J'étais sur le point de partir mais je me suis dit que c'était trop facile et que ce que m'avait dit le maître ne tenait pas du tout la route alors je refrappe à nouveau la porte puis il me réouvre:
-Dites moi la vérité ! Je partirais mais pas dans le cas où je doute de votre excuse.
-Ok, vient ! Me dit il en m'amenant dans une autre ruelle et je le suivis en silence.
-Alors ?
-Il s'agit d'Astel, cette fille dont tu es tombé amoureux.
-Qu'est-ce qu'elle a à voir la dedans ?
-Justement, elle se fait suivre sans le savoir par un agent engagé par ses parents et je crois que lorsque ce dernier t'a vu, il t'a suivit toi aussi pour voir qui tu étais et lorsqu'il a su que tu étais un simple Talibé alors il a mit au courant ses parents. Ça fait déjà trois jours qu'ils m'ont déjà demander de te mettre à la rue pour que tu t'en ailles le plus loin possible mais je ne voulais pas le faire, aujourd'hui encore il est venu me le rappeler. C'était soit ça soit ils font en sorte que de fermer cette baraque à jamais.
-Mais pourquoi ils ne m'ont pas envoyé cet homme personnellement ?
-Tu sais que les personnes riches utilisent toujours les moyens les plus drastiques.
-Et ils t'ont aussi demander de ne rien me donner.
-Oui !
-C'est pathétique parce que de toute façon, elle s'en va loin de moi et pour longtemps.
-Je n'en sais pas plus Aidara, je suis désolé.
-Tu aurais du m'en parler dès le début, j'aurais trouver une solution.
-Je suis désolé ! Répète t'il cette fois ci en posant sa main sur mon épaule.
-Est-ce que tu peux au moins me donner le livre di saint Coran ? S'il te plaît.
-Oui, attends moi ici j'arrive ! Dit il avant de s'éclipser pour revenir quelques minutes plus tard.
-Merci !
-Au fait Aidara, en ce qui concerne ton destin.
-Oui ?
-Il y a une chose qui pourra peut être le changer.
-Et qu'est-ce que c'est ?
-L'invocation.
-Tu sais de tout ce que tu m'as prédit il y a une seule chose qui m'y dérange c'est la baisse de foi. J'invoquerais Allah tant que je pourrais mais je n'accepterais jamais de commettre à nouveau les péchés que j'ai commis aujourd'hui en restant seul avec une femme jusqu'à zapper complètement l'heure de la prière. Soubkhanallah. Le pire c'est que je ne l'ai pas regretté et jusqu'au moment où je te parle je ne le regrette pas.
-Je t'avais dit que tu aurais une baisse de foi mais je ne pensais pas que cela serait aussi immédiat.
-C'est une raison pour laquelle, je reprends désormais ma foi en main et je ne veux plus refaire une chose pareille.
-Ma Sha Allah, Qu'Allah t'aide dans tout ça.
-Allahouma Amine ! Bon j'y vais, il faut que j'aille trouver un petit coin pour mon séjour. Ironisais je.
-Tiens, voilà 10.000f.J'hésitais un moment avant de le prendre, de tout façon c'est ce que j'ai toujours fait dans ma vie: prendre.
-Merci ! Dis je simplement en prenant le chemin où le vent m'emmènera.
J'ai du au moins marcher une dizaine de kilomètre lorsque je sentis l'air de la plage sur la corniche donc sans plus entendre j'empressais le pas pour y aller au plus vite espérant qu'il resterait un banc où je pourrais passer la nuit mais avant ça, j'achetais de l'eau pour pouvoir faire mes ablutions.
Une fois arrivé à bon port, je trouvais heureusement plusieurs bancs vides et je posais donc sur la première mon livre ensuite je me mis à faire mes ablutions puis je me mis à prier sur le sable, je n'avais pas le choix. Aprés avoir rattraper ma prière, je m'etalais de dos sur le banc en posant le livre juste à côté de moi avant de me mettre à égrener mon chapelet qui était enroulè autour de ma main.
