Chapitre 24:

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-Viens ! Ne les écoute pas. Dis je à Khadija remarquant sa stupéfaction devant les dires des parents de Paul.
-D'accord. Répond t'elle en prenant ma main.

Je souris remarquant sa peur en plus elle était toute crispée ce qui rajoutait une touche d'élégance à sa beauté.
Main dans la main, je la dirigeais dans notre chambre, une fois devant la porte elle lâcha ma main pendant que je sortais la clé de ma poche. J'ouvrais la chambre puis lui donne la clé.

-Reste dans la chambre, le temps que je ramène tes valises.
-Je peux t'aider ? Demande t'elle.
-Non. Repose toi c'est mieux. Hochais je la tête avant de prendre les escaliers pendant qu'elle rentrer dans la chambre.

C'est avec l'aide de Paul que je ramenais toutes ses 10 grandes valises dans notre chambre. Je me demandais sincèrement comment une personne pouvait avoir autant de bagages d'ailleurs à cause de ses valises la chambre semblait être beaucoup plus petite que sa taille normale.

-Pour des valises, ce sont des valises. Dit Paul essoufflé.
-Je suis désolée. Rigole t'elle gênée.
-Bon je vous souhaite une....
-Je vais te laisser te changer Khadija en attendant je vais aller parler avec Paul. Le coupais je avant qu'il ne dise une bêtise.
-D'accord. Répond t'elle en souriant pendant que je poussais Paul vers la sortie.

-Mais comment ça tu l'as laisse se changer ?  Oh mec réveille toi, c'est ta femme. C'est pas ta sœur quand même.
-Paul ne me fatigue pas avec ça s'il te plaît. D'ailleurs qu'est-ce que tu étais sur le point de dire toi ?
-Moi ? Une bonne nuit. Rigole t'il. Juste une bonne nuit et pas plus.
-Tant que je ne pourrais pas lui donner ce qu'elle mérite, je ne suis pas sûr de passer une bonne nuit. Soupirais je en m'asseyant sur son lit.
-Je te comprends mec mais vu que tu n'as plus de travail je pourrais te donner chaque mois de l'argent ou même te donner un poste.
-Oh vas y arrête. Ça devient abusé tes aides en à plus finir. Je t'ai dit que je ne prendrais plus rien venant de toi, tu en as assez fait pour moi. Je dois me débrouiller maintenant.
-Comment tu comptes t'y faire dis moi ?
-Je ne sais pas. Si seulement je pouvais divorcer Fatima.
-Mais tu peux encore le faire, c'est pas trop tard.
-J'ai déjà donné ma parole à Mame.
-Ah ça oui. La promesse est une dette. Laisse moi t'aider Karim.
-Non. Je refuse, mon choix est fait et il y a pas moyen que je change d'avis sur ce point là.
-Tu ne veux pas que je te trouve un travail non plus ?
-Paul !
-C'est bon. Je me tais.
-Tu sais que tes parents nous ont direct agressés quand ils m'ont vu en sa compagnie.
-Mais tu y es habitué.
-Moi oui mais elle non. Tu aurais du la voir comme elle avait peur.
-Je suis désolé pour ça.
-Je sais pas qu'est-ce que pourrait faire ta mère mais ça se voit que Khadija n'a pas l'habitude de ce genre de comportement.
-En même temps, il fallait t'y attendre. C'est un ange que tu as là.
-Je ne m'attendais pas à ce qu'elle accepte de venir vivre avec moi comme je suis.
-Demain je parlerais à ma mère même si je sais que ça ne servira à rien, j'aurais quand même essayé. Parcontre de ton côté, il faut que tu dises à ta femme de faire attention à mes parents.
-Mais ça ne se fait pas de dire du mal sur d'autres personnes.
-Tu ne lui diras pas du mal sur mes parents mais juste de faire attention.
-Je veux pas la faire peur d'avantage. Avouais je. Elle est si douce.
-Mon Dieu Karim cette femme t'a obnubilé. Rigole t'il. Tu parles avec tellement d'amour.
-Ouais j'ai remarquée. Souriais je gênée.
-Je suis heureux de te voir comme ça.
-Oui bon bonne nuit.
-Bonne nuit à toi !

Je prenais ensuite la direction de la terrasse en songeant à la peine que je pourrais faire endurer à mes femmes déjà que je traîne qu'avec 2800francs dans les poches. En une journée je vais l'épuiser, ça c'est sûr mais In Sha Allah des demain j'irais chercher du travail tout en espérant en trouver un.

Maintenant le problème était de savoir si j'allais toujours avoir cet même emprise sur Fatima quand elle saura elle aussi qu'en fait je n'ai rien et que je suis pauvre.....

Je suis resté à la terrasse pendant plus d'une demi-heure avant que Véro ne m'y rejoigne habillée en une robe de pyjama courte, cela me dérangeait un peu qu'elle soit habillée de cette façon en ma compagnie mais bon c'est comme ma sœur donc ça va. Je vais essayer de fermer mes yeux sur ça pour ne pas lui reprocher son habillement vis à vis de mon égard.

-Tu n'arrives pas à dormir ? Me demande t'elle en se mettant juste à côté de moi.
-J'ai pas encore essayé et toi ?
-J'y arrive pas.
-Tu...tu as pleurée ?
-Non pourquoi ? Ment elle.
-Parce que tu as les yeux hyper rouge. Ça se voit que tu as pleurée alors ne me ments pas.
-.....

Elle baisse la tête.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Tu peux tout me dire tu sais ? Questionnais je en relevant sa tête avec mes mains.
-Tu ne comprendras pas.
-Il suffit de m'en parler pour que je comprenne. Répondis je en effaçant la larme qui venait de couler sur sa joue.
-Je ne veux pas t'en parler.
-Pourquoi ? Tu ne me fais pas confiance c'est ça ?
-Non c'est pas ça. Dit elle cette fois ci avant d'éclater en sanglots.

Je l'a prends dans mes bras jusqu'à ce qu'elle se calme.

-Qu'est-ce qui peut bien te faire autant de mal ? Questionnais je en la regardant.

Elle ferme les yeux avant de poser ses lèvres sur les miennes. Je ne sais pas ce qui m'est arrivé mais étant sous le choc, je n'ai pas pu la repousser. Je ne m'y attendais tellement pas venant d'elle qui est comme ma sœur que je suis automatiquement rester figer face à ce qu'elle faisait.

-Ka...Karim ! M'appela la voix douce de Khadija derrière moi. Mais que fais-tu ?





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Merci.    ;)

Karim, De Talibé à Multimillionnaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant