Karim, De Talibé à Multimillionnaire.

Chapitre 43 :

-Quand est-ce que j'ai dit ça ? Demandais je.
-Tu fais semblant ou tu t'en souviens pas ? Sourit il malicieusement en croquant dans son croissant.
-Cherie, il est l'heure de la rupture du jeûne. Laissons le dans ce salon et allons en haut. Quand tu te reposeras, tu descendras lui parler In Sha Allah. Me dit Khadija en m'enlevant ma veste.
-Oui mais avant ça, va dire au gardien de ne pas laisser sortir cet homme sans mon approbation.
-Tout de suite. Fit elle en accrochant ma veste sur le porte manteau.

-Qu'est-ce que vous faîtes ici ? Questionnais je aussitôt en profitant que l'on soit seul lui et moi.
-Je suis entrain de manger Karim. Ça ne te dérange pas si on parle plus tard ?
-Vous avez de la chance que je voue autant de respect aux gens. Beaucoup de chance. Essayais je de me contrôler.
-Tant mieux pour moi alors. Soupira t'il avant de changer la télé.
-Vous......
-On y va ! Me coupa Khadija en me tirant par la main.

C'est ainsi que nous montions à l'étage dans notre chambre. On mangea des dattes avant de prier. Ceci fait, j'étais sur le point de me rendre à la salle à manger lorsque Khadija me fit savoir qu'elle avait dressé une table dans notre chambre. D'habitude nous ne manquions jamais de sujet de conversation mais aujourd'hui c'était silence radio totale, je n'avais pas la morale par rapport au fait que je dois lui expliquer ma rencontre avec Astel puis en plus de savoir que le père de celle-ci squatte chez moi comme si c'était le propriétaire, je n'ai vraiment pas le cœur à rire.

-Tu n'as pas l'air dans ton assiette mon cœur. Dit elle en débarrassant la table pendant que moi je m'allongeais de dos sur le lit.
-Ça va pas du tout ! Fermais je les yeux.
-Tu n'en parles pas à ta meilleure amie ? Demande t'elle.
-Si ma chérie mais pas maintenant. Répondis je toujours sans ouvrir les yeux.

Je ne l'entendis pas répondre donc j'en profitais pour un peu me reposer. Quelques minutes plus tard je me décidais à lui en parler, après tout c'est ma meilleure amie comme elle le dit si bien. C'est avec elle que je partage tout.
Je prends donc sur moi pour me lever de notre agréable lit afin de chercher où se trouvait ma femme mais c'est aussitôt que je me fis propulser sur le lit. Je n'avais pas compris grand chose jusqu'à ce que je vis Khadija habillé d'un ensemble lingerie sexy de couleur noir, perruque frisé sur la tête et un maquillage très beau. Elle était à coupé le souffle, magnifique, superbe, belle, attirante, exceptionnel et époustouflante. Elle avait plus d'un tour dans sa poche et elle m'etonnera vraiment toujours car à la maison elle était tout à fait le contraire de la femme pudique et timide que je croyais qu'elle était. Et quand je dis tout à fait, c'est vraiment tout à fait.

-Aimes tu ce que tu vois ? Demande t'elle en montant docilement sur moi.
-Je....tu...en....je....
-Vaudrait mieux que tu te taises je crois. Rigole t'elle de façon très mignonne.

Ok. Je me tais. Répondis je dans ma tête.

Comme par magie, j'avais à nouveau retrouvé ma bonne humeur. Et même en prenant ma douche, j'avais toujours le sourire au lèvre.
Après avoir fait nos dernières prières de la journée, je l'a trouvais au balcon et j'avais une très grande détermination de tout dire. Heureusement, le mensonge et moi ne pouvons pas cohabiter ensemble donc cela m'est plus ou moins facile quand il s'agit de dire la vérité.

-Bébé ! Fis je en l'enlacant de derrière pour passer mes bras sur son ventre étant donné que le balcon était fermé avec la porte coulissante teinté, personne ne pouvait nous voir.

Par réflexe elle posa une main sur mon bras puis elle passe l'autre derrière ma nuque.

-Ça va mieux maintenant ! Rigole t'elle.
-Je ne me rappelle même pourquoi je n'allais pas bien. Plaisantais je en lui embrassant le cou.
-N'importe quoi.
-Bon il faut que je te parle sérieusement ! Me détachais je d'elle avant de m'assoir sur l'unique siège qui se trouvait sur le balcon.
-Dis moi ! Répond t'elle un peu inquiète.
-Viens ! Lui tendais je la main afin qu'elle s'assoit sur mes genoux.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Oh je ne sais pas si je vais pouvoir me concentrer sur ce que j'ai à te dire si tu es habillée aussi légèrement. Plaisantais je pour qu'elle déstresse un peu.

En plus ce n'était pas faux. Quand il s'agissait de sortir, Khadija était la fille la plus pudique sur terre mais quand on était à la maison Woow sans commentaires.

-Arrêtes Karim ! Attrapa t'elle ma main. Dis moi ce qui se passe. Qu'est-ce qui t'a mis dans l'état où tu te trouvais en venant à la maison ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
-En fait juste après l'interview, Astel est venu me voir puis nous sommes aller au restaurant parce qu'elle voulait me parler.
-C'est qui Astel ?
-Une amie....enfin mon ex.
-La seule femme avec qui tu as vécu une relation amoureuse ? Questionne t'elle de façon très colérique.
-Pourquoi tu ne dis pas tout simplement mon ex ?
-Parce que tu me l'as dit et tu m'as toi même avoué que c'était la seule femme avec qui tu as été en couple. La seule ! Prononça t'elle avant de se lever de mes genoux.
-Je ne savais pas qu'elle allait venir me voir !
-Et tu ne savais pas non plus que vous allez au restaurant ?

Le self contrôle de Khadija me laissera toujours perplexe. Elle peut m'en vouloir jusqu'à la tête mais jamais elle n'hausse la voix enfin pas sur moi parce qu'il y a de cela une semaine, elle n'était pas du tout douce avec l'un des employés de la fondation.

-Je suis désolé.
-Et il s'est passé quelque chose ?
-Non, rien du tout. Appart le câlin et le bisou qu'elle m'a fait. Je te le dis parce que je n'aimerais pas que tu vois mes photos quelque part et que tu me prends pour un menteur.
-Elle sait que tu es marié et que tu as tourné la page ?
-Oui, je le lui ai dit clairement.
-Jure le moi !
-Wallahi Hazim. Jurais je aussitôt. Tu es la seule Khadija et je l'ai dit à la télé cet après-midi. Tout le monde sait que je n'ai de yeux que pour la femme exceptionnelle que tu es.
-Je ne veux tellement pas te partager. Tu es MON Karim ! Souria t'elle en me prenant dans ses bras. Je t'aime.
-Je t'aime aussi. L'embrassais je.
-Je crois qu'il faut que tu ailles parler au Monsieur. Il se fait tard.
-Au fait ce Monsieur c'est le père de Astel.
-Hein ? C'est celui qui t'a fait quitté ton ex.
-Oui
-Je suis vraiment très ravie de faire sa connaissance. Souria t'elle de tout ses dents. J'aurais bien pu lui en vouloir mais non, il a finalement fait un très beau travail parce que grâce à lui, tu n'es plus avec cette Astel. Dit elle contente. Ah qu'est-ce que je l'aime ce monsieur.
-Tu es carrément folle. Rigolais je.
-Mais pourquoi est-il là ? Demande t'elle soudainement d'un regard accusateur.
-J'en sais rien. Arrêtes de m'accuser, tu ne crois quand même pas qu'il est là pour m'accorder la main de sa fille ? Blaguais je.
-Je n'ai rien dit. Hausse t'elle les épaules.
-Dans ce cas descendons ensemble.
-Vas y. Je te fais confiance ! Me fait elle un clin d'œil.
-Bizarrement je veux que tu viennes avec moi. Me levais je du siège pour entrer dans la chambre suivit d'elle.
-Tout ce que tu veux. Ajoute t'elle en faisant un turban sur sa tête puis elle s'habilla d'une robe longue qui cachait ses formes.

On descendit aussitôt.

-Dis donc vous deux, est-ce une façon de traiter un invité ? Demande t'il insolemment.
-Déjà comment est-ce que vous vous appelez ? Questionnais je en m'installant juste devant lui avec Khadija à mes côtés.

-J'espère que tu connais le nom de ton père Karim. Parce que écoute moi bien car je m'appelle El Hadj Babacar Aidara. Souria t'il victorieusement.

Le nom de mon père ! Il porte exactement le nom de mon père sur mon extrait de naissance : El Hadj Babacar Aidara.

Ya Allah ! Pas ça je t'en supplie pas lui. Je peux pas être son fils. Je peux pas !

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