Qu'Allah SWT me pardonnes mais je demandais de m'accorder Son pardon sans même ressentir une once de regret en moi. J'ai beau répéter plusieurs fois ''Astafiroulah'' mais à vrai dire si c'était à refaire, je le refairais. Prenant ensuite conscient que je jouais l'hypocrite, j'ai changé de dire en demandant cette fois ci à Allah de ne plus jamais connaître ce sentiment d'hypocrisme et de faire de nouveau de moi un homme de foi. C'est ce que j'ai du répéter jusqu'à prendre conscience que j'ai frôlé la fornication et c'est l'un des plus grands péchés, là mes larmes se sont mis de nouveau à couler : c'est seulement à ce moment là que je regrettais et le regret est un repentir alors Alhamdoulilah.
Je ne pleure pas parce que je suis une tappette ou autre mais la vérité est que dans cette dounya rien ne peut me faire pleurer à part tout ce qui touche le droit chemin d'Allah Soubkhanallah Wa ta'Allah.
D'ailleurs je me dis que si je me retrouves cette fois-ci totalement dans la rue c'est sûrement pour m'eprouver. N'oublions pas Qu'Allah n'éprouve que ceux qu'Il aime et Allah aime les endurants.
C'est avec ce point de vue que je m'endormis jusqu'à la priere de l'aube, à force de me réveiller à cette heure j'ai pris l'habitude. Je laisse mon Coran sur le banc pour acheter de l'eau afin de me rincer le visage et de faire mes ablutions pour entamer ma prière.
Ensuite j'attendis qu'il fasse un peu plus claire pour me mettre à réciter le Saint Coran sans me soucier du monde extérieur.-Bonjour ! Ça fait longtemps ! Tu....tu as une très belle voix. Me dit un gars habillé en tenue de sport.
-Bonjour. Euh..Merci...est...ce..qu'..on...se connait ?
-Pas vraiment non mais on s'est déjà vu lorsque tu étais devant chez Astel.
-Ah euh oui. Je m'en souviens. Désolé, j'oublie un peu très vite.
-C'est pas grave ! Et qu'est-ce que tu fais ici ?
-Disons je squattes ici pour un temps.
-Tu habites dans la rue ?
-Oui. Comment est-ce que tu t'appelles ? Je ne t'ai même pas demander ton nom !
-Paul Dosantos. Se presente t'il en me tendant la main.
-Karim Aidara ! En lui saisissant la main.
-Bon je vais y aller, je ne dois pas être en retard au travail. Dit il en regardant sa montre. Tu restes là ?
-Oui je crois.
-Ok mec ravi d'avoir fait ta connaissance !
-Tout de même.Aprés la prière de Tisbar (Dohr), il revint à nouveau habillé cette fois ci d'un costume super égalant. Il vint jusqu'à moi avant de retourner à sa voiture pour sortir un sachet et de revenir à nouveau.
-Tiens, c'est pour toi ! Dit il en me tendant le sachet.
-Merci. Souris je en prenant le sachet qui contenait de la boisson, de l'eau, du yaourt et un hamburger.
-Pas de quoi ! Ajoute t'il en partant à nouveau.Le téléphone que j'avais complètement oublié se mit à sonner dans ma poche. Ça devait sûrement être Astel pensais je avant de décrocher.
/Conversation téléphonique/
-Allô mon amour. Tu me manques déjà beaucoup. Comment tu vas ?
-Je vais bien. Tu es arrivée ?
-Oui mais je suis tellement fatiguée à cause du décalage horaire.
-Alhamdoulilah. C'est normal. Repose toi un peu, après ça ira mieux.
-Oui mais avant je vais appeler mes parents d'abord et je leur dirais que tu leur passe le salut.
-Non. Non. Ne leurs dis rien à propos de moi.
-Sois pas timide mon coeur ! Allez prends soin de toi. Bisous. Dit elle avant de raccrocher./Fin de la conversation téléphonique/
Je me demande ce que sera ma vie si ses parents apprennent que même en étant dehors, je continue à être en contact avec leur fille.
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Karim, De Talibé à Multimillionnaire.
Ficción GeneralLa vie est vraiment stupéfiant lorsque l'inverse de ce que l'on prévoit pour notre avenir nous attends. ##Tous droits réservés.## ××_ATTENTION ŒUVRE EXCLUSIVEMENT PROTÉGÉE_××