Chapitre 20 :

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-D'accord. Dis je en portant mes sandales pour descendre les rejoindre.
-Attend ! Me barre t'elle la route.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Tu devrais aller te cacher.
-Pourquoi ?
-Parce qu'ils ont des menottes, j'en suis sûr ils sont là pour t'arrêter. Dit elle inquiète.
-Ne t'inquiètes pas pour moi, ça va aller ! La réconfortais je.
-D'accord. Répond t'elle en me laissant passer.

J'en profite pour lui donner la clé de ma chambre après l'avoir fermer.

-Garde moi ça et j'espère ne pas te surprendre encore une fois être entrain de.....
-Mais non bien-sûr. Oublie ça. Me coupa t'elle gênée.

Je rigole face à sa réaction.

-C'est fou ! Comment peux-tu rester aussi calme dans une situation pareille ? Me posa Véro.
-Faut croire que je m'y attendais simplement. Soupirais je avant de faire face aux 3 policiers qui étaient entrain de discuter jovialement avec les parents de Paul.

-Bonsoir ! Les saluais je.
-Bonsoir ! Répondirent t'ils tous ensemble. Même les parents de Paul avaient répondus à mon salut pour la toute première fois depuis que je suis ici. J'en déduis donc qu'ils sont heureux de ma situation.
-Vous avez besoin de moi ?
-En effet nous avons un mandat d'arrêt contre vous Monsieur Aidara. Parla l'un des hommes.
-Tu n'as même pas honte de voler l'argent de ta patronne espèce de vaurien. Rétorque Salomon, le père de Paul.
-Heureusement qu'il n'a pas accès à ma chambre sinon en ce moment je n'aurais plus aucun bijoux de valeurs. Ajoute sa femme.
-Cherie on ne sait jamais, après on vérifiera toute la maison de fond en comble pour voir s'il ne manque rien parce qu'on sait jamais hein ce voyou a l'air d'être un professionnel dans la matière. Je suis sûr c'est pas la première fois. Pauvre Paul, il doit être ruiné à cause de ce salaud. Rajoute Salomon en me regardant avec dédain.
-Bon Monsieur Aidara voulez vous bien nous suivre sinon nous serions obligés de vous traînés de force.
-Je vous suis ! Hochais je la tête.

Ils remerciérent Salomon et sa femme avant de m'assister jusqu'à ce que je monte dans la voiture comme si j'étais l'un des pires criminelles au monde d'autant plus qu'il y avait beaucoup de voisins qui traînaient dehors se demandant qu'est-ce que j'avais fait.

C'est en silence que j'arrivais au poste de police puis il m'amenérent directement dans un bureau où il y avait une table simple et deux chaises en métal. Ils me firent signe de m'installer et je m'executais toujours en silence pendant que deux hommes en tenue civile restait cloîtré derrière moi, quelques secondes s'en suivirent avant qu'un agent de police fit irruption dans la pièce ensuite il s'installa immédiatement devant moi après avoir saluer furtivement ses collègues.

-Bonsoir Monsieur Aidara. Je suis le principal de ce poste de police. Savez vous pourquoi vous êtes là au moins ?
-Oui, je suis accusé de vol.
-C'est exact ! L'avez vous commis ?
-Non.
-Pourtant Nafi dit que vous avez vous même avouez que vous avez touché à l'argent.
-C'est exact.
-Vous vous accusez tout seul.
-J'étais entrain de discuter avec Mame puis d'un coup sa vision est devenu tout noir, sachant qu'elle avait l'habitude de se voiler, je suis allé dans son armoire lui en chercher une c'est là que l'argent est tombé, je l'ai ramassé puis je l'ai remis sa place avant d'en prendre un autre.
-C'est tout ?
-Oui !
-Pourquoi ne lui avez vous rien dit à ce moment là ?
-Je n'ai pas trouvé nécessaire de lui dire.
-Et vous êtes le seul à entrer dans sa chambre ?
-J'en sais rien mais depuis que je travaille pour elle, je n'ai jamais vu personne d'autre y entrer.
-Tout pousse à croire que c'est vous le coupable.
-Je sais. Dis je simplement.
-Écoutez Monsieur Aidara la meilleure chose à faire dans votre cas c'est d'avouer votre faute.
-Je n'ai rien fait et je n'ai rien à avouer.
-Savez vous au moins ce que vous risquez ?
-Oui je le sais.
-Votre peine sera réduite si vous dites la vérité.
-Ce que je viens de vous dire est la vérité.
-Je......
-Je n'ai rien à ajouter. Ne vous fatiguez pas ! Le coupais je.
-Je ne tolerais aucunement votre manque de respect.
-Entre nous deux c'est vous qui me manquez de respect en doutant de mes dires et en m'accusant de voleur sans raison.
-Je ne fais que mon travail.
-Et moi je ne faisais que le mien. Rétorquais je.
-Emmenez le en cellule ! Ordonne t'il aux deux hommes avant de sortir furtivement du bureau.

Joignant l'ordre à l'acte, je fus emmener en cellule. J'allais m'assoir sur la banquette en métal ma tête en arrière essoufflé puis je me mis à réciter involontairement la Sourate Ar-rahman. Je fermais les yeux et me laisser emporter par la douce mélodie de ma voix jusqu'à ce que j'entendis l'appel à la prière.

Je me levais docilement pour me mettre devant la grille.

-Hey Monsieur ! Dis je à celui qui m'a fait le questionnaire tout à l'heure.
-Si vous m'appelez pour me dire des conneries vous ferez mieux de vous taire.
-Papa écoute le au moins ! Ajoute la jeune femme qui était assis à ses côtés.

D'ailleurs je ne l'avais même pas remarqué c'est au moment où elle parla que je me rendis compte de sa présence. Nos regards se croisa le temps d'une seconde avant que je ne me détourne d'elle.

-Qu'est-ce que tu veux ? Me demande son père.
-Je peux savoir la direction de la Kaaba !

Il fut surpris que je lui pose une question pareille.

-C'est par là. Me montre t'il en se mettant lui même dans la direction pour que je puisse comprendre facilement.
-Merci. Et auriez vous un chapelet ?
-Oui. Tenez ! Me tends t'il son chapelet qu'il avait dans sa poche.

Je le saisis à travers la grille puis je me mis dans la direction indiquée. J'allais commencer ma prière lorsqu'il m'appela pour me tendre un tapis.

-Merci. Souris je reconnaissant.
-De rien. Rajoute t'il.

J'étale mon tapis pour débuter ma prière et à la fin je me mis à égrener mon chapelet sans me soucier du monde extérieur.

-Il a l'air bien calme pour quelqu'un qui est accusé de vol. Dit la voix de la jeune fille derrière moi.
-Depuis que j'ai commencé ce métier c'est la première fois que je vois une personne aussi sereine dans une cellule. Lui répond son père.
-Je suis sûr, il n'a rien fait !
-T'en sais rien du tout. Allez viens, on y va.









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Merci    ;)

Karim, De Talibé à Multimillionnaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant