Chapitre 19 - Abandonné

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J'essaie de le rejoindre comme je peux avec ma robe longue et serrée jusqu'en bas.

Il se retourne les cheveux trempés, ça lui donne un air encore plus sexy. Je sens mon cœur faire un saut de biche.

Léo : je rentre désolé.

Tessa : non non attend stp !

Léo : qu'est ce que tu veux ?

Je le regarde et m'approche tout près de lui sans lui répondre. Je suis trempée tout autant que lui, il a son petit air énervé mais soudain je souris.

Léo : pourquoi tu souris comme ça ?

Tessa : parce que t'es trempé.

Léo : toi aussi tu l'es.

Il baisse les yeux sur moi, son attitude change du tout au tout et il attrape mon bras doucement.

Léo : et tu vas avoir froid en plus.

Tessa : Léo je peux plus faire semblant maintenant. J'y arriverais plus, j'ai envie de t'embrass...

Je n'ai même pas terminé ma phrase qu'il a déjà posé ses lèvres sur les miennes. Nous nous laissons emporter dans un long baiser, un baiser qui veut dire beaucoup de choses.

Au bout de quelques instants nous reprenons notre souffle, il caresse ma joue doucement et repose de nouveau ses lèvres sur les miennes. J'ai envie de lui dire plein de choses mais aucun son ne sort de ma bouche.

Tessa : viens on ne va pas rester ici...

Il acquiesce et me suit, nous commençons à faire le tour du bâtiment lorsque j'entends des bruits étranges, comme des petits couinements. Je m'arrête pour écouter.

Léo : qu'est ce qui y a ? Dépêche toi on va attraper la mort comme ça.

Tessa : Attend j'entends quelque chose.

J'essaie de me concentrer pour savoir d'où vient ce bruit. Je m'approche d'un buisson et lorsque je le contourne, je tombe nez à nez avec un grand carton tout trempé tout mou et ce que je découvre à l'intérieur me brise le cœur.

Un chiot. C'est un bébé malinois, il tremble de froid et de peur.

Tessa : oh non viens voir !

Il arrive à son tour près de moi et constate ce petit chien apeuré. Il doit avoir à peine deux mois. Il est trempé jusqu'aux os et n'arrête pas de couiner il doit sûrement avoir faim.

Léo : Oh bah qu'est ce que tu fais là toi.

Je tente alors une approche vers lui, il est méfiant mais tellement au bout de sa vie qu'il se laisse approcher malgré tout. A deux on décide de l'emporter jusqu'à chez moi pour s'occuper de lui. On le glisse dans la voiture de Léo et on file à mon appartement.

Sur le trajet, je suis pensive.

Tessa : j'me demande bien qui a pu laisser ce pauvre chien tout seul comme ça... les gens sont braiments horribles. Demain je le ramènerais dans un refuge, au moins là bas il trouvera une vraie famille.

Léo : et pourquoi tu le garderais pas ?

Tessa : non mais attend t'es complètement malade ! En plus de ça je pars dans quelques jours pendant un an, je ne pourrais pas m'occuper de lui.

Léo : c'est vrai tu as raison.

On rentre chez moi et je prend une grande serviette pour essuyer son pelage tout trempé, le chien se laisse faire, il a l'air épuisé et frigorifié.

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