Chapitre 16

255 20 1
                                    

Point de vue Talia

Thranduil : Mais tu rends compte un instant de ce que tu as fait ?!

Je baissais la tête face au regard de mon grand père et ne répondis pas. Je savais très bien ce que j'avais fait, je sais que je n'avais aucunement le droit de le faire mais je l'avais fait et maintenant je ne regrettais rien. Si j'étais restée là, les bras croisés je m'en serais voulue toute ma vie. Toute ma vie j'aurais regretté de ne pas l'avoir fait et j'aurai eu la mort de Élia sur la conscience pour toujours.

Thranduil : Talia tu me regardes quand je te parle ?!

Je relève la tête lançant un air de défi à mon roi et ne dis mots.
Il soutenait mon regard et semblait offensé du fait que j'ose continué de lui tenir tête.

Thranduil : Petite insolente.

Sans que j'eus le temps de dire quoi que soit, il me gifla d'une telle force que je me retrouva par terre. Mon grand père venait de me gifler, je n'en revenais pas. J'essayais de me convaincre en me disant que c'était mon roi qui parlait et non mon grand père mais la douleur au niveau de ma mâchoire me dit tout de suite le contraire. J'avais une envie folle de me remettre à pleurer mais je ne le fis pas, ne voulant pas faiblir devant lui et lui donner raison sur ses actes. Je me retournais de nouveau vers lui le regardant avec des yeux noirs ne voulant pas m'abaisser devant lui, je ne faiblirai pas, je ne craquerai pas.

Thranduil : Tu as vraiment décidé de faire la forte avec moi ? Très bien ma petite, tu le regretteras !

Il détourna le regard de ma misérable personne assise par terre en se tenant la joue encore brulante pour regarder derrière moi et parla d'une voix forte :

Thranduil : Garde ! Veillez emmener la traitresse dans les prisons, elle va y résider un moment pour méditer sur ses actes.

À ce moment là je compris que je n'étais pas une traitresse mais LA traitresse, celle qui avait libéré un prisonnier de son propre grès. En plus il l'avait kidnappé et séquestré. C'est vrai que du point de vu des elfes de la forêt noire j'étais vraiment une personne horrible.

Deux gardes s'avancèrent vers moi, m'attrapèrent par les poignets qu'on avait pris soin de ligoter un peu plus tôt et m'entrenèrent jusqu'en dehors de la salle du trône. Je ne me débattais pas de toute façon ça ne servirait à rien. Tout le château doit être contre moi, mon grand père, jusqu'à mes amis en passant par mes parents. Ce que j'ai fait est très grave je devais payer et je paierais. Nous descendons jusque dans les prisons ma futur demeure pour je suppose un bon bout de temps. Il me jetèrent dans la première cellule venue et m'y enfermèrent à double tour. Me voilà maintenant condamnée, privée de ma liberté pour une durée dont je ne connais pas encore la longueur. Mais à mon avis elle doit être bien longue.

Je m'assis au fond de ma cellule et un léger sourire se dessina sur mes lèvres quand je me rendis compte que cette cellule était celle d'Élia avant que... avant que je ne le libère. Je laissais tomber ma tête en arrière contre le mur froid de pierre qui faisait les quatre murs de ma prisons et je soupirais bruyamment. Avec tout qui venait de se passer j'étais très fatiguée et finis par tomber dans les bras de morphée, le seul monde où je n'étais pas prisonnière...

Ellipse 3 heures

~Rêve~

J'étais allongée dans l'herbe le soleil m'éclairé et la brise fraiche me fouettait le visage. Mais bizarrement je n'avais pas froid j'étais même très bien. J'avais une source de chaleur sur toute la superficie de mon dos et même plus grande encore. Et comme deux bras qui entouraient ma taille, et un souffle chaud dans mon cou qui me faisait frissonner. Ce souffle était régulier dans le creux de mon cou comme une respiration. C'était tellement agréable. Je me retournais et ma tête se posa contre quelque chose de dur. J'osais à ouvrir les yeux et mon regard rencontra des yeux bleus verts absolument magnifiques. Un visage d'ange tous droit descendus du ciel. Un visage fin, une peau clair, des tâches de rousseur sur les pommettes et des cheveux noir corbeaux. Je relevais ma main pour la passer dans ses cheveux fins et lisses, puis ma main descendit jusqu'à sa joue, je la caressais avec mon pouce, sa peau était lisse et douce comme de la porcelaine. Mon regard descendit peu à peu jusqu'à ses lèvres. Ses lèvres d'une couleur rouge rosé et charnues, ni trop pulpeuses ni trop fines juste parfaitement équilibrées. Je les caressais avec mon pouce et je sentis son regard dévorer les miennes. Il rapprocha son visage du mien et je pus sentir son souffle chaud sur mes lèvres, sa respiration devenait saccadée, plus que quelques millimètres et...

~Fin du rêve~

Je fus réveiller d'un seul coup par le tintement d'un objet métallique, j'ouvris les yeux et vis Thomas ouvrir la porte de ma cellule grâce aux clés qu'il avait dissimulée sous sa veste. Il entra à l'intérieur, s'approcha de moi et s'accroupit pour être à ma hauteur. Moi qui venais à peine de me réveiller je me frottais péniblement les yeux. Une fois que mes yeux furent totalement ouvert, il me fit un sourire que je lui rendis. Je pensais qu'il ne voudrait plus me voir suite à ce que j'ai fais.

Talia : Tu ne m'en veux pas ?

Il ne me répondit pas de suite, me sourit de nouveau et releva sa main vers mon visage pour me caresser gentillement les cheveux puis me dit :

Thomas : Bien sur que non Talia, même si je ne sais pas pourquoi tu as fait ça, je ne pourrais jamais t'en vouloir pour quoi que soit.

Talia : Tu devrais dire ça à mon grand père.

Thomas : Nous n'avons pas le même point de vue c'est tout.

Talia : Merci Thomas.

Thomas : Pourquoi tu me remercies ?

Talia : Merci d'avoir toujours étais là à mes côtés dans tout les moments compliqués.

Il m'embrassa tendrement le front puis rajouta :

Thomas : De rien ma belle...

_______________________________

Et voilà mes lapins c'est tout pour aujourd'hui bonne lecture !

Black and White Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant