Chapitre 8

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Point de vue Saroumane

Saroumane : Et qui est ton maître ?

Hurukay : Saroumane !

Saroumane : A qui as tu prêté serment d'allégeance et de fidélité ?

Hurukay : Saroumane !

Saroumane : Bien, très bien tu peux aller t'entraîner avec les autres.

Sur ces mots il reparti dans la salle d'entraînement.
Je repensais à Élia, ça fait 1 semaine qu'il est parti et je n'ai toujours pas de nouvelle de lui. J'espère juste qu'il n'a pas fait comme le père de la princesse qu'il devait enlever.

??? : Père !

Je me retournais et reconnu très vite la voix derrière moi.

Saroumane : Élia !

Il se dirigea vers moi et je le pris dans mes bras. Après quelques secondes il se détacha de moi et je lui demandais.

Saroumane : Alors comment c'est passé la mission ?

Élia : Et bien très bien j'ai ramené les deux chose que tu m'as demandé.

Il mit sa main dans sa poche et en ressortit la manchette magique. Il me la tendit, je la pris et admirais l'objet dans mes mains.

Élia : Et la seconde dort tranquillement dans sa chambre.

Je posais mes deux mains sur ses épaules, le regardais dans les yeux et lui fis un grand sourire.

Saroumane : Tu as bien grandis mon petit Élia. J'ai l'impression qu'il y a quelques jours tu apprenais à tirer à l'arc et maintenant tu t'introduis dans le château de la forêt noire, y kidnappe la princesse et tout ça en étant totalement seul. Alors là tu m'épates. Je te tire mon chapeau.

Élia : Je sais, je sais je suis très fort.

Saroumane : Tu ne cesseras de m'étonner.

Élia : Bon c'est pas tout ça mais moi j'ai encore à faire. J'y retourne mes troupes m'attendent.

Saroumane : Travail bien mon fils.

Élia : Merci beaucoup père.

Sur cette dernière phrase il parti dans la même direction que l'urukay un peu plus tôt. Je regardais de nouveau dans ma main le bijou brillant de milles feux dans ma paume.

Saroumane(pensée): Il ne cessera de m'épater ce garçon.

Point de vue Élia

Après quelques heures d'entraînement avec pour adversaires des urukay je me suis rendu dans ma chambre prendre une bonne douche et mit un autre uniforme propre. Après ça je me suis rendu dans la prison dorée de ma chère Talia. Les gardes m'ont bien entendu laissé passer. Quand je suis entré elle dormait toujours, allongé sur le lit aux draps de soie. Je me rapprochais du lit et je pus constater qu'elle avait vraiment un visage d'ange et un corps de déesse. Je m'assis à son chevet. Je ne pus m'empêcher de caresser ses cheveux. Je passais mes doigts dans ses derniers dessinant des lignes entre ses mèches. Elle était vraiment belle, une vraie princesse. Je posais par la suite ma main sur sa joue et caressais sa joue parfaitement lisse de mon pouce. Sa peau était douce et chaude. Je me sentais comme apaisé à la regarder dormir, elle était si belle. J'ai l'impression que je pourrais rester ici pendant des heures. Enfin jusqu'à ce que la petite tigresse se réveille.
Je suis restée ici pendant au moins une quinzaine de minutes puis je suis sortis pour retourner à mon entraînement.

Point de vue Talia

Au mon dieu, ma tête... Je me redresse péniblement, mais j'ai tout de suite eu la tête qui tournait et des nausées, je me suis automatiquement rallongée sur mon lit. Qui d'ailleurs après réflexion n'était pas mon lit. 

Talia : Alors c'est ça la gueule de bois ? Mais attends je suis bête je bois pas...

Je me massais les tempes et le front et après quelques minutes je pus ouvrir les yeux sans avoir envie de vomir. Je regardais le plafond qui était d'un blanc immaculé. Je me redressais  péniblement et fis le tour de la pièce du regard. Effectivement ce n'est pas ma chambre, ni une des chambres du château. Où est ce que je suis tombée ? Ah oui je me souviens maintenant, c'est cet enfoiré de Élia qui m'a drogué au chloroforme. C'est ça mon mal de tête ? Je m'assis en tailleur sur ''mon'' lit et pris mon visage entre mes mains.

Talia : Dans quoi je me suis encore foutu moi, c'est pas possible.

Et ma manchette elle n'est plus à mon poignet ! C'est quoi ce délire encore !
Mais c'est pas vrai lui quand je le vois je lui fais la peau.
Soudain la porte s'ouvre avec fracas sur trois orques armés jusqu'aux dents.

Garde : Vous vous venez avec nous.

Je me lève sans broncher de toute façon je ne peux pas je ne suis pas en position de force. Un autre orque me passe une corde autour des poignets sûrement de peur que je ne m'échappe.

Talia(pensée): Mais voyons ce n'est pas mon genre.

Ensuite il m'emmène tous les trois dans les couloirs du château.
Quand je pense que ma mère a vécu ici pendant toute son enfance ça me fait un peu bizarre de venir ici. Nous arrivons dans une grande salle très sombre avec un immense trône implenté en plein milieu de la salle. Les gardes me laissent en plein milieu de la salle mais ils restent quand même dans les coins de la salle. Quelques minutes plus tard j'entendis les grandes portes s'ouvrirent. Je regardais devant moi, et essayais de garder la tête haute.
Une ombre passa à côté de moi, et se mit devant moi. Il était de dos mais je reconnu la silhouette et les cheveux noir ébène de Élia. Il se retourna vers moi me défiant du regards. Je soutenais son regards ne voulant pas flancher et encore moins devant lui.

Élia : Alors ma petite Talia comment vas tu ? Pas trop de mal de tête avec le chloroforme ?

Talia : Ce n'est pas ça qui va me clouer au lit pendant pendant 1 journée.

Élia : Tu es bien confiante pour me tenir tête comme ça.

Je ne répondis rien il ne me faisait pas peur et je trouvais que j'avais raison de lui tenir tête. Lui il semblait s'amuser de la situation. Il était en position de force par rapport à moi. Il se rapprocha de moi, son corps n'était qu'à quelques centimètres de moi, j'étais obligé de lever la tête pour pouvoir voir son visage car il faisait bien une tête de plus que moi.

Élia : Nous avons besoin de toi, princesse.

Talia : Que voulez vous ?

Élia : Tu reconnais ça ?

Il sortit de sa poche ma manchette.

Élia : J'aurais besoin de toi pour l'utiliser.

Talia : Et si je refuse ?

Élia : Essayes un peu pour voir.

Il approcha sa main de mon visage et caressa ma joue avec son index, je tournais sèchement ma tête sur le côté.

Élia : Tu nous dis comment on l'utilise et on te laisse partir c'est aussi simple que cela...

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Voilà mes lapins c'est finit en espérant que l'histoire vous plaise ! 💟

Black and White Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant