-Mon fils. Pleura t'elle. Pardonnes moi de t'avoir abandonné s'il te plaît. Je m'en veux tellement si tu savais. Je te jure que si j'avais pu, je t'aurais ramener avec moi en France mais j'étais la petite dernière. Mes parents m'auront tué sur le champ....pardonnes....moi...Ka...Karim. Pardonnes moi.
-C'est pas grave, je te comprends. Tu ne pouvais pas t'occuper de moi. On dira que c'est trop facile mais en ce moment je ne suis pas dupe pour les rancunes et autres. La vie est trop courte pour ça. Je préfère en parler, s'expliquer et passer à autre chose In Sha Allah.
-Tu ne m'en veux pas ?
-Si mais le plaisir de te voir est plus fort que le malheur de ne pas t'avoir eu pendant tout ce temps-là. Avouais je.
-Je peux te faire un câlin ?
-C'est quand tu veux maman. Souris je.Elle ne se fit pas prier et vint me faire un câlin très émotif. Elle n'arrêtait pas de remercier Dieu et d'implorer mon pardon.
-Qui aurait cru que nous étions cousin ? Qui aurait cru que la petite sœur de ma mère était ta mère ? Souria Paul derrière nous. Je comprends mieux pourquoi dès que je t'ai vu, je t'ai estimé.
-J'y crois pas ! Allah fait bien les choses mon frère. Dis je lorsque je me separais de ma mère qui n'arrêtait pas de me toucher la main.
-Je te le fait pas dire.
-Tante Christina vas y déstresse. Karim ne va pas s'envoler. Rigola Paul.
-Tu nous fait pas entrer ? Me demande t'elle.
-Si bien sûr mais tu vois cette bosse au niveau de mon front là c'est ma femme qui vient de me jeter un pot de glace. Si je ne vais pas lui en chercher une autre au chocolat, je crains qu'elle va me tuer. Lui expliquais je la faisant rigoler. Parcontre vous pouvez entrer le temps que je revienne, j'espère qu'elle ne sera pas désagréable avec vous aussi et si c'est le cas comprenez qu'elle est enceinte.
-T'inquietes ! Allez viens Tata. Dit Paul en entrant pendant que je prenais le chemin du Casino.Alhamdoulilahi Rabbil Al'Amine. Répétais je sans cesse au cours du trajet. Arrivé au casino je pris une glace au chocolat, une à la fraise et une autre au coco étant donné que Khadija peut me faire encore une crise sur le parfum que j'avais pris.
-Ah je vois que vous avez survécu. Souriais je en entrant dans la maison.
-Oui comme tu peux le voir. Ta femme est magnifique. Me complimente ma mère.
-Attends de la voir moins énorme, elle est plus que magnifique. D'ailleurs où est elle ?
-Elle a dit qu'elle allait nous servir de la boisson mais elle n'est pas redescendu depuis. Me dit Paul en manipulant son téléphone.
-D'accord. Je vais aller la voir. Fis je en montant les escaliers.Je la trouvais étaler sur le lit entrain de dormir paisiblement, je me surpris à rire en la voyant. J'allumais la clim puis je descendis les rideaux du balcon ensuite je la couvre avant de l'embrasser sur le front. Je fermais docilement la porte après avoir mis les pots de glace dans le frigo minibar se trouvant dans la chambre.
Je vais en direction de la cuisine pour mettre les trois boissons sur une assiette ainsi que des verres avant de descendre.-Excusez moi le retard. Leur dis je en les servant.
-Ce n'est pas grave. Où est Khadija ?
-Je l'ai trouvé entrain de dormir. Rigolais je.
-C'est fou. J'imagine pas quand ma femme sera enceinte parce que déjà elle est de nature très capricieuse.
-Bon courage à toi car il t'en faudra hein. Sinon maman qu'est-ce que tu deviens ? Tu t'es marié ? Tu as d'autres enfants ?
