Ils n'eurent plus de discussion de ce genre après cela, Dahiman évita particulièrement les sujets sensibles qui puisse heurter l'elfe car il commençait à s'attacher à lui. Après tout, il avait découvert qu'ils avaient un lien de parenté, assez ambiguë c'est vrai, mais un vrai lien de sang qui dépassait la simple relation d'amitié qui pouvait lié deux êtres de peuples différents, et même si ce liens était tenu par un brassage particulièrement difficile à définir, il se contentait très bien de cela. Qui plus est l'elfe avait déjà fait autrefois partit de leurs vies, de celle de son père, et avant ça de son grand-père.
Il ne pouvait s'empêcher de trouver incroyable tous les événements qui se déroulaient à présent dans sa vie depuis que ce presque étranger parent de sa maison avait débarqué et tout chamboulé. Un héritier perdu d'une maison perdu, ce qui l'intriguait encore plus c'était de savoir pourquoi il ne désirait pas être reconnu comme roi, c'était son droit. Cela restait un mystère.
Ils lancèrent leurs montures au triple galops, espérant maintenant qu'ils avaient le remède, arrivés avant que la maladie ne devienne incurable.
Ils ne firent que des pauses de plus en plus courtes, mangeant la plupart du temps sans s'arrêter, et ce fut ainsi que le troisième jour d'Eös ils pénétrèrent le bois de Verte-Feuille et quelques heures seulement après, galopant à bride abattues, atteignirent la dernière cité.
Les palissades de bois qui barraient l'entrée et même les brèches des murailles avaient été colmatées et renforcés. Des gardes, les reconnaissants les firent passés en poussant des exclamations de joie et en sonnant les cloches afin d'annoncer leurs retour.
Les deux hommes prirent cela pour un bon signe, une chance existait encore. Ils remontèrent les ruelles de la ville morte menant ç la Citadelle, atteignirent les deuxièmes porte ou une deuxième salve d'acclamations les accueillis. Lorsqu'ils pénétrèrent enfin l'enceinte du château, une seule personne les attendait déjà devant les grandes portes. C'est sans surprise qu'ils reconnurent la vieille Ella, tandis que les montures s'immobilisaient devant elles, et que déjà des hommes venaient s'occuper des bêtes aux poils luisant aux naseaux fumants.
_Bon retour à vous ! Dit la vieille femme, vous arrivez à point nommé.
_Qu'en ai-t-il de mon frère ? S'enquérit aussitôt Dahiman.
_le regard de la vieille Ella comme à son habitude avec le jeune homme se perdit quelque part à côté de lui.
_Dans l'Entre-Deux, dit-elle étrangement, mais à présent que vous êtes rentré, tout va s'arranger.
_Quand pourrez-vous lui administré le remède ? Insista-t-il.
_Au lever de la lune, monseigneur, répondit-elle.
Dahiman quelque peu soulager à l'entente de ces paroles entra aussitôt après, déjà, voyait-il au loin Naud se précipité dans sa direction.
Ghiltoniel prit le temps de serrer la vieille Ella dans ses bras, chose qui était rare venant de lui.
_Bonsoir Ella, dit-il, encore une fois, ta prédiction s'est révéler juste, quoique je ne m'attende en rien à la tournure qu'on prit les choses là-bas.
La vieille femme réarrangea sa robe.
_Ah bon ? Il faudrait que tu me contes cela, dit-elle taquine. Et tu sais on n'est jamais sûr de rien... avant que cela ne se concrétise.
Un léger sourire étirait ses lèvres tandis qu'ils entrèrent dans le château.
Après s'être lavés, changés et convenablement nourris, et que Ghiltoniel et Dahiman eurent conté leur étrange aventure à leurs amis, ils décidèrent de ne pas révéler la manière dont Dahiman s'était pris pour obtenir le remède avant d'en comprendre eux-mêmes quelque chose, ainsi, dans la version modifié de leurs épopée, ce fut Ghiltoniel qui luttant avec la créature avait permis à Dahiman d'installer la boite dans l'antre du dragon, boite qu'ils avaient récupérer lorsque le dragon s'était un tant soit peu éloigner de son lieu de vie. Ils montèrent ensuite dans la chambre du malade.
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Les Récits Recensés (Cycle 1er) : Les Terres Fracturées
FantasiaVous qui tournez ces pages, Vous découvrirez les premiers pas d'un univers autre que le nôtre, Vous voyagerez à travers des contrées fracturées, enclavé dans sa propre réalité. Vous connaîtrez le mal qui ronge les êtres au point de les pousser à co...