-A quand remonte l'heure de la mort ?
- vers 19:30, c'est peut être un suicide, il a les deux poignets tailladés
- OK... Agent Nederman !
- oui, chef !
- heu... Inspecteur suffira... Passez moi au peigne fin le rez de chaussée et voyez si il y'aurait des lettres ou un journal intime... Enfin quelque chose qui prouverai des tendances suicidaires ou une dépression.
A la vue du corps de Monsieur Peterson gisant dans son propre sang, L'agent Nerderman, nouvel recrue dans la police, avait pris conscience que le métier qu'il avait choisi d'excercer ne serait pas de tout repos, aussi bien physiquement que moralement.
Il descendit les marches , en soulevant les tableaux qui ornaient les murs pour voir si éventuellement il n'ayait pas de coffre caché, il s'arrêta à l'avant dernière marche et scruta le salon, grimaçant à la vue d'une tête de cerf empaillée, accrochée au dessus du poste de télévision (avec ce truc immonde, je peux comprendre qu'il ait eu une dépression) pensa Nederman.
Il descendit la dernière marche et continua ses investigations.
Il trouva des anciennes lettres d'amour, du temps où Peterson et sa femme étaient encore fiancés, des factures, des photos, des publicités, encore des factures mais rien ressemblant à une source de dépression et encore moins à un journal intime :
- Tiens, tiens ? Minou, minou, minouuu, viens là !
Il avait aperçut le chat Kotem de sous l'armoire ; il s'agenouilla et prît le chat dans ses bras, celui ci se montra docile et affectueux, Nederman le caressa, Kotem ronronna de plaisir :
- Qu'est ce que tu fais là toi, mmh ?
- JE PEUX SAVOIR CE QUE VOUS FAITES, AGENT NEDERMAN ? interrogea l'inspecteur Willis suivi de son collègue Rodriguès.
- Heu...Chef ...Inspecteur, je cherchais des pièces à conviction mais y'a rien, à part ce chat qui doit être à la victime...
- Un chat ? interrogea Rodriguès, Willis le regarda en haussant les épaules :
- Et alors ? Ca te pose un problème ?
- Ça change tout, viens voir, suis moi !
Ils regagnèrent la salle de bain :
- Vous voyez sur la main, il y'a des traces de griffures et sur le lavabo, une bouteille de désinfectant, j'imagine mal la victime se soignait la main avant de se donner la mort !
- C'est vrai, mais même si la blessure est fraîche, rien nous dit que c'est le chat qu'il ait griffé ? Constata Nederman.
- Trés bonne remarque, Nederman, alors veuillez prendre soin de cet animal, on l'embarque au labo pour voir si on peut prélever de la peau ou du sang de la victime sous ses griffes.
- Tu crois que la victime aurait eu des ennemis ? C'était un vieux bonhomme solitaire, qui passait ses nerfs sur ses élèves, enfin, je vais vérifier son dossier, c'est sur qu'on va classer l'affaire, ou alors, celui qui as commis ce crime est un vrai pro...Aucun indice, aucune empreinte, rien, que dalle... Peut être qu'il en avait juste marre de sa vie de merde et que la blessure infligée par son chat a été la goutte d'eau qui as fait débordé le vase ! Analysa l'inspecteur Willis.
- Et je résume qu'on coffre le chat ? Plaisanta Rodriguès
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Dangereux sortilège
RomancePour un amour à sens unique, Leslie Mannon va faire une grosse erreur. ...