ça va passer.

Ses gestes ont le don de me calmer et de m'apaiser. Pourtant l'atmosphère se charge d'électricité et pas celle du tonnerre...
Il intensifie ses caresses sur mes hanches ainsi que ses baisers, si bien qu'il commence à déraper. Sa main vient à s'aventurer vers mon sein gauche et le touche du bout du doigt. Mais lui-même se stoppe pour s'exprimer d'une voix grave dans l'extrême comme je n'en ai jamais entendu.

- Si tu ne m'arrêtes pas, je ne vais pas savoir me stopper tout seul alo...

Je lui souffle de continuer son petit jeu, tous les deux nous en avons besoin, l'un comme l'autre. Tout d'abord il lâche mon corp pour farfouiller dans une poche de son pantalon et en ressort un papier argenté qu'il s'empresse de déchirer puis enfile le préservatif. Ensuite tout devient plus électrique...

Love affairOù les histoires vivent. Découvrez maintenant