-Oui je me suis marié Karim. Tu as deux demi sœurs.
-Ah bon et elles ont quel âge ?
-14 ans et 10 ans.
-Et tu es venu seule ?
-Oui je suis venu seule mais j'espère te les présenter un jour.
-Si elles veulent bien, elles peuvent venir passer les vacances ici.
-Tu es sûr ?
-Trés sûr. Tu as quel âge ?
-40 ans. Elles seront ravis de faire ta connaissance, je leur ai parlé de toi à plusieurs reprises.
-Tu étais jeune quand tu m'as eu.
-Je l'avoue. Karim je n'avais pas vraiment le choix, mes parents allaient me tuer. Je n'étais venu ici que pour les études, si j'avais pu j'aurais encore pris soin de toi.
-Tu as pris soins de moi jusqu'à mes 5 ans. Tu m'as appris à écrire et à lire. C'est déjà quelque chose ça mais ce que je ne comprends pas c'est pourquoi avez-vous choisi mutuellement de ne plus me revoir quand j'aurais atteint l'âge adulte ?
-Comment as tu su ?
-Mon père est venu m'en parler personnellement.
-Ah ça oui, Paul m'avait dit que tu l'avais rencontré.
-Pourquoi vous n'avez pas voulu me revoir ? J'ai déjà la réponse à mon père. Il m'a dit que j'étais une erreur, une bombe qui menaçait d'exploser à tout moment dans sa vie parfaite.
-Je ne voulais pas que mes parents le sachent. Je ne voulais pas que le monde sache que j'étais enceinte hors mariage à seulement 19 ans. Et maintenant je m'en veux car ils sont morts malheureusement sans savoir qu'ils avaient un petit fils venant de moi car mon mari a garder le secret que je n'étais pas vierge. Je suis désolée. Pardonnes moi Karim.
-C'est pas grave. Ça va aller.
-Tu as un si bon cœur. Dit elle en effaçant ses larmes.
-Et toi petit fouineur depuis quand sais-tu que je suis ton cousin ?
-C'est elle même qui m'a parlé de toi et je lui ai dit que tu étais mon ami. Elle m'a fait non pour me dire que toi et moi avons le même sang.
-J'ai vu que tu suivais très bien la religion musulmane. Parla ma mère.
-Et toi la religion catholique. Rétorquais je en pointant du doigt la croix qu'elle avait tatoué sur son poignet.
-C'est exact ! Dit elle.
-Tu travailles ? Changeais je de sujet.
-Oui je travailles à l'ambassade de France.
-Trés grand salaire ! Hochais je la tête.
-Laisse moi deviner ? Croyais tu que c'est pour l'argent que je suis là.
-J'en sais rien ! Haussais je les épaules.
-Mais non mec, ma tante est fortuné et son mari aussi. Elle n'a pas besoin de ton argent. Calme toi. S'immisça Paul dans la discussion.
-Bien, si tu le dit.
-Bon on va y aller. Je dois prendre l'avion dans 4 heures de temps.
-Déjà ?
-Oui je suis au Sénégal depuis une semaine mais j'hésitais de venir te voir pour pas que tu me jettes à à la porte mais ton cousin a réussi à me convaincre du contraire. Dit elle en se levant.
-En tout cas, je suis ravi de faire ta connaissance. La prenais je dans mes bras.
-Une fois en France je te contacterai et dis au-revoir à ta femme de ma part.
-In Sha Allah. Merci Paul. Lui fis je un clin d'œil.
-Pas de quoi. Fit il avant de sortir à son tour.
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Karim, De Talibé à Multimillionnaire.
Narrativa generaleLa vie est vraiment stupéfiant lorsque l'inverse de ce que l'on prévoit pour notre avenir nous attends. ##Tous droits réservés.## ××_ATTENTION ŒUVRE EXCLUSIVEMENT PROTÉGÉE_××