Jour 3 / Mesut

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Je ne sais pas ce qui m'a pris, et encore moins comment, avec cette proximité, j'arrive à me retenir de l'embrasser.

Putain, elle me rend fou.

-Me... Mesut, arrête... arrête ça tout de suite ! glousse Clémence alors que je la chatouille depuis déjà cinq minutes.

Je lui souris.

-Seulement si tu répètes après moi « Mesut Özil est le meilleur joueur du monde ».

-Désolée, mais mes parents m'ont appris à ne jamais mentir.

-Très bien, comme tu voudras !

Je recommence à la chatouiller, et elle gémit :

-Me... Mesut Özil... est... arrête pauvre con ! est... le meilleur... joueur du monde !

Je la lâche :

-Tu vois quand tu veux !

-Tu es vraiment un gamin, je sais même pas pourquoi tu joues au foot avec des adultes...

-Parce que je suis trop fort, bien évidemment !

Elle se met à rire, et je la dévore du regard ; certains garçons pourraient la trouver banale, mais pas moi.

Clémence est petite, brune, assez fine, souriante : je croise ce genre de filles tous les jours, et d'habitude elles ne m'attirent pas plus que ça.

Mais elle dégage quelque chose de vraiment spécial, que je ne saurais décrire. Quand elle sourit, elle illumine la salle dans laquelle elle se trouve. Je pourrais la regarder pendant des heures.

Et surtout, surtout, j'aime sa sensibilité, qu'elle tente de cacher en mettant en avant sa force de caractère.

J'aurais aimé la connaître avant, j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps ces trente dernières années. J'aurais voulu grandir à ses côtés et avoir pu l'épauler dans tous les moments difficiles qu'elle a traversés.

Une question me brûle les lèvres depuis maintenant plusieurs heures, et je me décide enfin à la poser :

Je te promets / Mesut ÖzilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant