Chapitre 9

284 23 6
                                    

Point de vue Talia

Élia : Tu nous dis comment on l'utilise et on te laisse partir c'est aussi simple que cela...

Talia : Et si je refuse ?

Élia : Nous serons contraint de passer par la manière forte ce serait dommage n'est ce pas ?

Il a toujours ce sourire arrogant sur le visage, si je n'avais pas les mains attachées je suis sûr que je lui arracherais les yeux.

Élia : Alors ta réponse ?

Talia : Jamais !

Élia : J'ai déjà remarqué que tu étais très têtue et que ce serait difficile de te faire cracher le morceau mais j'y arriverai, coûte que coûte.

Il rapprocha sa main de mon visage et posa sa répugnante patte sur ma joue, j'esseyais de reculer ma tête le plus possible de lui et mon visage afficha une expression de dégoût.

Élia : Si j'étais toi ma puce j'accepterais ce serait nettement plus prudent de ce sens là.

Talia(pensée): MA PUCE ?! Il n'y a que Thomas qui a le droit de m'appeler comme ça.

Talia : Je ne suis pas votre ''puce''.

Élia : À partir du moment où tu es devenu ma prisonnière tu deviens tout ce que je veux.

J'ai eu quelques frissons de dégoût quand j'ai entendu sa phrase.

Talia : ...Vous le regretterez.

Élia : Pour l'instant j'ai la conscience tranquille. Mais toi tu vas retourner dans ta chambre pour réfléchir à ma proposition.

Talia : Pour l'instant j'ai la conscience tranquille.

Il se mit à rire mais moi je ne riais pas du tout.

Élia : Emmener la dans sa chambre.

Garde : Oui monsieur.

Les deux gardes m'ont attrapé par les poignets non sans délicatesse pour me raccompagner jusqu'à ma ''chambre''. Arrivée là bas je me suis allongée sur mon lit et je me suis frotter les yeux pour réfléchir à tous ça. Comment je vais faire pour sortir d'ici moi ?

Point de vue Thomas

Simon : Thomas calme toi.

Thomas : Comment veux tu que je me calme ? Sachant que Talia est entre les mains de ces ordures ?!

Simon : Je sais mais tu ne peux pas y aller comme ça, tout seul en plus ?

Thomas : Et pourquoi pas ? Je ne peux pas la laisser là bas !

Simon : Et ces parents ? Tu y as pensé ? Eux aussi ils doivent être inquiets mais ils ne foncent pas tête baissée !

Thomas : Que veux tu chacun sa technique.

Et me voilà parti au galop sur mon cheval vers les portes du château. Mais arrivé là bas je fus stoppé dans ma course par le Prince Legolas qui était également sur son cheval.

Legolas : Thomas...

Thomas : Mon prince même avec tout le respect que je vous dois je vais vous demander de me laisser passer.

Legolas : Thomas ne pars pas comme ça tu n'as rien pris en plus, pas d'armes pas de soldats pas de vivres rien.

Thomas : Je n'en ferai rien, je veux retrouver Talia, le plus vite possible sera le mieux et mon cœur en sera apaisé de ne plus la savoir entre leurs salles pattes.

Il me fit un léger sourire presque triste pour moi.

Legolas : Tu es sous le coup du choc c'est normal, mais regarde moi même en étant son père je ne m'inquiète pas autant. J'ai très peur certes pour elle mais je connais ma fille, je sais qu'elle est capable de se défendre et de réagir à bien dans cette situation. Attends au moins demain pour partir, prépare toi, élabore une stratégie et pars à tête reposée.

Je baisse la tête et prends une grande inspiration avant de répondre.

Thomas : Très bien, merci pour les conseilles.

Je descends de mon cheval pour l'accompagner jusqu'à l'écurie en pensant que ça va être la nuit la plus longue de toute ma vie...

Point de vue Talia

Il est hors de question que je leurs livre les secrets de ma manchette ça c'est hors de question. Il faudrait que je trouve quelque chose... j'ai trouvé ! Je me suis raclée la gorge et me suis mise à hurler le plus fort possible.

Talia : Oh secours !! A l'aide !

Les deux gardes orques sont entrés dans la chambre en trombe, j'étais cachée juste derrière la porte et j'ai littéralement explosé ma chaise en bois sur la tête du premier. Une fois qu'il était à terre j'ai attrapé un couteau qui était attaché contre son bras, l'ai lancé et il a atterri directement dans le crâne du second. Avant de sortir j'ai attrapé une épée et une dague et suis sortie de ma prison dorée en courant. Maintenant plus qu'à chercher la sortie.

Point de vue Élia

Je me dirige d'un pas confiant vers la ''cellule'' de Talia. Je vais aller voir si elle a réfléchi à ma proposition. En tournant à l'angle du couloir qui mène jusqu'à sa chambre je suis surpris de ne pas voir les deux gardes qui y gardaient l'entrée. J'avance jusqu'à la porte et en entrant dans la chambre je vois les deux gardes allongés par terre sans vie, l'un avec le crâne fracassé et l'autre avec une dague en plein milieu du front. Et bien sûr Talia n'est plus là.

Élia : Et merde c'est pas possible !

Je sors mon épée de son fourreau et me met à courir dans les couloirs du château, je préviens chaque garde que je croise en chemin pour qu'il la cherche également.

Décidément elle m'en fera voir de toutes les couleurs cette princesse.

Point de vue Talia

Je suis encore dans les couloirs de ce foutu château, un vrai labyrinthe. À mon avis quelqu'un a du sonner l'alerte car j'ai vu pas mal de garde orque courir un peu partout, je me cachée quand ils étaient une dizaine ou je les tué quand ils n'étaient que 2 ou 3. Mais pas moyen de trouver la sortie. Je tourne une fois de plus à l'angle d'un couloir. J'ai également l'impression d'être déjà passée par là mais tous les couloirs se ressemblent. J'allais me remettre une nouvelle fois à courir mais je me suis arrêtée automatiquement quand j'ai vu Élia à l'autre bout du couloir. Lui aussi s'était arrêté et me regardait de loin, il était également essoufflé.

Élia(essoufflé): Qu'est ce que tu me fais faire toi dis donc...

____________________

Et c'est déjà la fin mes lapins en espérant que ça vous plaise.
😊😘

Black and White Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant