Il dû s'écouler près de cent révolutions autour d'Irh avant que je ne revoie de nouveau les miens. L'Inkante du Grand Rassemblement résonnait dans l'air, et avec les plus beaux spécimens de mon champ je me mis en route. Il faut dire que les Abnars ne voyagent jamais véritablement seul, avec eux se déplaçait une partie de leur milieu, ainsi que les Elémentaires qui y étaient liés, quelques fois même le climat même de leur lieux de vie se mêlait à leurs épopées.
Ce fut l'Inkante qui me guida sans cesse jusqu'au lieu de ralliement.
Chacun apporta avec lui quelque chose de son nouveau chez lui. Ainsi Faraan portait sur ces larges épaules un lourd manteau tissé de nuages et avec lui venaient les esprits des vents. Il nous présenta ces plants qui ne touchaient jamais terre, mais qui l'attirait à elle au fur et à mesure de sa croissance.
Moroar ne portait qu'un pagne de feuille tissé, il avait une longue barbe composé de toute les mousses qui poussaient sur et sous terre. Sa barbe était un mélange de tons de différentes couleurs, certaines de ses couleurs brillaient encore plus fortement la nuit venue. Il creusa la terre devant nous et en sortit un plant tubulaire, pleine de terre mais à la chair sucré une fois nettoyé.
Vilvara avait une chevelure rouge et le teint pâle, ses yeux avaient captés et emprisonné l'éclat des étoiles, son regard transperçant semblait percevoir toute chose. Elle était vêtue d'une robe tissé de pétales blanches une même bande couvraient ses seins laissant libre son ventre. Elle apporta avec elle un large panier tissé dans des racines. A l'intérieur des fruits d'or qu'elle offrit à chacun et des fleurs délicates aux pétales vibrantes comme des flammes, elles distillaient dans l'air une étrange sensation de bien-être. Vilvara les nomma fleur de feu, ces fleurs avaient la capacité de purifier les lieux de vie, et d'amplifier la croissance de plants vigoureux. Elle y avait aussi des jarres remplit de l'eau la plus pur et la plus délicieuse qu'il m'a été donné de goûter, ses compagnes les Elémentaires de la terre, nous en servirent de nombreuses.
Lorna elle vint complètement vêtue de pierreries d'un vert profond, ils brillaient sur son corps comme un ruisseau d'une eau précieuse et chatoyante. Elle nous expliqua qu'elle modifiait le paysage, pour y planter ces pierres précieuses, ils avaient la capacité de renforcer le contact avec l'être aimé quelques soit la distance, les esprits marchaient côte à côte, bien plus que l'Inkante, s'était la présence de l'autre qui était apprécié à ces côtés grâce à cette pierre. Lorna appelait cela du jade et elle nommait son jardin, son labyrinthe.
Ghilraë portait un chapeau à la bordure large, qui laissait son regard plongé dans l'ombre, accroché à ses épaules, un manteau léger tisser de fleur et de longue racine à la couleur variantes, un manteau à l'éclat multicolore et vif mais un parfum troublant l'accompagnait. Elle nous annonça qu'il n'était pas permis de l'a touchée sans son accord, car elle faisait pousser les herbes toxiques et son manteau était couvert de poison, elle nous montra comment certaines de ces étranges créations sécrétaient des liquides pouvant fondre la pierre, d'autre produisant une matière capable de coller les éléments entre eux, d'autres pouvant même grandir en accumulant de l'énergie, elle avait les plants les fruits les plus variés et aux applications les plus étranges qu'il m'ai été donné de contemplé, une fois qu'elle eut présenté ces fruits, elle et ces Elémentaires se retirèrent quelques peu à l'écart du groupe.
Gaïa tout comme moi s'était servie des plants sauvages apparue avant que nous ne travaillons la terre et avait fait poussé de nombreuses variétés de fruits délicieux, acidulés et savoureux, gorgés d'eau ou croquant.
Tous, nous nous montrâmes nos œuvres, nous les échangions, nous les offrons et nous nous retrouvions à nouveau, après tant de temps écoulé.
Je revis Hanos, devenu jeune adulte et qui, ayant effectué son grand voyage et commencer sa tâche, avait ramené de son champ des plants aussi doux que des nuages, il portait lui aussi un chapeau mais fait de paille, et un manteau disait-il fabriqué à partir de ses boules de coton blanc, il avait à la main une longue canne de bois. Hanos n'était bien sûr pas le seul né-sur-terre de cette génération.
Borohar et Farah avaient donné la vie à Héda, une Abnar. Faraan et Vilvara eux aussi avaient été bénie d'une naissance, elle se nommait Aglaë. Arro et Lorna, eux, eurent Dhorù.
L'Inkante s'était enrichi de quatre nouvelles voix et nous nous en réjouîmes, bénissant en retour Aloa pour ces bienfaits.
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Les Récits Recensés (Cycle 1er) : Les Terres Fracturées
FantezieVous qui tournez ces pages, Vous découvrirez les premiers pas d'un univers autre que le nôtre, Vous voyagerez à travers des contrées fracturées, enclavé dans sa propre réalité. Vous connaîtrez le mal qui ronge les êtres au point de les pousser à co...