règlement de comptes

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Philip Peterson était veuf, n'ayant qu'un fils, devenu homme d'affaires dont il n'avait plus de nouvelles. 

Ils étaient en froid depuis des années,  après que son fils est découvert une maîtresse à la mort de sa mère,  mais même l'ayant quitter,  son fils ne l'avait pas pardonner.

Il vivait dans un modeste pavillon avec son chat Kotem,  un magnifique chat siamois quoiqu'un peu capricieux.

Se trouvant dans le salon, confortablement installé sur son fauteuil,  il se mit à feuilleter une de ces revues à scandales, qu'il interdisait dans l'enceinte du lycée, tenant Kotem sur ses genoux, le caressait de temps en temps.
Agacé par ces papouilles,  le chat le griffa la main et s'échappa à tout allure sous l'armoire :

- Aïe ! Mais qu'est ce qui te prends Kotem ? !

Il se leva et examina sa main où se dessiner deux longues estafilades rougies de sang, il décida de monter à l'étage pour soigner sa blessure,  et sans se presser, traversa le couloir et entra dans la salle de bain.

Il se regarda un moment dans le miroir du placard à pharmacie et l'ouvrit (alors, alors...Où est l'alcool...Ha, voilà !)

Il referma l'armoire et vit soudain un individu dans la glace, il se retourna vivement  :

- STEVE ?!

Steve lui assèna un coup de poing en plein visage, laissant Peterson,  sonné,  à genoux,  tenant son nez délicatement comme si il  allait tomber par terre et se briser en milles morceaux  :

- Bonjour, Monsieur Peterson ! Alors comme ça,  vous punissez ma Leslie ?

-Steeeeeve... râla monsieur Peterson, celui ci, reçu pour toute réponse un coup de pied dans le ventre, Peterson émit un gémissement :

- Ho non, Philip... Permettez moi de vous appeler Philip... dit il calmement en prenant par les cheveux.

  Il sortit un gros ruban adhésif de sa poche pour lui lier les mains et les pieds :

Vous avais commis une belle injustice envers elle, et ça, je l'accepte pas. Je voulais juste lui adresser un message d'amour et vous avez tout gâcher !

Les yeux de Peterson étaient exorbités par la peur et l'incompréhension,  il connaissait Steve,  il savait qu'il était un assez bon élève et un bon sportif,  mais désormais,  il avait devant lui, un inconnu totalement pervers et dépourvu de compassion.

Malgré sa frayeur,  ses pensées étaient pour son fils, il aurait voulu le voir une dernière fois,  pour s'excuser,  chose qu'il n'avait jamais fait par orgueil,  mais il était trop tard ; transpirant à grosses gouttes, les yeux revulsés par la peur et la douleur,  il se mit à pleurer à chaudes larmes :

- Philip ? Mais vous avez chaud ! Je vais vous faire couler un bon bain !

Il boucha la baignoire et ouvrit les robinets :

-Venez, Philip,  je...je vais vous aider à entrer dans votre bain.

Monsieur Peterson avait beau se débattre,  Steve était trop fort,  beaucoup trop fort, réussissant à le mettre dans le bain, il lui mit du ruban adhésif sur la bouche :

- Vous commencez à être trop bavard !
-...mmmmmhhhhhh....mmmmmhhhhhh.....mmmmmhhhhhh...

- Voulez vous me dire quelque chose,  Phil  ? ET BIEN JE ME FOUS DE CE QUE VOUS VOULEZ ME DIRE !!!

Steve se calma d'un coup et prît une voix doucereuse :

- Passons aux choses sérieuses,  voulez vous ? Avez vous des lames de rasoir  ?

Monsieur Peterson haussa les sourcils.

- Ha ! Peut être dans l'armoire à pharmacie ! En le montrant du doigt, il s'y dirigea et l'ouvrit :

- Mmmhh voyons voir...Ha voilà ! J'ai même de l'alcool !

Peterson secoua sa tête,  au bord du malaise,  Steve se mit à sa hauteur,  genou à terre et lui saisit son poignet fermement :

- Je vous en veux beaucoup Phil d'avoir monter Leslie contre moi...

Il lui taillada le poignet d'un coup vif,  Peterson roula de l'oeil,  crachant sous l'adhésif.

- Houla ! Restez avec moi, Phil,  pas le moment de tomber dans les pommes !

Sur ces mots, il deversa de l'alcool sur sa blessure,  Peterson se débattit sous la douleur,  une douleur insoutenable,  il hurlait sous le Scotch,  son sang semblait bouillir sous l'effet de l'alcool.
Steve se leva et se regarda dans le miroir de la pharmacie  :

- Desolé,  Philip de vous infligez ça,  mais on est en démocratie,  j'étais dans mon droit de lui faire cette déclaration...

Il baissa la tête et fit semblant de réfléchir pendant que Peterson baignait dans l'eau rouge de sang et suant à grosses gouttes.

Steve remit un genou à terre face à Peterson, le regarda un moment, droit dans ces yeux suppliants et d'un coup net, lui sectionna les tendons de l'autre main. 
Il ferma les robinets et s'assit au fond de la salle de bain , attendant la mort de Monsieur Philip Peterson.

Dangereux sortilègeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant