Chapitre 10

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Point de vue Élia

Élia(pensée): C'est pas vrai où est ce qu'elle est ?!

Ça fait un petit moment que je cours comme un grand taré dans tous les couloirs du château et aucun signe de la prisonnière. À part quelques cadavres d'orques par-ci par-là. Franchement si elle continue je n'aurais bientôt plus de gardes à ce niveau là. J'allais m'engager dans un nouveau couloir quand je la vois enfin à l'autre bout de ce dernier. Je m'arrête à une dizaine de mètres d'elle le cœur battant très fort dans ma cage thoracique suite à ma course folle dans le château.

Élia(essoufflé): Qu'est ce que tu me fais faire toi dis donc.

Elle ne m'a pas laissé le temps d'en dire plus qu'elle est reparti en courant dans le sens inverse. Et forcément je me remet à courir pour la rattraper.

Élia(pensée): Et c'est reparti pour un tour.

Point de vue Talia

Je me remet à courir encore plus rapidement cette fois ci parce que j'ai l'autre à mes trousses. Il va pas me lâcher lui c'est pas possible. Je commençais à fatiguer mais c'est quand j'ai senti sa main frôler mon avant bras que je me suis remise à sprinter pour ne pas qu'il me rattrape. Et enfin je vois la lumière au bout du tunnel, la sortie de ma prison. J'ai accéléré encore une fois et suis sortie de ce château. Il y avait encore une immense porte que je suppose être la Porte Noire qui bien sûr était remplit d'orque et d'urukay. Bon pour l'instant mon but c'est de ne pas me faire attraper par Élia. Je décide de changer de direction et de prendre le chemin vers la chaîne de montagne qui bordent le Mordor : Les Monts Cendrés. J'arrive au pied de la montagne et commence à escalader pour échapper à Élia et les orques qu'il a appelés en renfort. Je les dépasse d'une bonne dizaine de mètres et continue mon ascension sans regarder en bas. Au moment où j'ai regardé en bas j'ai vu que les orques n'ont pas réussi à me suivre. J'étais assez fière d'avoir pu les semer c'était presque si je leurs faisais coucou de là haut. Mais j'ai pu apercevoir également que seul Élia avait réussi à me suivre dans mon ascension. Une vraie teigne celui là ! Mon sourire se fana et je me suis remise à grimper.

Je suis arrivée sur un bloc de pierre un peu plus large et j'ai pu rester debout sans me tenir à la parois. La suite était comme un long tunnel dont je ne voyais pas la suite à cause du manque de lumière. J'ai relevé la tête et j'ai pu constater que pour atteindre le sommet du versant de cette montagne il y avait encore beaucoup d'escalade à faire et mes bras étaient quand même fatigués. J'ai rebaissé la tête et je pu voir que Élia me suivais toujours et d'assez près en plus. J'ai choisi la facilité et me suis avancée dans ces couloirs sombres.

Plus je progressé, plus il faisait noir mais étant une elfe je peux voir dans le noir et ceci n'est pas un problème pour moi. Tous les chemins se ressemblent un vrai labyrinthe comme le château. Ça doit être le seul style d'architecture par ici. L'odeur des orques est présente dans chaque couloirs parfois des uns plus que d'autres mais ça ne me réjouis aucunement. Des couloirs où les murs, les sols et les plafonds sont fait uniquement de pierre sentant l'humidité. J'avançais de plus en plus cherchant une sortie mais j'avais l'impression que je m'en éloignée. À un moment j'ai senti ma main ce faire attraper par quelque chose de gluant. J'ai regardé en direction de cette dernière et vu qu'elle était accrochée à une sorte de toile d'araignée. J'ai retiré d'un geste sec ma main ce qui a fait bouger presque la totalité de la toile. J'ai attendu quelques instants scrutant le moindre geste ou écoutant le moindre bruit arrivant jusqu'à mes oreilles. Mais rien... Après quelques secondes de réflexion j'ai continué mon chemin vers n'importe quelle sortie.

D'un seul coup j'ai entendu comme des grincements et des claquements de mâchoires. Je me suis arrêtée d'un coup et j'ai scruté les alentours. Rien. Dans mes précédents combats j'ai du laisser mon épée planté dans le ventre d'un orque, il me reste seulement ma dague. Je la sors en regarde autour de moi la moindre chose bougée. D'un seul coup je vois surgir une immense araignée comme celle de la forêt noir, j'ai l'habitude de les chasser mais là je n'ai pas le matériel adéquat. Elle était quand même beaucoup plus grande que celle de la forêt noire. J'allais lancé mon poignard mais elle a réussi à m'envoyer un coup et mon arme à volé jusque derrière elle. Ma seule option était maintenant de courir, le plus vite possible. Elle me suivait et je courrais à grande foulée pour avoir une chance de la semer. Malheureusement pour moi un grand trou était juste devant moi et mon pied y est resté bloqué. J'ai roulé sur moi même pendant quelques mètres et plusieurs petits cailloux se sont plantés dans ma peau. J'ai ressenti une douleur horrible dans ma cheville gauche. Le monstre en a profité pour se rapprocher d'autant plus de moi et j'ai du me relever et me remettre à courir malgré la douleur insoutenable que je ressentais au niveau de ma cheville. Je n'ai pas tenu longtemps car la bête m'a rattrapée et m'a mis au sol en m'attrapant par la jambe. Je roulais sur le côté et rampais à même le sol pour échapper au dard que l'araignée essayé de planter dans ma cage thoracique. À cause de ma cheville je n'ai pas réussi à me relever et à force de reculer je suis restée bloquée entre le mur de pierre et l'insecte géant. Elle prend de l'élan pour enfoncer son dard entre mes chairs, plus que quelques centimètres et...

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Oui je sais je suis sadique je coupe au passage fatidique. Mouhaha ! Je vous poste la suite dans 5 jours bisous mes lapins 😘

Black and White Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant