Chapitre 45 :

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-D'accord. Il y a pas de soucis, je vais aller dormir à la fondation. Que je dorme ici ou que je dorme là-bas façon c'est la même chose, tous les deux viennent de ton argent. Se leva en haussant les épaules avant de sortir.

Je fermais aussitôt la porte avant d'aller m'assoir sur le canapé près de ma femme.

-Qu'est-ce que je dois faire Khadija ? Demandais je perdu.
-La seule chose que je vais d'abord te demander Karim c'est que tu arrêtes de me prendre comme ton ennemi à chaque fois que tu vas mal. Je serais toujours.....
-Attends ! Quand est-ce que je t'ai déjà traité comme mon ennemie ? La coupais je.
-Souviens toi Karim, à chaque fois que tu vas mal vis à vis de ton passé et de tout ce qui te tracasse sur le fait que tu aies été abandonné par tes parents, tu te braques dés que je te parle, tu hausses le ton sur moi quand je m'approche, parfois même tu te retiens pour ne pas réagir de façon violent avec moi.
-Mais tu racontes du n'importe quoi ! M'énervais je.
-Tu vois tu es entrain de t'énerver là !
-Khadija ça suffit ! C'est bon, je veux plus te parler. Me levais je du canapé.
-D'accord, D'accord. Je me tais, reviens t'assoir s'il te plaît. Pardonne moi ! Me demande t'elle en m'arrêtant par le bras. Tu as besoin de conseil ? Je te donnerais des conseils.

Je voulais continuer mon chemin mais dans ses yeux, il y avait de la compassion alors je suis retourné sur le canapé suivit d'elle.

-On peut aller voir mon maître coranique pour lui demander si ce que le père d'Astel dit est vrai ? Lui demandais je.
-Oui, on peut aller le voir mais Karim je sais qu'au fond de moi qu'il n'a pas pu inventé toute cette histoire et toi aussi tu le sais.
-Je l'avoue mais il peut peut être mentir sur quelque chose. Je ne sais pas moi.
-Comme par exemple sur le fait que toi et Astel ne soyez pas frères et soeurs. Dit elle ironiquement.
-Khadija ne me pousse pas à bout. Répondis je.
-Ce qu'il nous a raconté tient vraiment la route. Un mensonge ne peut pas être aussi bien pensé, il est même entrée dans les détails mais tu peux quand même appeler ton maître pour voir. On ne sait jamais. Hausse t'elle les yeux.
-Tu peux me ramener mon téléphone s'il te plaît ?
-Où est-ce qu'il est ?
-Je ne sais même plus. Regarde sur le chevet ou dans la commode.

Elle hoche la tête avant de s'eclipser puis revint quelques minutes plus tard avec mon téléphone à la main mais avec le visage un peu renfrogné.

-Qu'est ce qu'il y a ? Lui demandais je.
-Rien. Dit elle.

Je clignais des yeux avant de déverrouiller mon téléphone puis vit le message d'Astel me disant qu'elle est bien arrivé et de bien prendre soin de moi.

-C'est à cause de ce message que tu es comme ça ?
-Pourquoi il a fallut que vous ressentiez le besoin d'échanger vos numéros ?
-C'est pas le moment Astel.
-Mon nom est Khadija, tu sais ta femme. Nargue t'elle les sourcils.
-Excuse moi.
-Non, c'est pas grave. Appelle ton maître !

Je ne lui repondais pas sachant qu'elle était entrain de prendre sur elle pour ne pas qu'on finisse en dispute donc je préféres faire comme elle.
Quant à mon maître, c'est seulement à la troisième tentative qu'il décrocha son téléphone.

//•Conversation Téléphonique•//

-Allô Karim !
-Allo oui. Oustaz comment allez vous ? Demandais je en le mettant sous haut parleur.
-Ah mon fils je rends grâce à Dieu Alhamdoulilah. Je ne peux qu'aller mieux avec tous les changements que tu as fais dans l'internat avec les chambres, les toilettes, les cuisines, les salons et tout le reste. Qu'Allah vous rétribue tout ce que vous avez fait pour nous ta femme et toi.
-Allahouma Amine. Vous êtes ma famille, c'est normal !
-Sinon comment tu vas toi ? Et ta femme aussi comment va t'elle ?
-Alhamdoulilah. Nous allons très bien.
-Ma Sha Allah mes enfants qu'Allah vous guide d'avantage et vous accorde une descendance pieuse.
-Amine. C'est tout ce que je souhaite ! Oustaz aujourd'hui il s'avère que mon père est venu me rendre visite.
-.....
-Vous saviez que c'était mon père n'est-ce pas ? Vous saviez que Astel était ma soeur ?
-Karim je ne pouvais rien faire. Cela ne me regardait pas.
-Vous m'avez...m'avez écouté parler d'Astel, vous m'avez écouté pendant que je vous racontais à quel point je l'aimais. Je vous ai confessé l'amour que j'avais à son égard et vous n'avez jamais trouvé nécessaire de m'éloigner d'elle ?
-Karim je suis désolé. Ton père m'avait fait comprendre que si j'ouvre ma bouche pour te parler de lui ou de ta mère, il allait me mener la vie plus dur qu'elle ne l'était déjà.
-Alors c'est vrai ? Le père d'Astel est aussi mon père ?
-Karim ne me pose pas des questions dont tu as déjà les réponses.
-J'ai désiré cette femme Oustaz, je l'ai désiré. Qu'en serait-il si je n'avais pas marquer nos limites ?
-Je suis désolé. Je suis vraiment navré. Je sais que j'ai eu tord mais dans mes songes je savais que cette relation n'irait pas très loin donc je me suis tu.
-Il suffisait que tu me dises de la laisser pour que je le fasse sans broncher car tu as toujours été mon tuteur et mon respect envers toi est incommensurable. Je vous faisais tellement confiance que je ne pensais pas que vous pourriez me regarder faire une chose qui n'allait pas être à mon profit.
-Karim il y a pas mort d'hommes quand même. Tu ne fais que me parler de cette fille, tes parents ne t'intéresse pas on dirait.
-Je vois que vous n'avez pas l'air de comprendre l'empleur de la douleur que ça me fait de savoir que j'ai aimé, j'ai embrassé, j'ai désiré ma propre soeur.  La première femme de ma vie c'est Astel et aujourd'hui j'apprends que c'est ma soeur.
-Karim reprends toi. C'est vrai que c'est un sentiment d'horreur d'avoir eu ce genre de relation avec ta demi-sœur mais c'est parce que tu ne le savais pas. Bon sang, tu ne le savais pas.
-C'est pas possible. Me tenais je la tête.
-Ce qui te met en colère ce n'est pas le fait qu'elle soit ta soeur mais c'est le fait que désormais à tous les deux il n'y aura plus rien de possible et que toutes les portes vous sont maintenant fermé.  N'est-ce pas ?
-.......
-C'est bien ce que je croyais, tu aimes encore Astel et c'est ça qui te travaille en ce moment. Dit il.

-J'aime ma femme, c'est elle que j'aime.
-Tu l'aimes et ta femme est tellement pure que tu ne peux que l'aimer mais Astel reste encore dans ton cœur. C'est moi qui t'ai élevé Karim, je te connais par cœur.
-Je ne sais pas quoi dire.
-Ce matin je t'ai regardé à la télé dire toute ces belles choses sur Khadija Ma Sha Allah.Tu te souviens quand je te disais que rien ne peut changer le destin si ce n'est les invocations ?
-Oui je m'en souviens.
-Tu as invoqué ton Seigneur certes mais il y a de très grande chance que tu aies une deuxième femme.
-Depuis presque 3 ans j'invoque de ne pas avoir 4 femmes. C'est impossible.
-Mes rêves ne me trompent que très rarement.
-Ça, je le sais.
-Désormais je vais te demander d'arrêter de faire croire à ta femme ce dont tu n'es pas sûr Karim, tu n'es pas maître de ton destin. C'est Allah qui décide. Khadija est une très bonne femme, ne fais pas l'erreur de lui faire du mal s'il te plaît.
-Qui peut bien être ma seconde femme étant donné qu'Astel est ma soeur ?
-J'avais raison quand je disais que ce qui te fait mal momentanément ce n'est pas tes parents mais c'est bien Astel. Porte toi bien. Rigole t'il avant de raccrocher.

//•Fin de la Conversation téléphonique•//

C'est exactement quand il raccrocha que je me souvenu de la présence de Khadija. J'avais complètement oublié qu'elle était là.

-Khadija.....
-Ne me touche pas. Enleva t'elle ma main de ses genoux puis elle montait comme un éclair à l'étage. 

Quel idiot ! Murmurais je en en me tenant la tête.




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Merci    ;)

Karim, De Talibé à Multimillionnaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant