partie 2 : Chapitre 1

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" L'Elfe Solitaire "

57ième siècle après l'Intervention du Créateur.

Khurum Khan - Grande ville des Nains Warglas*.
Année 5621, 2ième jour du mois d'Ayar. (1er mois de l'année)

La monture de Dahiman s’ébroua une nouvelle fois, celui-ci lui flatta l’encolure, doucement pour la calmé.

_Chuut, murmura-t-il, ça va bientôt se terminer.

En parlant ainsi il essayait lui-même de se convaincre. Lui et les siens avaient atteint la porte de la cité depuis l’aube et s’étaient surpris à les trouver non seulement grand ouvert mais encombré de monde, une foule de nains entraient et sortaient sans discontinuer de la ville, la plus part d’entre eux avaient de lourde cargaisons de légumes que les humains ne pouvaient s’empêcher de regarder avec étonnement,  il y a encore une année, les nains ne possédaient pas autant de plantations. D’ailleurs c’étaient eux même qui, chaque année, venaient vendre une partie de leurs récoltes.

Dahiman regarda la longue file qui s’étendait derrière eux. Leurs trois carrioles faisaient presque pitié à voir en face de tant d’abondance, plus loin encore en arrière, plusieurs caravane de marchand s’étaient arrêtés au milieu de la voie.
Ils allaient bientôt entrés dans la ville, les immenses murailles taillé dans la montagne grise les surplombaient déjà et comme à chaque fois qu’il passait sous l’arcade, Dahiman se sentait comme écrasé par la masse montagnarde.
Un nain en armure longea la longue file de caravanes et carrioles et s’approcha de sa monture.

_C’est vous les humains ? Demanda t-il avec brusquerie.

_Cela ne se voit-il pas ? Répliqua l’homme qui chevauchait quelques pas en arrière de Dahiman.

Le nain lui lança un regard méprisant puis observa leurs groupe. Il ne devait être que dix heures mais déjà son front dégoulinait de transpiration et son armure semblait le gêner plus qu’autre chose.

_Vous êtes en présence du prince Dahiman du royaume des Trois Lunes, continua l’autre homme.

Le nain s’abaissa bien bas devant la monture de Dahiman.

_Le Prince, dit il en le fixant ensuite droit dans les yeux, son accent aux sonorités guttural accentuant encore plus sont désintérêt apparent, est attendu aux portes de cèdres. Mon nom est Vhar-Ghar et je me chargerais de trouver à manger et loger votre monde.

Il lui tendit ensuite une petite pierre taillée de forme rectangulaire, d'un gris plus clair que la montagne au dessus d'eux.

_C'est votre laisser-passer, continua le Nain.

Dahiman se tourna vers l’homme derrière lui, lui lança un regard appuyé puis fit avancé sa monture au trot et remonta la file. Ceux qui comme lui attendaient depuis l’aube le regardèrent passé une pointe d’énervement dans le regard.
Une fois passé le contrôle des gardes, la voie se rapetissant encore, était encombré d’étoles et de vendeurs ambulant en plus des mouvements d’entrée et de sortie des caravanes. Dahiman remonta la longue rue embouteillée, guidant sa monture d’une poigne solide car celle-ci ne cessait de renâcler, il ne pouvait toutefois s’empêcher d’observé l’effervescence qui s’emparait de tous.

Des banderoles étaient accroché au fenêtres et entre les hauts toits de pierre, de nombreuses petite personnes s’activaient dans les rues et sans même prendre garde à lui ou à son cerf, passaient entre les longues jambes de l’animal, marmonnant dans leurs dialecte guttural.
Les échoppes et les tavernes étaient déjà bondés à cet heure matinale et vu l’état de certains des usagers, ces derniers ne devaient pas avoir dormi chez eux. Des cris s’élevaient dans la langue naine clamant des bonne année à qui voulaient bien de leurs embrassades.

Les Récits Recensés (Cycle 1er) : Les Terres FracturéesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant