Partie 2 : Chapitre 5

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Khurum Khan « Grande ville des Nains Warglas ». 7ème jour du mois d’Ayar.

_Vous ne pouvez pas entrer, le roi est en plein entretient !  Prince !

Les portes s’ouvrirent brutalement, Dahiman entra comme une furie dans la salle du trône.

Celle-ci était disproportionnellement grande par rapport à la taille des Nains, de longue tables basses en pierre  s’alignaient en parallèle dans la salle, trois longue rangées qui actuellement étaient vide.
Dahiman se dirigea à grande enjambées vers le fond de la salle. Des cheminés étaient alignés à distance régulière et diffusait une douce chaleur dans l’immense salle.
Une estrade était placé perpendiculairement aux autres tables et derrière encore plus surélevé, un grand trône taillé dans la pierre grise des montagnes qui surplombait la ville.
Assis sur des coussins le roi des Nains cessa de discuté avec ses hôtes, deux marchands se rendit compte Dahiman tandis qu’il avançait à grand pas.

_Excusez moi monseigneur mais je n’ai pas pu l’arrêter, s’exclama un nain qui courait derrière Dahiman.

Ce dernier lui fit un geste pour qu’il se retire. Le nains poussa un grand soupir avant de faire demi tour.

_Et bien Prince Dahiman, s’exclama Rhag-Nar, quel urgence vous fait manquer de tout savoir vivre au point de forcé ma porte ?

Dahiman, une fois arrivé devant eux se courba avant de parler.

_Salut à vous ! Dit il, quel autre choix ai-Je ?  Vous savez ce qui me mène à vous, et je ne puis plus tolérer de me faire rejeter par vos hommes alors que je demande entretient depuis mon arrivé dans la cité !

_Toujours cette histoire de défense ?  Demanda le roi agacé.

Dahiman ne se départit pas de son calme devant son expression.

_Mon peuple peux être attaqué à tout moment, s’exclama t’il avec hargne. Et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour le protégé !

_C’est bien là la lourde tâche d’un dirigeant.

_Daigné vous préoccupé de notre situation monseigneur, continua Dahiman, nous n’avons besoin que d’un peu d’aide…

Le roi fit mine de réfléchir quelque instants. Son regard sombre fixé sur Dahiman.

_Je vous ai déjà proposé de vous installé dans la cité, au sein de nos murs vous ne craindrez plus personne, et les vôtres pourraient s’épanouir enfin. Votre statut vous place ainsi que votre frère parmi nos hôtes bien distingué, vous ne souffrirez, ni ne manquerez de rien.

Un rire sarcastique s’échappa des lèvres de Dahiman.

_Cessez vos simagrée ! Lâcha-t-il, de Prince je ne possède plus que le titre, et vous savez pertinemment que je ne puis accepté un tel marché… Du peu que nous avons pu récolter nous vous donnerons tout. Donnez-nous seulement de quoi nous défendre et vous aurez notre éternel reconnaissance.

_Je ne puis malheureusement me résoudre à une quelconque action sans le consentement de mes forgerons et l’aval de mes banquiers Prince Dahiman, lui Répondit-il, comme vous pouvez le constater j’ai moi-même un peuple a guidé, des milliers d’âmes à nourrir. Cela m’attriste fortement mais à moins que vous ne fassiez preuve de patience, je saurais peut être convaincre ceux qui me maintiennent pieds et poings liés..

La mâchoire de Dahiman se crispa.

_Je n’ai plus de temps à perdre, dit-il sèchement.

Il redressa fièrement la tête.

_A moins que vous ne concédiez à un marché du même type que nous avions eu auparavant.

Une expression dédaigneuse se peignit sur le visage de Dahiman.

_Moi qui pensait que l’amitié qui unissait nos deux peuples depuis plusieurs générations prévaudrait sur ce genre d’accord…

Le monarque ne se départit pas de son calme.

_Sachez Prince Dahiman que ce lien si cher à mon peuple et à moi n’exclu aucun profit mutuel , ni aucun échange..

_Les terres de mes ancêtres ne sont plus à marchander seigneur Rhag-Nar et si vous refusé de nous tendre la main et bien… qu’Il en soit ainsi…

Et sans attendre aucune autre réponse, ni aucun regard en arrière il fit demi tour à grande enjambées. La voix du monarque s’éleva une dernière fois alors qu’il s’en allais.

_Ne le prenez pas personnellement Prince, je suis sûr que vous trouverez une solution à votre problème.

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Les Récits Recensés (Cycle 1er) : Les Terres FracturéesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant